L'appartement de JoAn et Raphaël

Raphaël grelotter dans un coin de la bibliothèque, recroquevilla contre les livres lorsque son père vint le chercher. Ouvrant d'un geste les rideaux qui le protéger du soleil.

Très rapidement il ocmmenca à sentir sa peau chauffait ... C'était la première fois que la lumière du jour vennait toucher sa peau pâle depuis ... depuis 12 ans... Et il en avait 17.

Raphaël était inquiet ... mais il savait ce qu'il ce passait. Son père allait l'emmener dans une autre maison. Pour vivre avec son uke. C'est ce que les dieux avait annoncé lorsqu'il était apparu la veille. Il était temps qu'il s'établisse dans une nouvelle maison. Mais aussi étrange que cela puisse parraitre ... il ne voulait pas partir. Il voulait que son père reste là .. pour le protéger.

Il était fort .. cet homme. Plus fort que lui. Alors pour Raphaël c'était le plus fort. Donc celui de qui pourrait venir une protection. Il avait peur de l'extérieur. Peur de ce qu'il ne connaissait pas. Comme tout un chacun.

Et cet homme si puissant le saisit par les cheveux le forcant à se lever. Ses tremblements plus du au froid mais à la peur. Ses cheveux blanc nacré, en temoignait à leur facons .. de cette peur .. qui l'avait déjà marqué au plus profond de lui même.

Ainsi saisi il fut trainait jusqu'à la voiture. Et jetter dedans comme un sac. Le soleil continuait à le faire souffir, faisant rougir sa peau déjà maltraité, mais il ne s'en occupait pas. Il savait ce qu'était une voiture .. il y en avait dans son livre. Mais il ne savait pas qu'elle faisait du bruit. Recroquevillai au sol devant la banquette arrière, les mains solidement plaqué sur les oreilles ... le regard perdu... Il fut transporté jusuq'à son nouveau dommicile.

Son père avait eut la délicatesse de lui choisir un appartement au lieu du maison. Mais les grandes pièces était à peine meublés. C'était ... grand .. beaucoup trops grand pour lui. Lorsqu'il fit mine de vouloir ce cacher dans un coin, son père n'hésita pas une seule seconde avant de le frapper .. encore et encore ... jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.

Puis, lui relevant la tête, en tirant ses cheveux, il lui glissa méchament à l'oreille

"Petit connard. Si tu fais crever ton uke ... comme t'as tué le mien... C'est moi qui viendrai te buter."

Et l'homme partit ... l'abandonnant sur le carrelage froid. Il lui fallut près d'une heure ... avant de parvenir à se trainait jusque dans un angle. Laissant des taches d'énormes sang derrières lui. Les différents coups lui avait rouvert les blessures de la veille ... Grosse punition la veille. Pour "finir de l'éduquer" avant qu'il ne parte.

Depuis son angle il fixait sauvagement la porte. Près à sauter sur toute personne cherchant à le blesser davantage. Il avait peur... si peur...

C'est ainsi le joue autant raviné de larmes, que le corps de sang, qu'il attendait ... il avauit compris que son uke .. devrait arrivé.

JoAn se débattait légèrement, un homme puissant et immensément grand par rapport à lui, lui tenait le bras fermement, serrant même peut-être un peu trop fort.

« Vous me faites mal. » fit le jeune Uke.

Oui c’était pour cette raison qu’il se débattait. Il s’était montré récalcitrant dès le début pour aller vivre avec son Seme. Alors bien sûr l’homme pensait qu’il allait tenter de s’évader. Il n’allait pas mentir. Oui il n’avait aucune envie de rencontrer son Seme et il avait encore moins envie de s’installer avec lui dans une maison inconnue. Mais son père lui avait clairement fait comprendre que c’était ainsi et qu’il ne pouvait rien y changer, et qu’il gagnerait beaucoup plus à être docile et obéissant que revanchard et ingérable.

Sans délicatesse l’homme continuait à le tirer. Il avait à peine desserrer un peu la prise sur son bras. JoAn allait sans doute avoir un énorme bleu. Ils entrèrent dans un immeuble et prirent un ascenseur. Le visage de JoAn n’avait pas cette douce expression qu’il avait généralement. Non, on sentait qu’il était en colère et en plus il grimaçait légèrement sous la douleur de son bras. L’homme ne parlait pas, JoAn ignorait si c’était un Dieu ou simplement un homme dont le métier était de mener les Ukes à leur Semes.

L’ascenseur arriva à un étage et ils marchèrent un peu dans un petit couloir. Avant même que JoAn réagisse. L’homme s’arrêta net devant une porte, l’ouvrit et jeta JoAn dans la pièce avant de claquer la porte. JoAn faillit presque s’étaler par terre sous la violence. Il entendit un cliquetis, on fermait la porte à clef. Il avait entendu dire qu’on enfermait le Uke et le Seme ensemble pendant deux jours. Juste le temps qu’il fallait au Seme pour ‘apprivoiser’ son Uke.

JoAn se massa le bras, il jeta un petit coup d’œil mais il faisait sombre ici. Les volets ne semblaient pas avoir été ouverts. JoAn ignorait si son Seme était déjà arrivé.

« Hého !! Il y a quelqu’un ? »

Il se rendit compte qu’il ne connaissait même pas le nom de la personne avec qui il allait devoir partager sa vie. Bon il était censé faire quoi ? Ses affaires n’étaient même pas encore arrivés et apparemment celles du Seme non plus. Bon ouvrons déjà les fenêtres et aérons un peu ces pièces vides. JoAn remonta ses manches et prit la direction de la première fenêtre pour l’ouvrir.

