L'appartement de JoAn et Raphaël

Les doigts du Seme s’agrippèrent plus violemment aux bretelles de sa salopette. Il semblait terrorisé et semblait rechercher une sorte de protection. Un protection de sa part ? Mais JoAn n’était pas quelqu’un qui pouvait protéger. Même pour un Uke il était du genre frêle. Comment pourrait il protéger un Seme comme cet homme ?

Deux mots dit avec difficulté sortirent de la gorge du Seme. Pars pas. Même s’il en avait eut l’intention ce n‘était pas possible. Premièrement parce qu’ils étaient enfermés ici et deuxièmement parce que malgré sa maigreur le Seme était plus puissant et JoAn n’avait aucune chance de se dégager. Mais de toute façon il n’avait pas l’intention de partir. Son père lui avait dit qu’il n’y avait qu’une seule chose qu’il devait refuser à son Uke. Pour sa propre sécurité avait dit son père.

« Je n’ai pas l’intention de partir. » répondit donc doucement JoAn. « Mais je voudrais vous aider . . . » Mais comment pouvait il l’aider ? « Mais je ne sais pas comment. » finit il par avouer. « Est ce que vous voulez prendre un Bain chaud ? » Il ignorait si cela était une bonne chose mais cela ne pouvait faire que du bien à ce corps meurtri. « Et j’ai fouillé un peu plus. J’ai trouvé de la pommade pour les bleus et les contusions. Je vous en mettrait. Cela apaisera la douleur. » JoAn se tut et attendit une réponse, même si ce n’était qu’un simple hochement de tête.

Cela parraîtrait peut-être étrange au uke, mais la protection qu'avait besoin Raphaël il pouvait la lui procurait .. car elle était uniquement psychique. S'il le souhaitait réellement, et s'il en avait la force mentale ... le seme était tout à fai capable de se défendre contre son père. Malgrès sa maigreur.

Ses doigts fins était toujours enserré autour des brettelles fines de la saloppettes du uke. Se raccrochant à lui de toute ses forces. Tendu à l'extrème .. et il ne se détendit qu'une fois que JoAn lui eut assuré qu'il ne partirait pas. Lui expliquant qu'il voudrait l'aider .. mais qu'il ne savait pas comment faire.

« Est ce que vous voulez prendre un Bain chaud ? Et j’ai fouillé un peu plus. J’ai trouvé de la pommade pour les bleus et les contusions. Je vous en mettrait. Cela apaisera la douleur. »

Il voulait le soignait ? Mais il allait l'exposer au soleil. Dejà, sous la couvertures il sentait les traces des brulures de sa folie. Courir en plein soleil .. maso, va !

D'une voix faible, toujours dans le cou de JoAn il osa enfin murmuré :

"Le soleil... Ca brule."

Ce n'était certe pas très clair comme expliquation. Mais ... c'était tout ce qu'il était capable d'offrir.

C’est vrai que si c’était une protection mentale dont avait besoin son Seme, JoAn en était capable. Il était parfaitement équilibré psychiquement et il aurait la patience nécessaire pour aider son Seme à se reconstruire. Il sentit le Seme légèrement se détendre quand il promit de ne pas partir.

Il y eut un léger silence entre eux. JoAn attendant une réponse. Mais ce fut autre chose que ce qu’il attendait. Il croyait avoir un oui ou un non. Un hochement de tête négatif ou positif. Mais le murmure parlait d’autre chose. Le soleil ça brûle. Ah oui c’était une vérité universelle ça. Le soleil brûlait depuis la nuit des temps mais JoAn ne voyait pas le rapport. Il se mit donc à réfléchir un peu. Il devait y avoir un rapport avec tout ce qui c’était passé. Lumière. Soleil. Le Seme lui avait sauté dessus la première fois quand il avait essayer d’ouvrir un volet. Il s’était recroquevillé dans une pièce sombre, même la lumière artificielle le gênait. Il n’avait pas osé sortir de cette même pièce sombre à un moment. Et c’était une autre peur qui l’en avait fait sortir. Son teint blafard.

JoAn commença à cerner le problème. « Reste sous la couverture. » dit doucement le Uke. Il se dégagea doucement mais attrapa la main du Seme lui montrant qu’il ne partait pas. Heureusement que la fenêtre était tout près. Avec une seule main il ferma les volets, remettant la pièce dans la pénombre. « Tu restes ici, d’accord ? Je vais fermer les autres volets » JoAn attendit d’être sûr que le Seme avait comprit. Il ne pouvait pas quitter la pièce s’il croyait qu’il allait l’abandonner.

