L'appartement de JoAn et Raphaël

Et ce fut la catastrophe. Encore une fois, il avait oublié que Raphaël ne supportait pas d’être seul dans une pièce. Raphaël l’agrippa et le cogna contre le mur, JoAn poussa un cri de surprise et fit tomber le verre d’eau qui se déversa sur le parquet. « Oh pardon !!! » supplia JoAn tout en sanglotant. Il avait eut un peu peur mais surtout il s’en voulait d’avoir encore effrayé Raphaël.

JoAn ouvrit la main où se tenait les deux gélules. « J’étais partie chercher des médicaments pour que tu n’aies plus mal. » JoAn se serra à nouveau contre Raphaël et murmura inlassablement. « Je partirais plus. Je partirais plus. » Il n’avait jamais voulu effrayer Raphaël et à chaque fois les réactions du Seme lui transperçait le cœur.

JoAn n’en oublia pas pour autant la douleur de Raphaël. Se doutant qu’ils n’allaient pas bouger pendant un moment et vu qu’ils avaient renversé l’eau. JoAn posa une gélule dans sa bouche et réclama un baiser à Raphaël. Doucement, il tenta de forcer la barrière des lèvres. Quand ce fut accepter par le Seme, JoAn embrassa tendrement Raphaël avant de faire glisser la gélule de sa bouche à celle de Raphaël. Il attendit d’être sûr que le Seme ait gobé la gélule et alors seulement là, il stoppa le baiser. Il prit la deuxième gélule et recommença l’opération.

Raphaël tremblait de tout ses membres. Peureux comme jamais, les paroles du uke ne le rassurèrent malheureusement guère. Il les lui avait déjà dites .. et il était quand même partit. Les larmes ne ravinnaient pas ses yeux mais ce tenaient prêtes aux bords de ses yeux. Les explications de JoAn elles, par contre le rassurèrent davantage. Il était partit pour lui. C'était déjà ça de gagner ... Il ne partait pas pour rien.

Et la surprise, JoAn goba une gélulle et demanda l'accès à ses lèvres avec sa langue. Le contact était .. étrange ... agréable ? Oui. Oui, il était agréable. Voulant satisfaire son compagnon, le seme ouvrit la bouche. Lui donnant tout l'accès qu'il semblait désirait. Il acceuillit ainsi la pillule, l'avalant sans faire d'histoire .. puisque c'était lui qui la lui donnait. Ca ne pouvait pas faire de mal, non ?

A son grand regret, à peine la gélule avalée .. le baiser pris fin. C'était le premier 'vrai' baiser de Raph ... mais il aimait ça. Il se fit une joie d'ouvrir la bouche pour la seconde fois. Et joueur, commenca un 'ballet' avec la seconde langue, en gardant entre elles deux le médicament .. non avalé. Puisque le baiser cesser lorsqu'il l'avalait. Il n'avait qu'à la gardé dans sa bouche ! Devant le goût devenant petit à petit acre, il dut tout de même se résoudre à la laisser entré dans sa gorge .. en direction de l'estomac. Dès que le baiser se termina, le seme se recolla à lui. Calin.

Pour JoAn aussi c’était son premier vrai baiser, mais il n’oubliait pas son but premier qui était de faire avaler les gélules à Raphaël. Il fut agréablement surpris de voir que le Seme se laissait faire très facilement et avalait les médicaments sans poser de question.

Le deuxième baiser fut plus long et JoAn put un peu se rendre compte que c’était leur premier vrai contact d’amoureux. Des petites rougeurs apparurent sur ses joues et le baiser se termina. Raphaël se blottit dans ses bras comme hier et JoAn s’installa plus confortablement pour le garder contre lui.

« Je ferai attention, de toujours t’emmener avec moi quand je partirais. » dit doucement JoAn. « Mais . . . Je croyais que tu te sentais en sécurité dans la bibliothèque. » Oui c’était ce qu’il avait cru comprendre, que Raphaël s’y sentait bien, au point peut-être de pouvoir y rester seul.

« J’aimerai au moins que tu te sentes en sécurité dans notre maison. Qu’on puisse y circuler ensembles librement. » Que Raphaël se sente en sécurité dans tout leur appartement était un minimum que JoAn allait tout tenter pour y arriver.