Un homme vennait d'entré. Son uke ? C'est ce que Raphaël supposait. Le uke était allié à son père ? Oui. Puisque son père le protégé... le menacant si jamais il lui faisait du mal.

Sans attendre davantage, il se recroquevilla sur lui-même. Dans son angle. Il ne gémit pas malgrès la douleur. Car lorsque son père l'entendait ... il prennait ça comme une révolte personnelle. Et il le punissait davantage encore. Enfin ... c'est ce que le seme avait déduit des coups.

A la question de l'autre homme, il ne répondit pas. Il devait ? Il ne savait pas ... alors il préférait garder le silence. Réfléchissant à toute vitesse. Il ne savait pas exactement comment il devait se comporter avec lui. Le craindre ? Son père n'avait rien dit à se sujet là... Juste ne pas lui faire de mal. C'était censé lui évitait les punitions. Mais au travers des punitions, Raphaël voyait une sorte de protection. Devait-il faire du mal à son .. uke ... pour provoquer son père et le faire revenir près de lui ?
Le seme blesser ne parvenait pas à décidait. Ce n'était pas évident. Vraiment pas évident pour lui.

Mais le uke accéléra sa décision en faisant mine de s'approcher de la fenêtre pour l'ouvrir. Un punition !? Mais il n'avait rien fait ! ... Si .. il avait bougé. Il n'avait pas le droit de bouger ? Son père n'aimait pas quand il laissait des traces de sang. C'était à cause de ç qu'il allez l'exposait à la lumière ? Il allait lui faire du mal à cause de ça ? Non. Raphaël refusait ! Pas question. Seul son père avait le droit de lui faire de mal. Le jeune homme en face de lui avait l'air fragile. Bien plus que lui en temps normale.

Sans attendre davantage, le seme se déploya, sans fit de la douleur, et montrant sa fine musculature, légère mais puissante. Sans même le voir, et le savoir, le uke était passez tout près de lui pour arriver près de la fenêtre. Ainsi, le seme n'eut pas à faire beaucoup de pas pour arriver derrière lui. Le sang s'écouler par accout de ses plaies. Son père l'avait énormément puni depuis la veille. Et Raph ne comprennait pas quels bétises il avait faite. Mais il méritait la punition ! Sa c'était sur !

Il saisit son uke par les épaules, et le fit voler jusuq'au sol avant de le rejoindre dans une quinte de toux nerveuse. Immobilisant les poignets fins sous ses doigts poisseux de sang. Tout c'était mis à tanguer. Il n'aurait pas du tenter de refuser la punition... Non. Maintenant il allait s'évanouir... et que ferai l'autre ? Il allait le battre lui aussi. Malgrès sa peur évidente, Raphaël ne put s'empêcher de sombrer contre le torse de son "soumis". Le tachant énormément.

Ce qu'il ne savait pas, c'est que s'il n'était pas soignait assez vite ... il pourrait en mourrir. Il perdait bien trops de sang. En temps normal il se serait méfié et aurait fait des garots sommaires pour certaines plaies, et aurait bandés les plus grosses. Mais là ... il n'avait pas eut le temps. On ne lui laissait aucun vrai momet de répit entre les punitions qui s'enchainait à un rythme endiablé.

Il prit sa démarche féline pour aller jusqu’à la fenêtre mais de façon déterminée. Si cet endroit allait devenir sa maison, il fallait bien qu’il se mette à s’en occuper. Il faisait vraiment sombre on ne voyait presque rien à part à travers les rainures qui laissait filtrer de légers rayons. Un mouvement se fit derrière lui mais il n’eut pas le temps de se retourner. Quelqu’un ou quelque chose l’agrippa aux épaules, JoAn poussa un cri de surprise, et . . . on le jeta au sol. JoAn s’effondra et glissa sur le parquet lisse. Il se retourna et aperçut une ombre s’avancer vers lui. La personne toussait de façon erratique mais la silhouette sembla à JoAn qu’elle était immense. Il tenta de reculer avec les pieds mais la personne tomba sur lui. Le premier contact qu’ils eurent donna un frisson de dégoût à JoAn. C’était mouillé et tout poisseux. De la sueur ? Son Seme était un gros balourd, suant comme un porc ?

« Je vous en prie . . . Ne me faites pas de mal. » Il ignorait si c’était l’intention de son Seme de lui faire du mal mais d’un coup il sentit la tête de l’inconnu tomber sur son torse. Son Seme était devenu un poids mort sur lui. JoAn ne bougea pas pendant un instant, essayant de calmer ses tremblements de peurs et ses frissonnement de dégoût. Il fallait qu’il se dégage, il ne voulait plus sentir ce contact. Tout doucement il se glissa tout en poussant sur les épaules de l’inconnu pour se dégager. L’homme était il mort ? C’était il endormit ?

Il s’éloigna légèrement et encore sous le choc à quatre patte se mit à chercher partout le bouton de l’interrupteur. Il arriva dans le coin où l’inconnu c’était caché pour le surprendre. Il eut a nouveau des frissons de dégoût encore ce contact poisseux . . . mais qu’est ce que c’était ?