Pour Raphaël, son uke était cette protection qu'il attendait depuis toujours. Une protection bien plus mentale que physique, certe, mais très utile tout de même. Indispensable même dans son cas.

L'esprit logique qu'il avait dévelloppé était .. très simple du son manque totale d'expérience. Dans le cas présent le fait que JoAn ferme les fenêtres voulait dire que c'était JoAn qui avait arrêté la douleur de la brulure. Et non les volets en filtrants le soleil. De plus, depuis qu'il était avec lui... il n'avait plus peur. Puisqu'il le rassurait. Donc dans un type de logique assez .. similaire ... il avait compris que le danger ne vennait pas, si JoAn était là.

Pour qu'il comprenne autre chose il faudrait des explications .. car seul c'est tout se qu'il parvenait à comprendre. Voyez maintenant l problème ... JoAn parlait de partir. Pour fermer les autres volets certes. Mais n'ouvliez pas, ce n'est pas les volets qui protège Raphaël du soleil. Non c'est JoAn. Alors s'il partait ... Il aurait peur .. et il aurait la douleur des brulures.

Raphaël était loin d'être un simple d'esprit... mais comment voulez-vous qu'il ai évolué depuis l'âge de 5 ans .. avec pour seul apprentissage, ses livres ... beaucoups de roman ne décrivant rien de spécifique ... et les coups.

Alors en tout logique le seme rattrappa JoAn le bloquant dans un coin tout en faisant attention de ne pas lui faire mal. Il ne lui voulait pas de mal bien au contraire ! Mais .. il ne voulait pas qu'il parte non plus. Sinon .. il allait falloir l'emmennait lui-aussi !

JoAn commençait à comprendre un peu comment fonctionnait le Seme. Comme un enfant qui recherchait protection et avait peur d’être seul. C’est pourquoi la réaction qu’eut le Seme ne l’étonna pas vraiment. Il se retrouva donc coincé par le Seme dans un coin. JoAn n’insista pas plus et se laissa glisser par terre, il ouvrit les bras et laissa le Seme se blottir contre lui s’il en avait envie. La nuit tomberait dans une heure ou deux, ils pouvaient attendre et tout à l’heure ensemble ils iraient fermer les volets.

Essayer d’en profiter pour rassurer l’homme. « Ici on est en sécurité, tout l’appartement est sûr. Vous n’y risquez absolument rien. Quand il fera nuit on ira fermer tout les volets et vous ne risquerez plus rien. Cette maison est la notre, il faut que vous vous y sentiez bien. »

Cela risquait de prendre du temps mais il arriverait à rassurer l’homme. JoAn réalisa qu’il ne connaissait pas le prénom du Seme, de l’homme qui allait partager sa vie. « Comment vous vous appelez ? Quel est votre nom ? Comment on vous appelle ? » Il avait posé les questions avec douceur et lentement. Il l’avait reformulé pour que le Seme puisse comprendre ce qu’il disait.

JoAn réagit très bien, se laissant glisser au sol, suivit de près par le seme, et le laissa même se blottir contre lui. Chose que Raphaël s'empressa de faire. Il aimait cette douce chaleur, c'était le premier vrai contact avec quelqu'un .. dont il se souviendrait.

Le fait que uke le vouvoie le géner énormément. Dans les livres .. tout ceux qui ce vouvouez était soit ennemi .. soit inférieur / supérieur. Hors c'était l'inférieur qui vouvoyez le supérieur... Et .. c'était bien lui qui était dans ses bras, non ? C'était bien lui l'inférieur, non ? En tout cas il en était persuadé ! Ce qui voulait dire qu'il était ennemi... là, Raphaël était carrément perdu !!

Pourtant .. les paroles étaient ... rassurantes. Enfin .. jusqu'à ce qu'il lui demande son nom. Là ce n'était plus là même affaire !

Résumons. Il était totalment perdu ... avec une "protection" ennemi ... ou inférieur, chose qu'il ne pouvait concevoir. Et qui lui demandait de dire quelques choses qui provoquait immencablement la colère de son père. Non. Non, il ne le lui dirait pas ! Ou en tout cas pas pour l'instant ...

