Appartement de Mitsukuni

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Mitsukuni rassura de son mieux son compagnon… Il avait craqué et c’était tout à fait normal mais il est vrai que son soudain masque intrigua le seme qui pourtant ne posa pas de questions. Senjo était encore fragile de ce qui venait de se passer, il était normal qu’il soit un peu perturbé. Alors pour essayer d’effacer tout ça, le médecin proposa de ranger l’appartement. Ca ne serait pas une mince affaire… Si le jeune homme s’attaqua à la cuisine, Mitsu prit la direction de leur chambre et de la chambre d’amis… Il y rangea tout, bientôt suivit par son compagnon qui l’aida…

Il tenta de dédramatiser tout ça mais rien à faire, le jeune homme semblait crisper et seul le baiser sur son front le fit sourire légèrement mais de cette façon triste qui pinça le cœur de Mitsu qui ébouriffa ses cheveux un instant avant de finir le rangement… Plusieurs poubelles plus tard, du temps et de la sueur, l’appartement avait enfin retrouvé un aspect moins chaotique mais beaucoup plus vide… Le médecin alla chercher de l’eau et un paquet de chips à la cuisine et revint dans le salon pour s’asseoir sur le canapé…

Senjo et lui piochèrent dans le paquet jusqu’à ce qu’il soit vide. Maigre repas mais ni l’un, ni l’autre n’avait vraiment faim. Ils avaient surtout besoin de repos… Senjo ne sentait même plus son épuisement, signe qu’il était temps de dormir…

« Aller…allons nous coucher… Demain sera un autre jour. »

Senjo prit d’ailleurs les mains de son compagnon et Mitsu se laissa mener tranquillement. Il embrassa le jeune uke et le regarda se coucher tout habiller. L’homme arqua un sourcil et se déshabilla entièrement, ne gardant que son boxer et se glissa dans les draps ramenant le corps de Senjo contre lui, toujours inconscient du plan qu’il monter dans sa tête.

« Tu devrais enlever ton pantalon au moins cœur… Tu ne vas pas bien dormir comme ça…. »

Mais il laisserait Senjo en faire à sa guise ce soir. Il n’avait pas vraiment la force de tout le contredire… D’ailleurs au bout de quelques minutes il se mit à somnoler contre le corps de Senjo son visage dans son cou. Il se laissa glisser dans le sommeil peu à peu essayant de ne pas trop se faire de soucis… La porte était barré pour la nuit, il ne leur arriverait rien….

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Senjo avait aidé son seme autant qu’il pouvait, ce dernier essayait de détendre l’atmosphère, embrassant son front, mais rien à faire, Senjo gardait ce visage neutre, et ce sourire triste. Mais cela ne les empêcha pas de terminer leurs tâches. Quelques heures et poubelles plus tard, l’appartement était de nouveau présentable, vide, mais propre. Mitsukuni alla chercher de l’eau et des chips, mais ils mangèrent sans appétit. Senjo quelque peu pressé d’aller se reposer, prit la main de son compagnon et l’emmena dans leur chambre où il l’embrassa pour enfin se coucher tout habiller.

Oui demain serait un autre jour, complètement différent, plus sombre pour le jeune uke qui n’attendait qu’une chose : que son amant s’endorme. Senjo remarqua l’haussement de sourcils de son seme, mais ne fit aucune remarque. À quoi bon ? Mitsukuni se déshabilla et resta en boxer pour se glisser dans les draps. Il le serra dans ses bras et le ramena contre son corps, le jeune uke se laissa faire, et obéit quand Mitsu lui demanda d’ôter son pantalon et se garda bien de dire que de toutes façons, il n’allait pas dormir. En enlevant son pantalon, Senjo avait réussit à se détacher un peu, c’était déjà ça de gagné… Ceci fait, le jeune uke resta sans bouger dans le lit, régulant sa respiration pour faire semblant de dormir profondément. Et il eut difficile à ne pas vraiment s’endormir ! Mais il tint bon, et quand son compagnon s’endormit enfin, Senjo attendit encore une bonne demi-heure avant de se dégager complètement du corps de son seme. Il y était aller tellement doucement qu’il aurait été difficile de sentire quoi que se soit.

Le jeune homme remit prestement son pantalon, dans un silence religieux. Il sortit de la chambre et chercha un bout de papier et un bic. Quand il les trouva, il se mit à écrire quelques fines lignes. Il songea même que Mitsu n’avait pas vraiment eut le temps de découvrire son écriture… Cette pensée lui serra un peu le cœur, mais il se força à continuer. Quand le texte signé fut écrit il le relut :

Mitsu, je ne peux supporter l’idée d’avoir mit ta vie en danger, ni même d’avoir faillit détruire tout ce que tu avais mit tant de temps à construire. Alors, pour ne plus te faire de mal j’ai décidé de partir. Mais sache une chose, tu es la seule personne, que j’ai jamais aimé et il en serra toujours ainsi… Adieu.

En relisant, Senjo avait recommencé à pleurer, silencieusement. Quelques larmes étaient venues s’écraser sur la feuille, elles montraient clairement le déchirement dont était victime le jeune uke… Cela le faisait atrocement souffrire, mais pour le bien de son amant, il devait le faire. Senjo rentra à pas de loups dans la chambre et posa le bout de papier sur l’oreiller. Il eut envie d’embrasser une dernière fois son compagnon, mais cela n’était pas sage, il risquait de le réveiller… Senjo quitta une nouvelle et dernière fois la pièce, la refermant derrière lui. Il prit le couteau que Mitsukuni lui avait donné au début de leur relation, et un autre objet quelconque qui allait lui servir très bientôt et jeta un rapide coups d’œil à la porte barrée. S’il l’ouvrait, cela risquait de faire trop de bruit… Plus qu’une solution; La fenêtre. Le jeune homme l’ouvrit et distingua immédiatement les premières prises sûres pour descendre. Et à cette heure tardive, personne ne se baladait dans les rues, donc pas de soucis.