Il trouva enfin l’interrupteur. Il alluma la lumière et cligna plusieurs fois des yeux. Dès que le papillonnement arrêta devant ses yeux, il vit immédiatement ses mains, ses poignets, ses bras pleins de sang. « Mon dieu. AU SECOURS. AU SEOCURS. »

Il se retourna et aperçut le corps inerte de l’inconnu du sang s’écoulait encore de ses plaies. Il ignorait quoi faire et dans la panique, il se jeta à la porte d’entrée. Frappant comme un fou. « Ouvrez nous. Ouvrez nous. » hurla t il. « Il est . . . » JoAn stoppa net d’un coup. Il ignorait si l’inconnu était mort ou simplement évanouit. Mais avec tout le sang qu’il avait perdu . . .

JoAn tremblant retourna vers le corps, il dut s’approcher près pour voir si il y avait encore un semblant de vie dans le corps. Mais le torse montait lentement et régulièrement au rythme de la respiration de l’homme. Il respirait difficilement mais respirait. JoAn n’avait pas vraiment de notion de secourisme mais il savait que s’il n’arrêtait pas le sang de couler l’homme allait mourir. Sans réfléchir plus, JoAn retira sa ceinture, une plaie saignait abondement du bras. JoAn, fit un garrot avec. N’ayant plus rien d’autre JoAn retira son tee-shirt et le déchira et tenta de comprimer les plaies qui semblaient les plus grave avec ses mains.

« JE VOUS EN PRIE. AIDEZ NOUS. » cria JoAn. « IL FAUT UN MEDECIN. » Que pouvait il faire d’autre ? Il l’ignorait. Il ne voyait pas de téléphone dans la pièce.

Les cris de son uke finirent par le réveiller. Il ne se sentait pas bien du tout. La lumière l'aveuglait. Le soleil ?! Non .. pas de brulure. Lumière artificielle alors. Tant mieux... ca il pouvait s'habituer. Il ne savait pas que sa peau pourrait s'habituer elle aussi si elle était exposer petit à petit... Ce qui n'avait jamais été le cas. Il faudrait sans doute commencais par restait à l'ombre .. mais ce n'était pas infesable. Mais nous dérivons du sujet actuel ^^

Arrivant enfin a voir au minimum .. il dessera légèrement le garot. Trops serré sa faisait plus de mal que de bien.Il l'avait lu .. dans un livre, et expérimenté aussi.

Près de lui, le uke appelait à l'aide. Il avait besoin d'aide ? Non ... non .. du tout .. ca faisait 12 ans qu'il subissait se genre de chose .. il n'avait jamais eut besoin d'aide. Lorsqu'il avait quelques choses de déboiter .. son père avait la délicate attention de le lui remetre en place et frappant plus fort. Et heureusement pour lui .. il ne s'était jamais rien cassé. Une chance.

Raphaël n'en pouvait plus de c'est cris. Et puis .. si l'homme appelait un médecin, c'est qu'il n'était pas avec son père ... donc il ne constituait pas de danger .. ni de protection... Il le saisit par le col et le rammena vers lui ... lui disant seulement que tout allez bien et lui demandant de se taire. Sa voix était rauque. Sa faisait si longtemps qu'il n'avait pas "parlé". Il avait l'habitude de ne dire que quelques mots à son père. Lui demandant de le pardonné .. pour toute ses bétises.

Il continuait à appeler à l’aide même si c’était avec de moins en moins de conviction. Personne ne semblait entendre ou tout du moins écouter. Il osait à peine regarder son Seme déjà que le contact poisseux lui donnait les hauts de cœur mais alors s’il regardait cette couleur rouge il avait l’impression qu’il allait s’évanouir. Alors il avait légèrement levé la tête et regardait le plafond d’un blanc immaculé. Il sentit à peine son Seme bouger, par contre il entendit le bruit de sa boucle de ceinture. Il baissa les yeux et vit l’homme défaire la garrot.

« Vous ne devriez peut-être pas. Vous allez encore . . . » Il n’eut pas le temps de dire plus. Son Seme l’attrapa par le col et colla presque leur deux visages. JoAn eut vraiment peur à ce moment là. L’homme parlait avec une voix rauque comme s’il ne parlait jamais. Tout allait bien ? Se taire ?

« Mais vous ne pouvez pas rester comme ça. Vous allez avoir besoin de plusieurs point de suture et . . . vous avez besoin de sang. » En même temps, il n’était pas censé désobéir à son Seme mais . . . Est ce qu’il pouvait le laisser mourir dans ses bras ?

« Mais vous ne pouvez pas rester comme ça. Vous allez avoir besoin de plusieurs point de suture et . . . vous avez besoin de sang. » prtesta son Uke. Il s'inquiétait pour lui ? Ma foi ... étrange.

Raphaël avait juste besoin d'un bain .. pour nettoyer sommairement de tout ce sang. Puis de désinfectant. Peut-être une bande pour son bras si on le lui permettait ? Des points de sutures ? Qu'es-ce que c'est ? Ca ... il ne connaissait pas. Il avait toujours cicatrisé "à la sauvage".

Mais pour l'instant la seule chose qu'il désirait c'était de dormir. Dormir comme une masse. Histoire de reprendre des forces. Dormir, car il ne s'inquiétait pas ... ce n'était pas avec ce gabari que l'autre homme allait lui faire du mal. Oh, que non ! Et puis .. au pire.. Il avait l'habitude d'avoir mal. Il se laissa choir contre le uke ... bien loin de penser au dégoût qu'il pouvait avoir à la vue de tout ce sang. Lui tout ce qu'il désirait .. c'est de se reposer.