Il secoua doucement la tête, faisant signe que "non" il ne le lui dirait pas, tout en observant mi-curieux, mi-inquiet, la réaction de l'homme.

Pour JoAn le vouvoiement n’était qu’une forme de respect. Il devait respect, fidélité et docilité à son Seme, quelque qu’il soit. Mais il vrai que vu l’état du Seme et vu tout ce qui s’était passé, il pourrait le tutoyer. Cela ne lui était simplement pas venu à l’esprit pour le moment. S’il avait imaginé que cela pouvait troubler autant l’homme il l’aurait tutoyer de suite. Mais voilà il n’était pas télépathe.

Et lorsque le Seme fit non de la tête, JoAn n’eut aucun moyen de comprendre son refus. Refuser de dire son nom, qu’est ce que cela pouvait cacher ? Est ce qu’on ne lui en avait jamais donné ? C’était impensable. Par contre qu’on ne lui ait jamais dit son nom était fort possible. Le Seme avait il fait non parce qu’il ignorait son nom ? Donc JoAn encore une fois n’insista pas, mais il aurait bien voulu avoir une façon de l’appeler.

Il jeta un coup d’œil par la porte ouverte, le jour commençait à diminuer. « Il va bientôt faire nuit. On pourra sortir. » La première chose à faire serait de fermer tout les volets pour que le Seme se sente en sécurité. Ensuite JoAn se mit à réfléchir qu’il faudrait qu’il tamise toutes les lumières pour ne pas indisposer le Seme, mais ils ne pouvaient pas vivre dans le noir donc tamiser les lumières semblait être la solution.

Le problème c’est que s’il avait bien comprit le Seme refuserait de se trouver seul dans une pièce sans lui. Cela allait pas être pratique pour se laver et aller au toilettes mais pour le reste cela devrait le faire . . . Sauf si le Seme voulait qu’ils dorment recroquevillés dans un coin. JoAn habitué à un bon lit ne se voyait par dormir comme ça.

C’était une sorte de silence reposant qui c’était installé. Le Seme semblait avoir des difficulté à parler alors JoAn ne se voyait pas lui faire la conversation tout seul, surtout si c’était pour n’avoir aucune réponse. Ils se mirent donc à attendre. JoAn sans réaliser car c’était une habitude chez lui, sortit une petite boule de pâte à modeler, il en avait toujours dans sa poche, et commença à essayer de faire des formes. Il n’avait rien de particulier en tête il tentait juste de s’occuper les mains, parfois il y trouvait des idées originales qu’il mettait en pratique sur ses poteries quand il en avait le temps.

Le seme connaissait son nom. Enfin .. disons qu'il s'en rappellait. Petit, il faisait souvent des rêves où son père vennait le chercher, et lui disait d'une voix tendre "Raphaël ... papa est là. Je suis désolé de t'avoir fait autant attendre. Viens. On rentre à la maison."

Il observa un petit moment son uke s'amusait avec la pate à modeler. Il se souvenait vaguement de ce que c'était. Et des recommandations qui vont avec. On ne mange pas, on ne mache pas. Mais on peut toucher. Il aurait bien tendu un doigt curieux vers la pate qui prennait toute sorte de forme, juste pour voir si lui aussi pouvait y arriver... mais il n'osa pas.

Il regarda à droite, puis à gauche, observa la porte un petit moment, puis décidant qu'il n'y avait pas de danger ... il se pencha out près de l'oreille de JoAn et lui murmura "Raphaël... c'est .. c'est mon nom."

Son nom ... haï de son père. Tout comme lui, mêe s'il ne s'en rendait pas compte pour l'instant. Voilà ce qu'il avait offert en pature à sa nouvelle protection. Et celle-ci était réelle pour une fois.

JoAn remarqua l’intérêt que porta le Seme à la pâte à modeler. Et il comprit aussi qu’il n’osait pas toucher. Amusé JoAn décida de faire quelque chose de spécial. Il scinda la pâte à modeler en plusieurs petits morceaux. Avec chaque morceaux il créa des pétales chacune différentes et se mit à les coller une à une. Habitué à un tel exercice il ne lui fallut pas trop de temps. En une dizaine de minutes JoAn avait crée une tulipe. Il tendit la petite fleur au Seme. « C’est un cadeau. Quand j’aurai mon matériel j’en ferai une plus belle pleine de couleur. » Parce que être potier ne se résumait pas à faire des vases, des éléments comme assiette ou tasse. Et JoAn commençait à être connu pour faire des œuvres d’art originales et très appréciées.