« Je ferai attention, de toujours t’emmener avec moi quand je partirais. » Raphaël lui sourit tendrement, et déposa ses lèvres sur sa joue. Reenant toujours ses larmes. Il avait eut bien trops peur ses dernière 24 heures. Alors même s'il se sentait en sécurité, tout relative, dans la bibliothèques, il ne pouvait pas s'empêcher de chercher la présence du uke.

« J’aimerai au moins que tu te sentes en sécurité dans notre maison. Qu’on puisse y circuler ensembles librement. » repris finallement JoAn. Mais il ne parviendrai pas à son but .. En tout cas pas tant qu'il n'aurait pas réussi à comprendre de quoi le seme avait si peur. De l'inconnu oui, mais avant tout de son père ... et de la douleur. Pour l'inconnu, il apprennait au fur et à mesures ... parvenant petit à petit à se mettre en confiance.

La voix tremblotante de Raph s'éleva doucement, murmurant juste : "je suis désolé" tout en fourrant son visage dans le cou tiède.

« Ce n’est pas ta faute. » répondit doucement JoAn « C’est moi qui doit prendre soin de toi pour le moment. » Et JoAn prenait ce rôle à cœur. « Les médicaments vont atténuer la douleur bientôt. » Et JoAn espérait également que cela assommerait un peu Raphaël pour qu’il se repose encore. C’était ce qu’il fallait le plus au Seme que son corps et son esprit ait du repos.

JoAn laissa un moment Raphaël contre lui, la tête dans son cou. Il ne bougea pas laissant Rapahël se rassurer et se calmer. Puis doucement pour ne pas faire sursauter Raphaël, il parle doucement. « On va faire à manger ? Je vais t’apprendre à faire cuire des pâtes, tu veux ? »

JoAn se releva doucement et prit la main de Raphaël, celle sans plâtre. « Tu vas voir c’est facile à faire et c’est très, très bon à manger. » Il tira doucement sans forcer pour montrer qu’il n’imposait pas, et l’amena dans la cuisine. JoAn ouvrit un placard et sortit une casserole. Il la donna à Raphaël. « Il faut la remplir d’eau, à moitié . . . Et moi je vais allumer le feu. »

« On va faire à manger ? Je vais t’apprendre à faire cuire des pâtes, tu veux ? »

La voix de JoAn était douce, le seme aimait l'entendre. Mais il parlait encore une fois de manger. Le coeur las, il se dit qu'il avait sans doute faim. Puis sourit en se disant qu'il allait l'aider à préparé à manger .. pour lui. Raphaël avait mangé il y a pas longtemps. Ok, il avait tout re-vomi.. Mais sa ne comptait pas pour lui. De la nourriture était entré dans son corps ... Il n'en ferai pas re-rentrait avant ... un ou deux jours. En règle générale, lorsqu'il ne supportait pas la nourriture son père était plus clément, le nourrissant le lendemain ou le sur-lendemain. Raph avait donc, très logique, décidait de suivre ces consignes. Jusqu'à ce qu'on lui explique qu'elle n'était pas bonne il ferrait comme ça. Peut-être avalerait-il quelques petites choses pour faire plaisir à JoAn... Mais il les ferai vite sortir de son corps.

JoAn se releva lentement. Le seme appréciait la tranquillité de ses gestes au plus au point. Et il lui donna sa main, sans faire d'histoire, toujours rassurer par ce genre de contact.

« Tu vas voir c’est facile à faire et c’est très, très bon à manger. » Et il l'emmenna jusqu'à la cuisine où il lui sortit une casserole et la lui donna. Avec pour seule explication :
« Il faut la remplir d’eau, à moitié . . . Et moi je vais allumer le feu. »

Il fronca les sourcils, réfléchissant. Il l'avait déjà vu faire ... Ce n'était évident de tout trouver dans la pénombre comme ça. Mais il parvint à allumer le robinet. Sursautant face à la pression trops forte. Mais finalement, il parvint à remplir la casserole jsuqu'à sa moitié.

Pour JoAn, c'était peut-être simple. Mais pour Raphaël ... Il connaissait le concept de 'moitié' grâce aux livres de maths. Mais il avait encore du mal a tout comprendre. Le uke lui demandait soudain de mettre en application ce qui lui semblait encore totalmenet abstrait quelques minutes auparavant ... et cela sans explications. Il avait beau être doué .. il avait du mal.