Son Seme ne lui répondit même pas et retomba dans les pommes. Du moins c’est ce qu’imagina JoAn. Il ignorait quoi faire. Appeler au secours ne servait à rien. Il fallait donc qu’il prenne les choses en main. Si son Seme avait été normalement nourri JoAn aurait été incapable de le bouger, mais là il était maigrichon. JoAn ne pourrait pas le soulever mais peut-être au moins le tirer . . . jusqu’à la salle de bain. Nettoyer les plaies, il y avait sans doute une trousse de secours quelque part. Il pourrait désinfecter et mettre des bandages sur les plus grosses plaies. De toute façon il pouvait rester ici à rien faire le regardant dormir et pisser le sang. Avec difficulté JoAn se mit à tirer son Seme, jusqu’au seuil de la pièce. Il du abandonner un peu l’inconnu pour reprendre son souffle et chercher dans quelle direction était la salle de bain. Lui ne supportait pas toute cette pénombre. Il profita du fait de repérer les lieux pour allumer toutes les lumières. Quand il trouva enfin la salle de bain, il retourna près du corps et se remit à le tirer avec difficulté, sur leur passage cela laissait plusieurs traces de sang, JoAn essayait de ne pas y penser. Mais une autre peur se mit à l’envahir, si le Seme mourrait on l’accuserait sans doute du meurtre, car il n’y avait personne d’autre ici. Bien qu’il se savait incapable d’infliger de telles blessures, ce ne serait peut-être pas aussi évident pour la police.

Lorsqu’ils atteignirent enfin la salle de bain, JoAn était en sueur et essoufflé, même maigre comme ça, il pesait son poids dis donc. Au prix d’un dernier effort, il réussit à caler le Seme contre le mur. Il attrapa une serviette et la mouilla copieusement d’eau tiède. Il nettoya méticuleusement toutes les plaies, tout le sang, sur le visage, les bras, le torse. En ce qui concernait le bas le Seme se débrouillerait tout seul quand il irait mieux. Puis avec la même application JoAn il désinfecta et posa des compresses comme il put. Voilà, il avait tout son possible maintenant il ne pouvait plus rien faire. Mais si il fallait vraiment attendre deux jours avant qu’on vienne vraiment leur ouvrir JoAn n’était pas sur que l’inconnu survivrait.

Il aurait fallu installer le Seme sur un lit ou du moins un matelas mais JoAn n’avait plus la force de le tirer. Il se nettoya lui même sommairement avec une autre serviette mouillée et quitta la pièce pour voir si au moins on leur avait laissé quelques affaires propres.

Il s'était endormi .. oui .. mais dès que le uke commenca à le trainait il se réveilla .. et succomba à la douleur qui le meurtrissait, s'évanouissant pour de bon cette fois ci. Il ne sentit pas les premiers soins, mais le désinfectant finit par le réveiller. Le faisant grimacer, les yeux à peine entrouverts.

Où était-il ? Le temps qu'il parvienne à ouvrir les yeux .. il était seul. L'autre était parti ? Tant mieux .. ainsi il ne risquait plus de punition. Mieux vaux prévenir que guérir ! Lorsqu'il voulut rammenner ses jambes contre lui, il s'appercut qu'elles n'avaient pas été soigné. Il tenta de se lever ... il fallait qu'il trouve la bibliothèque. C'était une idée fixe. Il se raccrochait à la seule chose qu'il connaissait et dont il avait l'habitude. Il n'avait pas le droit de dormir dans la salle de bain. Juste dans la bibliothèque. Près des livres. Et ... comme il avait été netoyer .. il ne les tacherait même pas !

IL parvint à se lever ... geignant de temps en temps. Ses jambes tremblait sous son poids ... et peut-être à cause de la faim aussi. C'est vrai que ca n'aidait pas. A vrai dire il ne se souvennait même pas de la dernière fois qu'il avait mangé. Mais ce n'était pas important ... La bibliothèque .. voila qui était important. IL fit un pas, puis un second. S'appuyant lamentablement au mur. Il finit par arriver au couloir. Drooite ou gauche ? Chez lui il fallait partir à droite ... alors il partit à droite. Parfaitement conditionner.

Et il se retrouva ... nez à nez avec l'autre homme. Le uke. Son uke.

Il était parti dans la direction des chambres. Il y avait deux chambres dans cette maison. Une avec un lit double que JoAn supposa être leur futur chambre et une chambre d’enfant. Dis donc les dieux semblaient vachement pressé qu’ils procréaient. Il leur donnerait pas ce plaisir.

JoAn entra dans la chambre avec le lit double et fut soulagé de voir qu’il y avait une valise à lui et une autre qui devait appartenir au Seme. Au moins ils pourraient ce changer et surtout dans son idée, mettre quelque chose sur le dos du Seme qui devait avoir froid. Il ouvrit d’abord sa propre valise et enleva ses chaussures, ses chaussettes et son pantalon. Puis par habitude, il attrapa une de ses salopettes, celle là était bleue marine et la passa en ne mettant rien en dessous. C’était comme ça qu’il se sentait à l’aise.

Une fois fait, il ouvrit l’autre valise et chercha un pull chaud pour le Seme. Il n’y avait pas grand chose comme vêtements mais il trouva enfin un pull à peu près convenable. Il le prit et sortit de la chambre pour se retrouver nez à nez avec le Seme. Celui-ci se tenait au mur, les jambes flageolantes. JoAn lui tendit le pull avec un geste lent, il espérait que le Seme n’allait pas encore lui sauter dessus. « Je vous aurez bien mit dans le lit, mais je n’ai pas la force de vous porter. » JoAn désigna la pièce de laquelle il sortait tout juste. « La chambre est juste là, allongez vous. Je vais voir si je trouve de quoi manger. »

Secoua la tête en entendant les paroles. De droite à gauche lentement. Tout tanguait, il ne fallait surtout pas qu'il accentut cela !