Il y eut de nouveau un silence entre eux. JoAn attendait patiemment que les derniers rayons de soleil s’évanouissent. Et sans crier et gare, le Seme se pencha à nouveau à son oreille et lui donna son prénom. « C’est très joli. » répondit JoAn avec un petit sourire. « Raphaël !! C’est le prénom d’un ange non ? » Maintenant qu’il connaissait au moins le prénom du Seme, cela impliquait plus une relation amicale. Cela devenait plus envisageable de le tutoyer.

JoAn jeta un dernier coup d’œil. Le soleil avait disparut. « Il n’y a plus de soleil, Raphaël. Cela ne brûlera plus. Nous avons plusieurs choses à faire. Veux tu venir m’aider ? » De toute façon s’il avait bien comprit, Raphaël refuserait d’être loin de lui.

Le uke dit son nom a haute voix. Provoquant des tremblements plus ou moins violent dans tout son corps. Il se c rispa ttalmeent contre lui. Essayant de fair etout de même attention à la petite tulipe devant laquelle il s'était émerveillé quelques minutes plutôt. Il ne fallait pas trembler ! Il allait l'abimer. Et JoAn lui en voudrait surement... et puis s'était un cadeau. Il n'avait jamais de cadeaux. C'était son tout premier.

Se recroquevillant totalement sur lui, il fit non de la têt. Il fallait absolument qu'il arrête de dire son prénom. Ses jambes n'était pas encore soignait. Et s'il revenait pour le punir RAphaël n'était pas sur de survivre.

"Arrête ... il va me tuer s'il entends se nom ... S'il te plait..."

C'était son protecteur, non ? Alors pourquoi il cherchait à provoquer une punition ? ... en plus il avait commencé à le tutoyer ... prouvant qu'il était bel et bien supérieur à lui, comme le pensez le jeune affolé. Il ne comprennait rien à se revirement de situation.

JoAn sentit le Seme se mettre à trembler de tout son corps et essayer de se recroquevillé. Il écouta avec attention le murmure de Raphaël. « Pardon !! » s’excusa JoAn. Il ne voulait pas lui faire peur. Au contraire il voulait essayer de l’apaiser. « Mais de qui parles tu ? Il n’y a personne ici. Il n’y a que toi et moi. Cette maison est à nous et personne n’y rentrera si nous ne le voulons pas. » Malgré tout JoAn décida de ne plus utiliser le prénom du Seme tant qu’il ne serait pas en confiance.

JoAn se releva lentement et avec douceur. Il se dégagea encore une fois de Raphaël mais comme la première fois prit sa main pour lui prouver qu’il ne l’abandonnait pas. Il aida le Seme à se mettre sur ses jambes. « Viens, nous allons fermer les volets et nettoyer le reste de tes blessures. » Avec un pas lent et patient JoAn amena le Seme dans chaque pièce en profitant pour fermer les volets et montrer qu’ils étaient réellement seuls ici. Puis toujours avec patience et douceur il amena Raphaël jusqu’à la salle de bain.

Qu'eux deux ? Personne d'autre ne pouvait rentré ? Bien sur que non, son père était bien rentré lui... avant que JoAn ne vienne. Pourtant Raphaël ne dit rien, permettant à son uke de lui prouvait ce qu'il avancait.

Ils firent donc le tour des pièces, fermant les volets au fur et à mesure de leur progression. Pour finir dans la salle de bain. Il n'y avait effectivement personne dans l'appartement.

Ce que ne savait pas JoAn c'est q'ils n'étaient pas enfermés. La clef qui était en possession de Raph lui permettait d'ouvrir la prote, mais aussi de faire marcher le téléphone et même l'ordinateur qu'il n'avait pas encore vu dans le bureau. Ce n'est qu'une fois le téléphone mis en marche une première fois, que les employés appellerais le seme pour savoir s'il pouvait venir livrer .. ce dont avais besoin le uke. Voilà ce qui assurait un total controle du seme sur son .. soumis.

Raphaël s'assit sur le rebord de la baignoire tout en jouant avec la petite clef qu'il avait récupérer lors de cette "visite".

"Tu sais. J'ai lu qu'il fallait utiliser cette clef pour que tu puisses te faire livrer ... ton .. matériel. Il faut que je le demande ..."