Lorsque le feu jaï sur le côté, allumé par JoAn. Le seme ne put retenir un mouvement de surprise, lachant la casserole qui s'écrasa dans l'évier, lachant une partie de son contenu.

Son père lui avait appris .. violament .. que le feu .. ca brulait. Depuis il le craignait comme la peste. Et tout concentrer qu'il était sur sa casserolle il n'avait pas entendu la fin de l phrase .. stipulant le feu ^^ Il regarda JoAn effaré. Comme s'il vennait de détruire la moitié de l'appartement.

Non il n’avait pas forcément très faim, mais il voulait aider Raphaël. Et il pensait que avoir une vie normale rapidement avec trois repas par jours aiderait Raphaël. Malheureusement il ignorait que les séquelles étaient si importantes chez le Seme.

Tout content de voir Raphaël, se mettre à faire des gestes normaux. Il regarda un instant le Seme mettre l’eau dans la casserole avant d’allumer le feu. Et la catastrophe. Il avait fait peur à Raphaël. Il n’avait jamais vu du feu ou quoi ? JoAn éteignit immédiatement le feu et alla doucement vers le Seme. « Je . . . Je vais trouver autre chose pour chauffer l’eau. » Raphaël avait l’air tellement apeuré que JoAn lui prit doucement le bras et l’éloigna de la cuisinière. Il le fit asseoir doucement sur une chaise. « Plus de feu. Promis. »

JoAn retourna près de l’évier remit un peu d’eau et décida d’utiliser la plaque électrique. C’était plus long mais cela fonctionnait aussi bien. « Raphaël ? Dis moi, tu peux me décrire le déroulement d’une de tes journées avant que tu me rencontres ? » Le Uke commençait à se poser des questions. Il y avait quelque chose qu’il n’osait pas imaginer qui était arrivé à Raphaël.

JoAn promit de ne plus faire de feu, et le rassura de ses bras. Sans hésiter, le seme enfouie sa tête contre son ventre, dans un cocon de chaleur. Il s'excusa d'une petite voix pour avoir laisser tomber la casserole dans l'évier...

Mais pour toute réponse le uke l'abandonna sur la chaise où il l'avait mis, faisant chauffer l'eau lui-même. Raphaël l'observa .. peiné. Et la question fatidique tomba ... Ce qu'il faisait de ses journées. Et bien .. Il était dans la bibliothèque .. et il lisait. Ce fut d'ailleur ce qu'il lui dit.

Il ne précisa cependant pas .. mais comme il était très méchant ... Son père vennait souvent pour le punir. Il ne le punissait jamais dans la bibliothèque. Non. Il l'ammenné dans une autre pièce... Pour des punitions .. variées.

"Oui" murmura-t-il pour lui-même "Je lisais et .. quand c'était possible je dessinais ! Ou j'écrivai si j'avais assez de papier !!" s'exclama-t-il heureux à ce souvenir.

« Mais tu n’as pas à t’excuser Raphaël. » murmura doucement JoAn alors que le Seme avait enfoui son visage contre lui. Le Uke passa une main douce dans le dos. « Tu sais de quoi j’ai peur moi ? » JoAn prouva un peu et ayant un frissonnement de dégoût, rien dit penser cela le mettait dans tout ces états. » Tu sais toutes ces bêtes qui rampent. Les araignées, les cafards. Tu pourras me protéger de ces horribles trucs ? » Remettre confiance Raphaël en le faisant le protéger. Mais malgré tout ce n’était pas un mensonge il détestait tout ces trucs rampants.

Puis il se décida à s’éloigner pour faire chauffer l’eau et demanda gentiment ce que le Seme faisait de ses journées avant. Raphaël sembla s’assombrir puis redevenir beaucoup plus heureux qu’il ne l’avait jamais vu. JoAn sourit avec tendresse. « Tu auras toutes les feuilles et tout les crayons que tu veux. » promit il. « . . . mais tu ne faisais rien d’autre ? » demanda JoAn pour en savoir un peu plus. « Tu ne quittais jamais la bibliothèque ? »