Une chambre ? Se couché ? Il était bizarre cet homme. Il le soignait .. puis lui proposait de faire quelques choses pour laquelles il se faisait punir. Étrange, vraiment étrange, même.

"bi ... bibliothèque ..."

murmura-t-il seulement alors que l'autre s'éloignait déjà, allant cherchait à manger. Raphaël lui avait récupére le pull ... s'était de vielle affaire. Il n'en avait pas beaucoup .. pour ne pas dire très peu. Juste de quoi ne pas crevé de froids en hivers.

L'homme étant derrière lui, il ne risquait plus rien en désobéissant .. n'es-ce pas ? Alors il continua. Arrivant das une pièce pleine d'étagère. Il ne savait pas où il était exactement mais il y avait quelques livres. Une dizaine tout au plus. Mais bon... Sans plus attendre il se laissa glisser dans un angle, le plus proche des ouvrages possibles et s'endormit. Il tait roulé en boulles, son pull serré entre ses bras contre son torse ... il n'avait plus la force de le mettre à présent.

JoAn vit bien le mouvement négatif de la tête que fit le Seme. Mais il crut que l’inconnu lui disait simplement qu’il ne voulait pas de son aide. Il partit donc, de nouveau à la recherche d’une pièce, la cuisine. Il n’entendit pas le murmure du Seme et décida de se dépêcher. La cuisine était fonctionnelle et plutôt spacieuse. Il était grand cet appartement. Est ce que c’était le Seme qui l’avait acheté ?

JoAn fouilla dans les placards et le frigo. Il se dit qu’il n’avait pas vraiment le temps de faire de la grande cuisine. Il fit donc quatre sandwichs, deux au fromage et deux au jambon, pour que le Seme puisse choisir. Il remplit également deux grands verres de jus de fruit et posa le tout sur un plateau.

Il retourna sur ses pas et alla dans la chambre qui était vide. Où était il passé ? Toujours le plateau dans les mains, il partit à la recherche du Seme. Il le trouva dans une pièce qui avait apparemment pour fonction de servir de bureau. Le Seme était recroquevillé dans un coin et s’était rendormit. JoAn s’accroupit assez loin en face de lui et fit glisser le plateau juste devant lui. « Mangez. Il faut que vous preniez des forces. » Même si en fin de compte ce n’était peut-être pas une très bonne chose pour lui que son Seme reprenne des forces. Il ne pouvait pas le laisser à mourir de faim, de froid et de douleur devant ses yeux.

Il papillona à instant des yeux. La lumière le blaissait... Il s'en serrait bien passait. Mais bon ... Son uke était en face de lui, et lui dit cela :

« Mangez. Il faut que vous preniez des forces. »

Il le vouvoyez ... chose étrange pour Raphaël. Et parlait de manger... mais... mais il n'en avait pas le droit ! Seul son père pouvait décider de la fin de sa privation, non ? Oui... mais son père n'était plus là. Perdu au milieu des règles qu'on lui avait apprises de force et qu'il ne pouvait plus respecter, il choisit d'abandonner.

Il se redressa légèrement, le pull toujours plaqué contre le torse, et se murmura : "... j'ai pas le droit ..."

Pour lui c'était très clair. Il lui signifiiait qu'il n'avait pas le droit de mangé, mais pour l'autre homme cela devait être bien moins simple ^^

Sans s'en occupé davantage, Raphaël se recroquevilla davantage ans son angle, prennant soin de ne pas le regarder en face ... Il ne bougeait plus. Pour lui il était clair que le uke refusait qu'il s'endorme. Alors il tentait de rester conscient.

Il n’avait pas le droit ? Pas le droit de manger ? « Ecoutez, nous ne sommes que tout les deux ici. Il faut attendre que quelqu’un vienne nous ouvrir pour qu’on puisse vous conduire dans un hôpital. Cela risque d’être un peu long alors il faut que vous mangiez. » Oui d’un sens il n’avait pas vraiment envie que l’homme s’endorme. JoAn avait tellement peur qu’il ne se réveille jamais.

JoAn avait remarqué que la lumière indisposait le Seme. « Ecoutez, si vous mangez au moins un sandwich j’éteindrais la lumière. » Il ne savait pas pourquoi il avait l’impression que comme ça il aurait plus de chance. « Et si vous mangez deux sandwichs ou plus je vous soignerez les jambes comme j’ai fait avec vos bras et votre torse. » Espérons que cela fonctionne parce que l’inconnu semblait tellement maigre que c’était à ce demander la dernière fois qu’il avait mangé.

Pour montrer que tout irait bien, JoAn tendit les bras et attrapa un des verre et un sandwich. Il croqua avec appétit dans son sandwich mâcha et avala avant de prendre une grande gorgée de jus de fruit. Il avait fait tout ça en observant les gestes du Seme espérant qu’il l’imiterait.

"Personne ne viendra ouvrir. Et c'est quoi au juste un "ôpitale" ?"

Dans ses livres il n'avait jamais vu se mot. Son père avait enlevé tout ce qui pouvait contenir des indications médicales pour éviter qu'il ne se soigne facilement. Le concept d'hôpital était donc totalement étranger au jeune seme.