Raphaël attendit simplement tête basse, regardant son uke .. dans dessous ... et serrant fortement la clé, de voir sa réaction. Peut-être voudrait-il la clef et partirait il ? Le seme ne voulait pas qu'il parte.

Tout se passa bien et le Seme sembla un peu rassuré de constater qu’ils étaient tout seuls. Ils allèrent donc dans la salle de bain et comme il avait comprit que les lumières trop vives incommodait Raphaël, JoAn n’alluma pas la grande lumière. Il n’alluma que la petite lumière au dessus du miroir. Le Seme c’était mit sur le bord de la baignoire et JoAn décida de faire couler l’eau chaude. C’est là que Raphaël murmura certains mots, une phrase complète. C’était la première fois qu’il parlait autant d’un coup.

JoAn regarda la petite clef que Raphaël faisait tourné dans sa main « Tu avais la clef ? » cria presque JoAn. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » JoAn s’accroupit pour pouvoir regarder le Seme dans les yeux. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Tu as faillit mourir. Il fallait que tu vois un médecin. » D’ailleurs il fallait toujours que le Seme voit un médecin. « Raphaël il faut que tu vois un médecin, tes blessures sont beaucoup trop graves. »

JoAn ne réalisant pas le trouble du Seme, sa peur qu’il parte mais par contre étant parfaitement conscient que Raphaël refuserait de sortir, JoAn se releva et tendit la main. « Donne moi la clef, s’il te plait. » Voyant qu’il ne lui donnait pas JoAn reprit un ton doux. « Donne moi la clef Raphaël, il faut que j’appelle un médecin. Un médecin va venir pour te soigner. »

A peine eut-il finit sa phrase ... que le uke enchaina les erreurs. Il commenca par hausser la voix, ce qui le fit se tassait sur lui même. Mais Raphaël se détendit lorsque JoAn se mit à sa hauteur. Il le regardait dans les yeux .. ce qui avait tendance à déranger le seme qui passait son temps à détourné ses beau yeux bleu clair. Trops clairs même, mais bon.

Par contre la question était accusatrice. Comme si Raphaël avait fait une bétise. Lorsqu'il faisait une bétise il était toujours puni. ALors il se mis à fixé les mains du uke avec attention. Près à bondir.

Nouvelle erreurs. L'utilisation de son prénom. Et puis c'est quoi un médecin d'abord ?! Il vennait à peine de comprendre ce qu'était un hôpital. Sachant qu'un hôpital était une bibliothèque. Alors comment JoAn voulait qu'il comprenne le concept de médecin ?

Eniem erreur. Il se releva, placant à nouveaux le seme en position d'infériorité. JUste après cette nouvelle erreur il en fit une seconde ! Ordonnant à Raphaël de lui donner la clef. Le ton se fit plus doux, presque mielleux, demandant de nouveaux la clef, essayant d'expliquer que c'était pour que le médecin vienne .. pour le soigner. Mais Raph n'y vit qu'un nouvel ordre.

Et puis ... soigner ? C'était quoi ?

Imaginez dans quel état était le seme. Les erreurs consécutives lui faisait plus de mal que les coups et il avait vraiment peur a présent. Envolé sa protection ! Pour lui il ne resté lus qu'un homme à qui il avait voulu faire plaisir en lui disant qu'il ferrais venir le matériel et qui, pour toute réponse, lui avait donner des ordres.

La clef était à présent serrés de toute ses forces contre son torse, au niveau de son coeur. Une seule chose de sur. Ce n'était pas comme sa qu'il la prendrait Et vu que Raph veuillait sur elle comme si c'était l'unique lien qui le reliait à son uke pour empêcher son départ ... il ne risquait pas de l'obtenir de force non plus !

A noter, que durant tout ce temps il n'avait pas dit un seul mot, se contentant de trembler sur place tout en jettant un regard mauvais sur JoAn.

JoAn ne se rendait pas compte des erreurs qu’il accumulait avec Raphaël. Mais comment aurait il put savoir à quel point Raphaël était blessé psychiquement. A quel point son mode de raisonnement restait celui d’un enfant de 5 ans. Mais il comprit rapidement qu’il n’arriverait à rien de cette façon. Les regards méchants, sa façon de serrer la clef contre lui.