JoAn sentit que ses questions inquiétait le Seme. JoAn retourna près de Raphaël et le laissa à nouveau plongé son visage contre lui. « N’ai pas peur. Tu as confiance en moi ? Tu peux tout me dire. Je ne laisserais plus rien ni personne te faire du mal. Qui t’a fait mal ? Qui t’a empêché de te nourrir convenablement ? Tu peux me le dire. On est que tout les deux et je ne te trahirai jamais. Je ne répèterais jamais à personne. » En disant tout ça, JoAn réalisa que la personne qui avait fait autant de mal à Raphaël avait du également le culpabiliser énormément. « Ce n’est pas toi le méchant. Le méchant c’est celui qui t’a fait ça. Tu n’as rien fait de mal. »

[ désolée pour le retard ^^ ]

Raphaël arriva à sourrire lorsque son uke lui parla de sa phobie. il trouvait sa mignon ^^ Il hocha de la tête en souriant ainsi, pour confirmer que oui .. il le protégeré. Contre les insectes .. oui. Mais aussi contre tout ce qui était plus fort que JoAn. Raph ne laisserai personne lui faire du mal. C'était une certitude.

« Tu auras toutes les feuilles et tout les crayons que tu veux. »

A cette phrase les yeux du seme s'éclairèrent. Des feuilles et un stylo .. Il ne lui en fallait pas plus pour le rendre heureux. Et on lui offrait tout ça .. plus JoAn. Jeune homme doux et attentionné pour lui. C'éait comme miraculeux .. Mais les questions reprirent, l'assombrissant. Le uke dut s'en rendre compte, car il laissa Raph le blottir une nouvelle fois tout contre lui.

Mais .. il continua à poser des questions. A affoler Raph ... qui n'était pas près pour dire tout cela.

"Qui t’a fait mal ? Qui t’a empêché de te nourrir convenablement ? Tu peux me le dire. On est que tout les deux et je ne te trahirai jamais. Je ne répèterais jamais à personne. »

Le seme commenca à s'éloigner de JoAn. Le regardant avec effarement tout en regardant autour de lui. Comme si c'est paroles risquait de l'attirait .. Lui, son père. Ses mains commencait à trembler lorsque l'autre repris une nouvelle fois la parole ..

« Ce n’est pas toi le méchant. Le méchant c’est celui qui t’a fait ça. Tu n’as rien fait de mal. »

Toujours tremblant Raph bredouilla ...

"Si .. j'étais un mauvais fils ... Je n'aurais jamais été punis si je ne faisait pas tant de bétise. Il ne voulait pas me punir."

Il répéta sa tout en reculant, comme si le danger vennait du uke ...

Raphaël avait été tout content quand il sut qu’il aurait feuilles et crayons à volonté. Par contre il s’assombrit de suite quand JoAn commença à poser des questions. Il recula même comme si le Uke devenait une menace. « N’aies pas peur, Raphaël. » fit doucement JoAn. Il comprit vite que Raphaël parlait de son père. JoAn décida de ne pas avancer pour ne pas effrayer le Seme. « Je suis sûr que tu étais un très gentil fils. Ton père était juste trop sévère. » Il ne fallait dire de suite que le père était un monstre car Raphaël ne l’accepterait pas.

JoAn mit la main dans sa poche et sortit la clef que Raphaël avait serrer avec tellement de conviction hier. « La porte est fermée à clef. » expliqua JoAn. « Il n’y a que cette clef, Raphaël. Personne ne peut rentrer si je ne le veux pas. Ici nous sommes en sécurité. Je ne laisserais jamais rentrer quelqu’un qui te veux du mal. Tu comprends ? » JoAn tendit les bras vers Raphaël espérant qu’il veuille à nouveau se blottir contre lui. « Je ferais tout pour que plus personne ne te fasse du mal. Je suis sincère Raphaël. »

Les paroles de JoAn, le calmèrent un petit peu. Enfin .. pas vraiment leurs contenus respectifs, mais le ton de la voix, et le fait qu'il n'avance pas. Lui ne dit rien, continuant à trembler doucement.Il avait envie de se précipité contre lui, et ... et de tout lui dire. Mais ça semblait tout simplement infaisable.