Raphaël écouta attentivement le deal que proposait le uke. Il éteindrait la lumière ? C'était tout ce qu'il désirait. Le soignait ? Non. Non, il ne voulait pas qu'on le touche. Donc non ! Pas question, même !! L'autre mangea à nouveau ... apprivoisant lentement l'animal sauvage qu'était devenu Raphaël.

La main pale et tremblante saisit un des sandwichs au jambon et le ramenna préciitament contre son torse. Avec lenteur tout en surveillant le uke il porta la nourriture à sa bouche. Machant lentement. Mais tout tourner .. il ne tiendrait pas bien longtemps encore. Mais pour ne plus avoir la lumière il continua. Mastiquant lentement et avalant petit à petit. Tout en faisant cela il lassait de temps en temps un regard appeuré vers la porte. Son père allait arrivé pour le punir .. n'es-ce pas ? Il allait venir ... et le protéger de cette peur de l'inconnu.

Personne ne viendra ouvrir confirma le Seme. Comment ça personne allait ouvrir ? Mais Si on finirait bien par leur ouvrir la porte. De toute façon il y avait des personnes qui devait lui apporter tout son matériel de poterie. Et puis on ne pouvait pas les garder séquestrer indéfiniment. Il ne put pas y réfléchir plus longtemps car son Seme lui demanda ce qu’était un hôpital. JoAn cacha son étonnement et essaya de répondre simplement. « Un endroit où on guérit les gens. Ils vous enlèveront la douleur. » Du moins l’espérait il.

Même si ce n’était pas encore avec un comportement normal, JoAn fut soulagé de voir que l’inconnu attrapait un sandwich. Il le regarda manger lentement et s’approcha un petit peu. Il attrapa l’autre verre plein et le tendit au Seme. Il fit même glisser encore le plateau plus près pour faire comprendre qu’il pouvait vraiment manger. Mais qu’est ce qui était arrivé a cette personne pour qu’elle soit ainsi.

JoAn décida de ne pas perturber l’inconnu plus longtemps. Il alla à la porte et éteignit la lumière. Il ne voyait plus qu’une ombre recroquevillé. « Je m’appel JoAn. » dit il doucement. « Je laisse la porte ouverte si vous avez besoin de quelque chose appellez moi. »

JoAn quitta la pièce et retourna à la cuisine, il espérait que l’inconnu mangerait les trois sandwichs. Il fouilla à nouveau un peu partout, trouva saut serpillière et balais et parti nettoyer tout le sang un peu partout.

Un hôpital c'est un endroit où on a pas mal. Voilà ce que compris Raphaël ^^ Donc un hôpital s'était une bibliothèques puisque son père ne le frapper jamais dans la bibliothèque ! Après 12 ans de torture quotidienne .. On ne pouvait pas lui en vouloir pour avoir se genre de raisonnement mais bon.

Lorsqu l'autre lui tendit le verre il le regarda méfiant, avat de le prendre du bout des doigts pour le poser par terre. Ne sachant qu'en faire.

A peine le uke éteignit la lumière que Raphaël s'arrêta de magner. Logique simple pour lui. S'il était récompensé, c'est qu'il avait fait ce qui était demandé ... S'il continuait .. il outre passerait ses droits et serait donc puni. Et puis .. rien que l'idée d'une punition lui noué l'estomac et il n'vait vraiment plus faim.

L'individu lui parla un petit peu... Lui donnant son nom. Raphaël ne répondit pas, comme la politesse le voulait .. car son père ne supportait pas de l'entendre ... ce nom ... Raphaël.

« Je laisse la porte ouverte si vous avez besoin de quelque chose appellez moi. » dit-il ensuite.

A peine fut-il partit, que Raph se détendit avec un soupir de soulagement. Et sans plus attendre il s'endormit ... le tissu de son pull toujours plaqué contre son torse.

Premier réflexe fut d’ouvrir toutes les fenêtres et tout les volets sauf ceux du bureau pour pouvoir laisser le Seme dormir. Il passa presque deux heures à tout nettoyer étant obliger parfois de carrément se mettre à quatre patte et frotter avec le côté vert d’une éponge aux endroits où le sang avait le plus coaguler. Aucun bruit ne sortit du bureau pendant tout ce temps. JoAn espéra seulement que l’inconnu avait mangé et bu assez pour être repu.

En passant dans les pièces il avait enfin trouver un téléphone. Malheureusement il n’y avait aucune tonalité. JoAn aurait pourtant eut besoin de parler à son père, mais cela ne lui était pas encore vraiment permit apparemment.

Que pouvait il faire maintenant ? Il fallait sans doute laisser dormir l’homme même si l’idée qu’il ne se réveille pas terrifiait JoAn. Pourquoi le Seme avait préféré se terrer dans un coin du bureau que plutôt s’allonger dans un lit. C’était à se demander si l’homme n’était pas un Uke plutôt. Un Uke martyrisé par son Seme.

JoAn retourna silencieusement dans le bureau et s’approcha un peu juste pour voir si l’homme respirait encore. Bon il y avait une respiration profonde donc il était encore en vie. Son regard se baissa et JoAn poussa un petit soupir en voyant que l’homme n’avait même pas fini le premier sandwich mais il laissa tout, peut-être qu’il aurait faim à son réveil. JoAn quitta à nouveau la pièce et alla dans la chambre. Rangé et méticuleux, il plia et disposa soigneusement ses vêtements et ceux de l’inconnu dans l’unique armoire. Chacun son côté.