Alors JoAn s’accroupit à nouveau face à Raphaël. « Je veux t’aider. » dit il gentiment. « Est ce que ça tu peux le comprendre ? Il faut que tu aies confiance en moi. »

JoAn fit une pause. C’était peut-être un peu trop tôt. « Je m’excuse de t’avoir crié dessus. » JoAn poussa un petit soupir. Il faudrait attendre un peu pour la clef. Comme si l’incident n’avait pas eut lieu. JoAn ferma les robinets du bain qui maintenant était à moitié plein et sans essayer de retirer la clef des mains du Seme il l’aida à se déshabiller. « On va essayer de les soigner tout seuls alors. » Bien que vous ne retireriez pas de l’idée à JoAn que Raphaël devait avoir rapidement un médecin. Toujours en faisant semblant de ne pas voir que le Seme serrait avec possession la clef, avec des gestes doux et patient il l’aida à s’allonger dans l’eau chaude. « Cela va te faire du bien. » expliqua gentiment JoAn.

Raphaël le regarda faire, inqiet, et méfiant. JoAn s'était excusé. Mais il avait peur qu ce ne soit qu'un subterfuge pour endormir sa méfiance .. et lui volait la clef. Son père lui avait déjà fait plusieurs fois le coup avec son crayon. Ne le lui rendant qu plusieurs semaines plutards, en le punissant de ne pas prendre soin de ses affaires. Alors qu'il savait très bien, que les seuls occupations de son .. fils ... tournées autour de se petit crayon. IL ne le lui laissait que pour pouvoir le lui retirer ... Torture mentale.

ALors il se laissa faire, sur le qui vive, il se laissa déshabillait. Il n'avait pas peur d'être nu. Non, son père ne l'avait jamais violé. Il ne savait pas vraiment ce que ça voulait dire. Etant donné qu'il ne savait même pas comment on .. faisait les bébés...Ses livres n'expliquer pas ca non plus.

L'eau chaude lui arracha un soupir de bien être. Et ceux malgrès toute sa vigilance. Il attendit un petit moment avant de demandait ... "c'est quoi "soinier" ?"

Raphaël restait méfiant et JoAn poussa de nouveau un soupir. Le peu de la confiance qu’il avait gagnée avec Raphaël il l’avait perdu en quelques secondes. Il allait falloir tout recommencer à nouveau. Enfin le Seme accepta quand même d’aller dans l’eau. Avec des gestes doux JoAn fit couler partout sur le corps et aussi dans les cheveux l’eau chaude, cela devait faire un bien fou à Raphaël.

Alors qu’il prenait le savon et allait se mettre sérieusement à nettoyer le Seme. Un nouveau murmure arriva. Raphaël ignorait même jusqu’au mot ‘soigner’. « Eh bien quand on a mal quelque part ou que l’on a une blessure on la soigne comme ça on peut atténuer la douleur et même souvent la faire partir complètement. » JoAn essayait d’expliquer simplement mais ce n’était pas facile. « Et un médecin est une personne qui sait le mieux soigner les blessures et les douleurs. »

JoAn se rendit compte rapidement que ce n’était pas pratique de nettoyer Raphaël de cette façon. « Est ce que tu acceptes que je rentre dans l’eau avec toi ? » demanda encore une fois gentiment JoAn. Ce serait beaucoup plus pratique, mais il ne voulait pas effrayer plus le Seme

( Je pense qu'on ira bientôt à l'hopital .. oui .. pour un accouchement si tu continu comme ça ^^ )

Raphaël écouta les explications attentivement, les sourcils cherchant à comprendre .. mais franchement il n'y parvenait pas. Les médecins... s'était dans les "opitale" ... les "opitale" s'était les bibliothèques. Et pourtant il n'en avait jamais vu des médecins .. alros qu'il était tout les jours dans la bibliothèque ... Finalement il arrêta de se torturait les méninges. Qu'on lui parle donc de poésie u de nature .. ainsi il aurait moins mal à la tête !

Rentrer dans l'eau avec lui. Raph ne voyait pas du tout en quoi se serait plus pratique. La baignoire était grande mais bon. IL serrait serré à deux. Il haussa des épaules, la clef commencais à lui blesser la main tellement il la serré fort. Mais ça ne la lui ferait pas lacher !

Avant même que JoAn ne se soit désabillé, Raph l'avait tiré dans la baignoire, collant son corps nu contre lui tout en s'accrochant d'une main à la saloppette, l'autre tenant toujours de la même facon la clef. AInsi, il put lui murmuré à l'oreille

"Pourquoi .. pourquoi tu veux partir ?"