« La porte est fermée à clef. » expliqua alors JoAn. La porte était fermé à clef. D'accord ... mais ce n'était pas lui qui avait la clef.
« Il n’y a que cette clef, Raphaël. Personne ne peut rentrer si je ne le veux pas. Ici nous sommes en sécurité. Je ne laisserais jamais rentrer quelqu’un qui te veux du mal. Tu comprends ? »
Oui, oui il comprennait. D'ailleur ses tremblements s'espacait petit à petit. Et lorsque JoAn tendit les bras vers lui ... il n'hésita pas une seule seconde de plus il s'y précipita, les larmes coulaient le long de ses joues ... Et quelques part, au fond de son coeur, il se dit 'le cauchemard est finis.
« Je ferais tout pour que plus personne ne te fasse du mal. Je suis sincère Raphaël." ce à quoi il répondit "Je te .. fait confiance ..."
C'était bien une première pour lui, mais il se sentait si bien entre ses bras tiède. Comme dans un cocon.Ce qui ne l'avait pas empêcher d'attrappé la clef lorsqu'il était venu contre lui. Se protégeant un peu lui-même. Le métal froid était serré contre son coeur. Il aurait voulu rester toute sa vie comme ça. La protection de son corps par la maison ... tout contre son coeur. Et la protection de son coeur ... l'entourant avec douceur. Il posa un bisou sur les lèvres du uke et posant sa tête sur son épaule lui murmura sur le ton de la confidence "Je préfère habiter ici" C'était idiot ? Logique ? Qu'importe ! Cette seule phrase trahissait pour lui, toute la confiance qu'il avait placé en JoAn.

Ses paroles eurent l’air de rassurer Raphaël, mais ce qu’espérait JoAn, c’est qu’un jour il arrive complètement à le mettre en confiance. Il ouvrit les bras et Raphaël vient s’y blottir. Il dit même qu’il avait confiance en lui. JoAn sourit doucement et laissa le Seme prendre la clef. JoAn se laissa glisser par terre tenant avec tendresse le Seme. Il répondit au baiser avec le même tendresse. Il retira ses bras de Raphaël un petit moment et passa ses bras sur sa nuque. Il ouvrit la chaîne qu’il portait au cou. C’était un simple bijou en argent.

Doucement en laissant la clef dans la main de Raphaël, il passa la chaîne dans le trou de la clef. « Ne t’inquiète pas. C’est toi qui va nous protéger. » JoAn passa la chaîne autour du cou de Raphaël et referma l’attache. « Tu me protégeras comme ça. » Redonner confiance à Raphaël. Le fait de protéger quelqu’un aidera sans doute beaucoup le Seme. « Moi j’ai confiance en toi. Tu es mon Seme. Tu es le plus fort. Tu me protégeras de tout, je le sais. »

JoAn reprit Raphaël dans ses bras. « Moi je prendrais soin de toi et toi tu me protégeras. »

Raphaël le laissa lui passait le bijoux et la clef au cou sans rien dire. Surpris sans doute. C'était un cadeau. Les livres .. ils les avaient en commum. Mais la chaîne .. C'était un cadeau. En tout cas il le conscidérait comme ça. Et c'était l'un de ses premiers cadeaux. Souriant, il se pencha et embrassa JoAn.

« Moi j’ai confiance en toi. Tu es mon Seme. Tu es le plus fort. Tu me protégeras de tout, je le sais. »

Cette simple phrase lui mis le baume au coeur. Il se sentait capable d'affronter n'importe qui, n'importe quoi, pour le bien de son ange. Il se laissa aller contre lui et JoAn le prit dans ses bras tout en concluant par un petit :

« Moi je prendrais soin de toi et toi tu me protégeras. »

Il allait l'embrasser pour la eniem fois, c'était fou ce qu'il aimait ce genre de contact avec lui, lorsqu'il se retourna les yeux écarquillait vers la casserole. Elle faisait du bruit depuis un petit moment et là ... Y'avait un ... truc blanc et mousseux qui débordait ^^

JoAn sentit de suite le changement chez Raphaël. La clef avec la chaîne allait devenir un précieux cadeau pour le Seme et les phrases qu’il avait dit remettait peu à peu Raphaël en confiance. Et cette fois ce fut Raphaël qui le prit dans ses bras, ce qui était plus logique étant donné la force du Seme.