Raphaël devait en effet ressemblait à un uke comme ça, repliait sur lu même ... et blessé. C'était effectivement un être martyrisé par un seme plus fort que lui. Mais une fois relevait, on pouvait voir dans son corps toute les caractéristiques d'un seme ... il était un peu plus grand que JoAn, maLgrès la malnutrition évidente dont il avait fait preuve. Ses muscles était fin, mais puissant. Il le serait davantage encore lorsque qu'il se serait un petit peu rétabli. Tout cela allié à sa résistance sans limite ... et voyait le parfait seme qu'il pouvait constitué.

Mais bon, revenons sur Terre, pour voir tout cela il faudrait qu'il soit capable de se rétablir correctement. Et ca resté encore à prouver.

Il se réveilla doucement papillonant des yeux, et appréciant la douce obscurité qui semblait le protéger. Il se leva doucement .. testant ses muscles les un après les autres. estant la douleur que lui procurait ses courbatures ... et vérifiant qu'aucun de ses muscles n'étaient froissés. Une fois tout vérifié ... il voulut se rendre jsuqu'à la salle de bain. Histoire de soigner ses jambes aussi. Mai à peine avait-il franchit la porte de la bibliothèque qu'il comprit. La lumière était chaude. Tamisé certe, mais chaude. Il fallait qu'il fasse atention. Là sa allait encore, mais s'il restait devant une fenêtre, où un endroit où l'n pouvait voir le soleil .. directement. Il allait rapidement attrapé des coups de soleil et souffrir. C'était pire que s'il était enfermé à clef.

Craignant le soleil comme son père le lui avait appris il recula dans la bibliothèque .. dont les volets était bien heureusement fermés.

Enfermés à clef ils l’étaient et JoAn avait cherché un moment un moyen pour tenter de sortir ou communiquer vers l’extérieur sans succès. Ils étaient au moins au 7 ou 8ème étage.

JoAn s’était donc mit un peu à flâner dans l’appartement cherchant quelque chose à faire. Il entendit enfin du bruit provenir du bureau. L’inconnu se réveillait enfin. Il avança prudemment dans le couloir ne voulant pas faire peur au Seme. Il comprit de suite qu’il hésitait à sortir. Il hésitait à cause de lui ?

JoAn s’avança un peu plus mais très doucement, surprendre le Seme n’était pas le mieux. C’est pour cette raison qu’il avait avancé, pour se montrer. « Vous voulez que je m’éloigne ? Vous voulez quelque chose ? » Il n’arrivait pas à comprendre les réactions de cet homme. Ni comment lui venir en aide.

A la question de son uke, Raphaël secoua simplement la tête de droite à gauche. Oui, il voulait la pénombre ... mais il n'aimait pas parler. Et surtout pas donner l'un de ses principaux points faibles si facilement !

Alors, il ne dit rien .. tout simplement ! Et retourna das le bureau sans plus répondre au question de l'autre. Là il prit un des livres, s'essuyant une nouvelle fois au paravant et se glissant sous la fenêtre se mit à lire grace au zone plus clair.

C'était un coup a prendre car il fallait que le livre soit exposé à la lumière ... mais pas ses mains ^^ De nombreuses fois, trops absorbés dans sa lecture il ne s'était pas appercu de la brulure immédiatement.

Sa peau ... n'avait vraiment pas l'habitude du soleil. Ce qui était quand même idiot pour son uke .. qui lui .. semblait aimé ça .. le soleil.

Il commenca donc sa lecture sans plus se soucié de JoAn que ca.

Et encore une fois le Seme eut une réaction anormale. Il fit un non de la tête avant de retourner dans le bureau. Pourtant il y avait à peine quelques minutes il donnait l’impression de vouloir sortir. Un peu peiné, JoAn repartit vers la chambre, il s’allongea et craqua. Il avait tenu jusqu’à maintenant mais il s’était passé tellement de choses . . . .Auxquelles il ne s’attendait pas du tout.

La tête enfouit dans l’oreille pour que les sons de ses pleurent n’arrivent pas aux oreilles du Seme. Il se mit à pleurer de tout son saoul mouillant abondamment l’oreiller. Il extériorisait enfin tout il pleurait la peur horrifiante qu’il avait eut quand il était arrivé. Il pleurait la douloureuse séparation d’avec son père.

Qu’allait il devenir ici enfermé seul avec cet homme ? Une peur insidieuse monta en lui. Le Seme était il violent ? Il était trop faible pour l’instant pour représenter une menace mais est ce que quand il irait mieux il ne deviendrait pas violent ? Le moment où le Seme l’avait agrippé remonta à sa mémoire et JoAn commença à avoir de plus en plus peur. Parce qu’il ne voyait qu’une seule explication possible à toutes les marques et blessures du Seme. Le Seme c’était sans doute débattu contre le même genre d’homme baraqué qui l’avait accompagné ici.

Donc lui non plus n’avait eut aucune envie de le rencontrer et aucune envie de vivre avec lui. JoAn accusa le coup. Il se reprit lentement ses sanglots s’espaçant puis s’arrêtant. JoAn essuya son visage. Très bien !! Il essaierait donc de vivre chacun de leur côté. C’était mieux, non ? JoAn alla à la salle de bain et se passa un coup d’eau froide sur le visage. C’est là qu’il réalisa que le Seme n’avait toujours pas nettoyé les plaies de ses jambes.