[ Il n'y aucun moyen de contraception? Même illégaux ? ]

C’est sur que vu de la façon de Raphaël, tout ce que disait JoAn n’avait aucun sens. Quand JoAn découvrirait l’attrait de Raphaël pour les livres, il irait sans doute acheter pleins de livres instructifs sur la vie, la vraie vie. Pour l’instant cela restait incompréhensible pour Raphaël et JoAn ne pouvait pas y faire grand chose.

Quand il posa la question s’il pouvait rentrer dans l’eau, Raphaël se contenta d’hausser les épaules. Donc cela ne le dérangeait pas, de toute façon il ne semblait pas connaître les notions de désir et de sexe. JoAn allait commencer à faire descendre sa salopette mais le Seme l’attrapa et le fit tomber dans l’eau avec lui. Un nouveau murmure, comme une supplication dans son oreille.

« Partir ? Je n’ai jamais dit que je voulais partir. » Oui il n’avait eut aucune envie de venir et au début il n’avait souhaité que repartir. Mais il était le Uke, JoAn s’était juré de rester si son Seme n’était pas violent. Et Raphaël était loin de paraître violent. « Je voulais la clef pour téléphoner, pour appeler un médecin qui viendrait te soigner. » JoAn essaya doucement de se défaire de la prise du Seme sans s’éloigner. Il retira sa salopette et son caleçon trempés. « Mais tu ne veux pas me donner la clef. » fit JoAn avec un petit air suppliant. « Alors je vais essayer de te soigner tout seul. » JoAn attrapa le savon et commença à nettoyer les blessures. Il s’occupa d’abord de celles des jambes qu’il n’avait pas soigné tout à l’heure.

( je n'ai pas encre décidé ^^ Mais je te rappelle que JoAn est enfermé dans l'appartement ... alors dans tout les cas... Impossible de s'en procurait ! T'affole pas ^^ La grossesse ça dure 9 mois ! )

Raphël le regarda bizarement se demandant s'il voulait faire une bibliothèque. Ben, oui. Les médecins .. c'est dans les bilbiothèques ... d'après ce que disait JoAn car lui n'en avait jamais vu, mais il voulait un médecin ici. Il fallait construire une bibliothèque ? ... IL ne comprenait PLUS rien ! ( mdr )

Mais c'était tout de même rassurant qu'il ne veuille pas partir. Raphaël essairait d'utiliser le téléphone. Ce serai la première fois mais ça c'était expliquer dans un de ses romans ! Et il essairai de faire venir ce qu'avait demandait JoAn... Ce serai une surprise.

Durant se temps là son uke avait récupérer du savon et commencais à soigner l'une de ses jambes. La soulevant légèrement. Et lui donnant une vue parfaite sur le membre au repos du seme. Comme la plupars des seme il était assez bien membré, mais il n'en savait absolument rien. Il se rendit juste compte que le sexe de JoAn était un peu plus petit que le sien. Ce qui était normale vu leur différence de carrure mais bon.

[ Lol]

Raphaël se détendait à nouveau et semblait avoir reprit un peu confiance en JoAn qui en fut ravit. Il avait réagit un peu trop vite quand il avait vu que le Seme avait la clef, mais maintenant il allait attendre que Raphaël accepte de lui même de lui donner. Il y avait assez à manger pour plusieurs jours, ce n’était pas pressé. Et de toute façon Raphaël allait mettre énormément de temps à être prêt pour découvrir l’extérieur.

Alors qu’il nettoyait avec application les blessures, JoAn avait bien remarqué le sexe de son Seme. Et lui cela l’inquiétait un peu par contre. Parce que lui il était au courant de ce qui se passait entre un Seme et un Uke. Il était encore vierge mais son père avait préféré tout lui expliquer pour ne pas qu’il ait de mauvaise surprise. En plus son père lui avait dit que sous l’excitation cela grossissait. Un peu gêné des rougeurs apparurent sur les joues de JoAn. Il essaya de ne plus penser à tout ça et se concentrer à nettoyer les plaies. Il y en avait partout, plus ou moins grave mais Raphaël en était recouvert.