Raphaël était sur le point de lui réclamer un nouveau baiser que JoAn lui aurait donner avec plaisir, quand il le vit écarquiller les yeux en jetant un coup d’œil derrière son épaule. JoAn tourna la tête et vit l’eau en pleine ébullition. « Ce n’est rien. » précisa JoAn pour que Raphaël ne s’inquiète pas. « Il faut juste que je baisse la puissance de la plaque. »

JoAn se dégagea lentement et fit ce qu’il venait de dire, puis il attrapa un paquet de pâte et fit glisser un quart du paquet dans l’eau bouillante. Le Uke attrapa une cuillère en bois en commença à touiller. « Je vais rester à touiller et surveiller, comme ça cela ne se reproduira plus. » JoAn regarda avec amour le Seme et décida de lui apprendre à faire des choses quotidiennes. « Tu sais te servir d’un couteau Raphaël ? » JoAn abandonna les pas un petit instant, alla au frigo et sortit du bac à légumes deux belles tomates. « Tu veux que je t’apprenne ? » JoAn prit une petite planche à découper et un couteau pas trop coupant au cas où. Il posa le tout sur la table et incita Raphaël à s’asseoir sur la chaise. Il prit le couteau et une des tomate. Il découpa deux fines lamelles pour montrer à Raphaël comment faire. « Tu veux essayer ? Il faut découper la tomate comme ça en entier. »

Le seme observait les gestes de JoAn avec attention. Et c'est avec la même exactitude qu'il découpa les tomates. Refaisant les mêmes gestes que lui. Quand il eut finis, il souriat de toute ses dents, et montra son oeuvres. Les lamelles étaient fines et régulières, bien que ce soit la première fois qu'il se serve d'un couteau, Raphaël avait toujours été adroits de ses mains.

Il se leva est alla se laver les mains. Elles étaient pleines de jus. Si son père lui avait appris quelques choses, c'était bien l'hygienne ! D'ailleur .. il devrai prendre une douche pour bien faire, avant de se coucher.

Une fois ses mains ropres, et sèches, il enserra JoAn, par derrière, faisant toute fois attention à ne pas le srprendre, et baisa la base du coup de ce dernier. Zone qui provoquer généralement des frissons .. dans tout le dos.

'Il faut que je fasse autre chose ? " demanda-t-il, heureux de pouvoir aider, même un peu.

JoAn était retourné près de la casserole mais avait surveillé chaque geste de Raphaël. Il ne voulait pas qu’il se blesse plus. Il fut agréablement surpris de le voir se laver les mains. Les pâtes étaient cuites, alors JoAn sortit un égouttoir et transvasa les pâtes dedans ? Il était occuper avec quand Raphaël l’étreignit gentiment et déposa un bisou dans son cou. Oui JoAn eut un frisson tout le long de son corps, car malgré tout il n’était pas habitué à ce genre de contact. « Merci. C’est très bien. Cela suffira. »

JoAn décida de ne faire qu’une seule assiette, cela inciterait peut-être Raphaël à manger. Il glissa donc une petite quantité de pâtes dans une assiette, mit un peu de gruyère et un peu de crème fraîche. Il mélangea et posa quelques rondelles de tomates. Il prit une fourchette et posa le tout sur la table. JoAn assit Raphaël à nouveau sur la chaise et fit glisser l’autre chaise pour pouvoir s’asseoir juste à côté. JoAn prit quelques pâtes avec la fourchette et mit dans sa bouche. Il recommença l’opération et cette fois tendit la fourchette devant la bouche de RaphaËl. « Fais moi plaisir. Mange un peu. »

Raph baissa la tête lorsqu'il lui demanda de manger. Manger ... Il pouvait. C'est le garder dans l'estomac qui serait plus difficile. Pour ne pas carrément dire impossible.

Il ouvrit simplement la bouche tout en attrapant la fourchette et la glissa entre ses lèvres. C'était bon ... por e pas dire délicieux. Mais, à peine avalé il se sentait déjà pris en faute. Il ne devrait pas manger, sa ne faisait pas assez longtemps qu'il jeûner, son père allez être en colère. À cette simple idée sont estomac fit un tours, réclamant de tout vomir. Mais il serra les dents et se retint, le mieux qu'il pouvait.

Il tremblait à nouveau, souffrant de violente crampe à l'estomac Il avait déjà mangé ce midi ! Vomir ou pas, quel importance ! De la nouriture était rentré dans son ventre...