Il retourna à la chambre, avoir quelque chose à faire l’aider à ne plus penser. Il attrapa un pantalon du Seme et un caleçon. Il retourna à la salle de bain et dessus posa un gant et un savon. Il mit également quelques compresses. Puis il remplit une bassine d’eau tiède et alla devant la porte du bureau qui était resté ouverte. Chacun de son côté, JoAn resta au seuil il posa le tout par terre et fit glisser le plus qu’il put vers l’intérieur en étendant ses bras sans rentrer dans la pièce. Puis il repartit aussi silencieusement qu’il était venu. De toute façon le Seme ne voulait pas lui parler.

Raphaël ne se sentait pas bien mais à alors pas bien du tout ! Il vit une cuvette d'eau être doucée dans la pièce. Son uke s'occuper de lui ? ... Étrange ...

A coté de la bassine il y avait du tissu. Quoi exactement ... il n'en savait rien. Un brusque courant d'air traversa l'appartement, faisant claqué l'un des volets qu'avait ouvert JoAn. Et Raphaël ne put retenir un cri ! Le vent .. il savait ce qu'il en avait lu. Mais rie nni personne ne le décrivait réellement dans un roman. Le vent .. sa soulevait les cheveux. Comme lui quand il attraper l'une de ses mèches ?

Les courants d'air frais qui le carressèrent ensuite, provoquant mille et un frissons dans ses membres engourdis, achevèrent de le terrorisé. Il ne comprennait pas de quoi il pouvait s'agir.

Sans plus hésitait il se précipita hors de la pièce. JoAn ne lui avait pas fait de mal. Il l'avait soigné .. nourrit .. et vétu. Ici, c'était sa seule protection. Il rentra dans une zone fortement éclairé sans même s'en souciait. Son uke était là !

Il se précipita contre lui. Enfouissant sa tête dans le cou de l'autre. S'il avait pu il aurait grogné contre cette étrange menace inconnu que constituait le vent pour lui. Son bond contre le uke les avait menné droit au sol. Et Raphaël s'accrochait à lui comme à une bouée de sauvetage. Sans s'occuper des apparences ...

Sa peau elle, ainsi exposait, commencait à rougir fortement. Le soleil révélait sa paleur extrème de facon étonnante ... la brulant sans pitié. Mais Raph n'en avait que faire, il avait peur du vent. Il faisait autant de bruit son père en colère ... alors il avait rejoins sa protection. Dans se monde qui lui était inconnu. Tanpis s'il souffrait du soleil.

[ désolée .. post étrange ^^" ]

[ ]

Le claquement de volet et le cri de peur que poussa le Seme firent sursauter JoAn. Il était là en plein milieu de la chambre, une main sur le cœur essayant de calmer les battements de son cœur. Il n’était pas encore remit qu’il entendit des pas de courses arriver dans sa direction. Il se retourna au moment ou le Seme arrivait dans la pièce et se jetait sur lui.

JoAn poussa un cri de peur alors qu’ils tombaient à la renverse. Son premier réflexe fut d’essayer de se dégager. « Ne me faites pas mal. » supplia t il. Mais il se rendit compte que l’étreinte n’avait rien de menaçante et il semblait que le Seme était aussi terrorisé que lui. Il le laissa donc se blottir contre lui, JoAn ne bougeait plus. Il se demandait ce qu’ils allaient devenir.

« Moi aussi j’ai eut peur quand le volet à claquer. » avoua JoAn. Il ignorait que le soleil était entrain de cramer la peau blafarde du Seme, mais il savait que les tremblements du corps pouvaient avoir deux significations la peur et le froid. Et cela ne l’étonnait pas vu dans quel état il était que le Seme ait froid.

JoAn lentement et sans se dégager de la prise du Seme, tendit le bras et attrapa la couverture qui était sur le lit. Il tira un moment le tissu recouvrant au fur et à mesure le corps du Seme. Quand tout le corps du Seme fut recouvert de la couverture sauf le visage, JoAn posa ses deux mains dans le dos du Seme. Il l’aurait bien frictionner pour le réchauffer plus vite mais vu l’état de son corps cela risquait de lui faire mal. « Comment je peux vous aider ? » demanda doucement le Uke.

JoAn était ... étrange. Voila ce que pensa notre Raphaël. Il avait le pouvoir de provoquer les punitions de son père, chose non négligable pour le seme. Pourtant il le craignait, sortant des phrases comme : « Ne me faites pas mal. »... Finallement, Raphaël conclua que le uke avait oublié qu'il avait la protection du père de Raph. Puisqu'il avait peur. Il l'avait avoué. Le seme, lui n'avait jamais peur lorsqu'il était avec son père. C'était sa torture et sa protection en même temps.

Pour le seme, JoAn était cruel. Ouvrant les volets, se mettant en pleine lumière, le séparant de sa protection. Mais il eut une action qui le fit frémir.

Même s'il considérait son père comme une protection, ce dernier n'avait jamais eut un geste tendre ou doux pour lui. JoAn lui, vennait de le protéger du soleil avec la couverture. Et comme son visage était enfoui dans son cou. Il ne souffrait plus. C'était peut-être quelques choses d'étonnant. Mais c'était le premier geste de bonté qu'il recevait depuis ... depuis douze ans.

« Comment je peux vous aider ? » demanda JoAn, achevant de confirmer l'idée d'une réelle protection dans l'esprit du seme.

Seme qui s'accrocahit desespérement à la chemise de JoAn. Demandant implicitement qu'il reste là, et profitant de la chaleur. Puis il essaya tant bien que mal de lui expliquer ... la protection qu'il avait tant besoin.

"Pars pas ..." parvint-il seulement a murmuré de sa voix enroué au possible.