( lol vois ce que je te prépare ^^ )

Raphaël grimacait quelques soit lorsque le savon touchait une plaie plus profonde qu'une utre. C'était ce qu'il destestait le plus dans cette phase de soin. Même s'il ne savait absolument pas que ca s'appellait comme ça.

Mais pour l'instant, JoAn n'avait pas repéré la plus grosse plaie ... celle qui faisait réellement souffrir le seme. Alors il poussa doucmeent les mains du uke. Et grimacant franchement cette fois, il souleva sa jambe. Montrant ainsi une plaie assez profonde vers le milieu de la cuisse. Celle là, aucun doute, il fallait la désinfecter.

Il eut une petite moue avant de murmurer : "celle là, elle fait mal." Le regard sur le coté, il n'avait pas l'habitude que l'on s'occupe de lui. Et il ne se rendait absolument as compte que dans cette position il offrait une vue de choix à l'homme avec qui il passerait sa vie, et .. un accès de choix aussi. De la blessure JoAn n'avait que quelques centimètres à franchir ... une quinzaine tout au plus .. pour arriver au sexe de Raphaël.

[Trop facile ]

JoAn avait bien remarqué que parfois il faisait mal au Seme, mais il ne pouvait pas faire autrement. Il fallait nettoyer et après il faudrait désinfecter. Mais il semblerait que Raphaël lui faisait confiance car à son grand étonnement il leva un peu plus la jambe et lui montra sa plaie la plus grave. Une grand coupure sur la cuisse. JoAn s’approcha un peu plus et posa la cheville du Seme sur son épaule. « Alors je vais faire très attention. »

Il passa d’abord délicatement les doigts pour retirer le sang coaguler qui se diffusait peut à peu dans l’eau du bain. L’eau devenant un peu rouge. Puis en faisant comme il l’avait promis, très attention, il passa le savon. Il approcha un peu son visage pour mieux voir. Il voulait vérifier que rien n’était entré dans la plaie, du tissu ou n’importe quoi d’autre qui pourrait infecter. Mais JoAn poussa un soupir de soulagement, par bonheur toutes les plaies semblaient saines. Il faudrait qu’il prenne soin de Raphaël un moment désinfecter et nettoyer les plaies tout les jours, mais il était prêt à le faire.

( oh le tricheur ! ^^ mdr )

C'est tout naturelment que JoAn avait déposé la cheville du seme sur son épaule. Le faisant de nouveau grimacer. La longue plaie n'était pas infecter, mais le uke approcha son visabe pour vérifier.

Soufflant doucement au rythme de sa respiration sur la verge du seme. Verge qui grossit légèrement alors qu'elle commencait à se tendre petit à petit. Raphaël ne connaissait rien ... à ce niveau là. Il ne tennu pas longtemps avant qu'un gemmissement plaintif ne franchisse sa gorge.

Snn sexe lui faisait mal. Et il ne comprennait pas du tout pourquoi. Le rouge lui monta néanmoins au joue. Comme JoAn tout à l'heure. Alors que ce dernier avait commencé à passez le savon sur la plaie ... créant des frissons dans la colonnes du seme.

[J'ai pas triché ]

JoAn n’avait pas trop fait attention vu qu’il essayait au maximum de ne pas regarder cette partie de l’anatomie de Raphaël. Il sursauta donc au petit gémissement qui échappa au Seme. Il crut au début qu’il lui faisait mal. « Je m’excuse. Mais il faut vraiment que je passe dessus. » Il avait dit ça en relevant le visage vers Raphaël. Et c’est ces joues légèrement colorées sur ce teint blafard qu’il comprit que cela n’avait pas été un gémissement de douleur. Le regard de JoAn se baissa sur l’entrejambe. Lui devint écarlate, il détourna la tête regardant ailleurs. Il avait provoqué une situation extrêmement gênante.

« Tu . . . » JoAn tendit le savon à Raphaël. « Tu devrais peut-être finir de te laver tout seul. » Il reposa délicatement la jambe du Seme et essaya de se caler le plus possible contre l’autre côté de la baignoire. Il remonta même les jambes, les serrant contre son torse avec ses mains. Son père lui avait dit qu’il devait toujours dire oui à son Seme, et Raphaël n’avait rien demandé. Ce n’était qu’une pure réaction physique. De toute façon apparemment Raphaël ignorait même la notion de sexe. JoAn se recroquevilla un peu plus. Il avait peur de ‘ça’, de ce qu’était censé lui faire son Seme.