Il fit un piêtre sourrire à JoAn, les yeux voilés de souffrance et lui tendit la fourchette, secouant la tête de droite à gauche et déclarant simplement 'Je n'ai pas faim.'

Sa maladie était mentale. Ce qui la rendait encore plus dangereuse sur la durée, mais JoAn devrait il allait lentement pour arriver à le nourrir.

JoAn regarda avec attention Raphaël manger une bouchée. Et son regard devint teinté de tristesse quand il vit la douleur chez Raphaël. Il ne le força donc pas plus à manger. Tout triste il avala quelques bouchées mais voir cette douleur chez Raphaël lui avait coupé l’appétit. Il aurait tellement voulu guérir le Seme.

JoAn voyant les difficulté de Raphaël à ne garder ne serait ce que cette petite bouchée. Il se tourna et embrassa doucement le Seme, réclamant comme tout à l’heure le droit d’entrer la langue dans la bouche. Il savait que Raphaël ferait tout pour ne pas vomir. Il l’aidait seulement. Il ne savait pas quoi faire d’autre.

Quand il sentit que les crampes d’estomac de Raphaël se calmait. JoAn se leva et rangea un peu la cuisine. Il mit l’assiette au frigo car il n’aimait pas gaspiller. « Tu veux aller lire un peu ? Ou aller dessiner dans la bibliothèque ? » Lui aurait bien aimé se mettre à ranger ses appareils pour la poteries mais vu que Raphaël voulait être dans la même pièce que lui. Il allait sans doute prendre un livre et lire un peu avant d’aller se coucher.

Le baiser calma peu à peu les crampes, les lui faisant oublié. Lorsqu'il prit fin et que JoAn se leva pour débarrassé, le seme essaya un peu d'aider, mais il ne savait pas où ce mettait quoi, ce qui n'arrangeai pas les choses ....

« Tu veux aller lire un peu ? Ou aller dessiner dans la bibliothèque ? »

Un grand sourrire commenca à s'étiré sur le visage pale de Raphaël mais il finit par retomber.

"Si tu veux ... je prends de quoi dessiner. Et on va là où tu veux, d'accord ?"

Il ne voulait pas que le uke s'ennuie pour lui faire plaisir. Il devait bien avoir une passion, lui aussi, non ? Si ! Surement en tout cas. Et Raphaël avait envie de le dessiner alors le mieux .... c'est qu'il soit occuper.

« Très bien. Allons à la bibliothèque chercher tes affaires. » Il prit la main de Raphaël et ensembles ils prirent des feuilles et des crayons. JoAn attrapa le fauteuil du bureau. C’était un de ses grands fauteuil confortable avec roulette. Il attrapa un calendrier à carton dur et fit asseoir Raphaël sur le siège.

« Je verrais si je peux t’acheter une planche à dessiner pour les prochaines fois. » JoAn fit rouler le fauteuil avec Raphaël dedans jusque dans la pièce d’à côté. Celle qui à l’origine avait pour but de servir de chambre d’enfant. Le père de JoAn avait déjà commencer à installer tout son matériel. Il fallait qu’il range un peu encore, qu’il mette quelques trucs en places. Bon il lui manquait son four à haute température mais pour ça il allait falloir faire venir un installateur. On verrait ça plus tard quand Raphaël accepterait un peu de monde. JoAn mit Raphaël dans un coin de la pièce et commença à ranger ses affaires.

« C’est bon tu es bien installé ? » demanda quand même JoAn avant de se concentré vraiment sur son activité ne pensant plus à la présence du Seme.

JoAn lui mit des feuilles et des crayons dans les mains ainsi qu'un calendrier dur pour support. Il l'installa dans un siège, super confortable et le poussa jusque dans une autre pièce. A sa question il hocha vivement de la tête. Oui, il était bien installé. Mieux que jamais en faite.

Il se mit en tailleur dans se frand fauteuil, reposant sur ses genoux le calendrier, et par dessus le feuille. Entre ses doigts il observait les crayons. Son père lui en fournissait ... lorsqu'il voulait des dessins bien précis. Raphaël ne savait pas ce qu'il en faisait. Mais peut-être son uke allait il le découvrir.

Le seme l'observa d'ailleur un petit moment avant de saisir ses traits concentré, en quelques coups de crayons. Les traits était souple, et le crayon assez gras. Un 2B ou un 3B ... mais Rpahaël n'en savait rien. Cela dura un long moment .. avant qu'il n'hésite avoir finis, et qu'il ne pose négligeament la feuille par terre, près de lui. Pour en recommencer au autre.

Si JoAn connaissait un peu l'univers de la bande dessinée ... Il reconnaitrait sans mal un dessinateur de talent, marchant fort en se moment. Cela transparaissait dans ses décors. Raphaël ne savait pas ce que son père faisait des planches qu'il réclamait. Mais il les publier ... Mettant l'argent sur un compte au nom de son fils, pour qu'il puisse s'occuper sérieusement de son uke, et lui payer les meuilleurs soin en cas de maladie, ou ... d'accouchement.

En réalité JoAn n’était pas trop Bandes Dessinées. Mais les albums de Raphaël avait un tel succès qu’il en avait déjà feuilleté plusieurs chez des amis. Mais pour l’instant il n’était pas trop concentré sur les dessins du Seme. Concentré à ranger son matériel, a aménager la pièce pour qu’elle soit confortable et pratique lui prit beaucoup d’énergie et de temps.

Au bout de deux heures enfin il fut à peu près satisfait du résultat. Il jeta un petit coup d’œil à Raphaël qui dessinait toujours. Un petit tas de papiers griffonnés par terre, JoAn vit de suite la concentration sur le visage du dessinateur. Le même genre de concentration lorsqu’il travaillait sur ses œuvres. Il décida donc de ne pas déranger Raphaël. Lui n’aimait pas être dérangé quand il était en pleine création, cela devait être pareil pour le Seme. Il s’assit donc par terre silencieusement à côté des feuilles et attrapa le tas. D’abord il fit un tas rangé puis les remit dans l’ordre, car les feuilles étaient numérotés. Pendant ce rangement il jeta à peine un coup d’œil sur les dessins. Apparemment c’était une histoire, c’était idiot de commencer par n’importe quel bout.

Il se décida enfin a y prêter attention. Il reconnut de suite le style. « Mince alors !! » ne put s’empêcher de dire JoAn. « Raphaël, c’est toi qui dessine toutes ces Bd ? »

La bd qu'il avait monté en quelques minutes à peine pour le concept, représentait JoAn au différent stade de son installation. Il était entrain de finir la dernière planche... Dès qu'il le pourrait, il continuerai en montrant les différentes techniques que son ange utilisé. Et au final ce serai une brêve explication sur la poterie. Le genre de chose que son père réclamait sur un sujet ou un autre lorsque qu'il avait terminé en moins de page que d'habitude. Il ne le savait pas, mais c'était mis en fin de volume, comme un bonus.

« Mince alors !! »

L'exclamation fit sursauter Raphaël. Mas avec son père il avait l'habitude, du coup il ne fit aucun faux trait, levait simplement la minne de la feuille.

« Raphaël, c’est toi qui dessine toutes ces Bd ? »

Le dit Raphaël frissonna à l'utilisation de son prénom, baissant les yeux, et bredouilla un "pa ... pardon. Je ne dessinerai plus... S'il te plait .. ne te fache pas... Je ne dessinerai plus."

La remarque lui était apparu comme un reproche et il se recroquevillai dans son siège petit à petit.

Il n’y avait rien de méchant, juste de l’étonnement dans sa voix, mais Raphaël prit peur. JoAn se releva et prit Raphaël dans ses bras. « Non, non. N’aies pas peur. Je ne te grondais pas. J’ai juste était étonné. » JoAn même pour rassurer le Seme passa ses doigts dans les cheveux fins. « Tu sais que tes dessins sont très connus à l’extérieur. Presque tout le monde aime tes dessins. »

JoAn sourit et embrassa le front du Seme avant de déposer ses lèvres sur celles de Raphaël. « Au contraire . . . Il faut que tu continues à dessiner. Beaucoup de personnes seraient tristes si tes dessins disparaissaient. » JoAn d’une seule main continua à câliner Raphaël et l’autre attrapa les feuilles dessinées. « C’est moi que tu as dessiné là. Je suis très flatté. Tu dessines si bien. »

Joan se redressa et posa les feuilles dans un endroit sûr. « Tu continueras demain, d’accord ? Il commence à se faire tard. On va se laver et se coucher. Tu es d’accord ? »