Il descendit prudemment, lentement, il lui fallut quelques longues minutes pour atteindre le plancher des vaches, et là, sans aucune surprise, quelqu’un l’attendait. Un membre du gang. Sûrement un de ceux qui avait saccagé l’appartement. Senjo ordonna muette à cette homme de lui donner tout l’argent qu’il avait sur lui, et l’homme le fit avec réticence. Senjo déposa l’objet qu’il avait prit plutôt et l’argent dans un endroit que seul Mitsukuni pourrait trouver, dans un petit renfoncement dans le mur. Avec cette somme, son seme aurait de quoi refaire la moitié de la maison. Et une fois cette dernière tâche accomplie, le jeune homme quitta les lieux, sans un regard en arrière, car il savait que s’il se retournait, il n’aurait plus la force de partir…

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Mitsukuni ne se doutait pas une seule seconde de ce qui pourrait se passer quand il dormirait. Il se laissa emmener dans la chambre par Senjo et l’embrassa doucement avant de finalement se déshabiller et ne garder que son boxer. Il regarda Senjo se coucher tout habiller et réussit à le faire au moins enlever son pantalon. Le médecin le colla contre son corps et l’enlaça doucement pour fermer les yeux… Il se sentait tellement las et fatigué qu’il ne tarda pas à somnoler et à s’endormir comme une masse, bercé par la respiration calme de son compagnon…

Mais Mitsukuni ne sentit pas Senjo se lever et s’habiller, et encore moins partir… Il dormait, pas du tout sur ses gardes, rassuré par la porte barricadée de l’intérieur. Mais il frissonna dans le lit et serra les couvertures contre lui et se retourna dans son lit. Mais ce n’est que plusieurs heures après que le seme se réveilla presque en sursaut. Son regard se posa de suite sur la place vide à coté de la sienne et sur le papier qui trônait sur l’oreiller.

Mitsu, je ne peux supporter l’idée d’avoir mit ta vie en danger, ni même d’avoir faillit détruire tout ce que tu avais mit tant de temps à construire. Alors, pour ne plus te faire de mal j’ai décidé de partir. Mais sache une chose, tu es la seule personne, que j’ai jamais aimé et il en serra toujours ainsi… Adieu.

Mitsukuni grogna et se leva rapidement enfilant un jean et un pull pour filer au salon. La fenêtre été ouverte… Le cœur du seme s’emballa dans son torse et il débarra rapidement la porte pour descendre et aller derrière l’immeuble. Mais à cette heure de la nuit il n’y avait même pas un chat dans la rue… Mitsu fit le tour du pâté de maison et revint à son point de départ. Senjo n’était pas là… Il était réellement partit, sans lui, par amour…

« Merde…Senjo ! »

Le seme passa une main dans ses cheveux défaits et s’adossa à un mur en essayant de réfléchir… Mais la seule chose sur laquelle il tomba fut un objet qu’il connaissait bien et du papier…de l’argent que son compagnon avait du trouver… L’homme resta un instant ainsi avant de remonter dans l’appartement…. Mais il lui fut incapable de se reposer, non il ne le put pas et se contenta de fouiller ses tiroirs à la recherche d’une carte de la ville pour préparer un plan de recherche… Il lui faudrait retourner à l’hôpital aussi… il pourrait tout surveiller de là…

« Pourquoi tu es partit… On aurait réussit.... »

Mitsu soupira et se laissa aller dans le canapé quelques heures… Il n’arrivait pas à croire qu’en quelques heures, sa nouvelle vie avait totalement basculé…

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[l'hopital...]

Mitsukuni rassura son amant du mieux qu’il pu, lui promettant que plus jamais il ne vivrait comme avant. Il ferait tout pour ça, il s’arrangerait pour que plus jamais le gang ne s’intéresse à son amant. Mais il n’en parlerait pas au jeune homme, Senjo devait s’occuper de lui et du bébé et il ne devait pas être contrarié outre mesure…. Alors, il le câlina un long moment jusqu’à donner le signal du départ. Il aida Senjo à s’habiller et alla finalement chercher un fauteuil roulant histoire de l’aider jusqu’à la voiture. Il le laissa s’installer pendant qu’il rangeait le fauteuil dans le coffre et monta coté conducteur pour demander à son homme de choisir ce qu’ils allaient manger ce soir…

« Chinois ? Ca te dit ? Ils font des potages et autres… Ca sera plus léger…»

Une fois sur que son compagnon soit d’accord pour prendre la direction du traiteur. Ils ne s’y arrêtèrent que quelques minutes avant de repartir. C’est Senjo qui tenait la nourriture et Mitsu le vit lutter contre le sommeil durant tout le trajet. Il ne dit pourtant rien et se contenta de conduire en silence jusqu’à l’appartement. Il se gara et coupa le moteur. Il alla ouvrir le fauteuil et laissa son compagnon s’y installer avec le dîner et prit le sac de matériel. Il poussa finalement son amant et entra dans l’ascenseur avec lui. Rapidement, ils furent enfin chez eux.

Le médecin prit son compagnon dans ses bras et alla l’installer dans le canapé. Il le laissa s’occuper du repas pendant qu’il pliait le fauteuil et le rangeait dans un coin. Il enleva sa veste et ses chaussures et alla leur chercher de la boisson. Il prit un soda et de l’eau et un verre de vin pour lui. Il revint, alluma la télévision et se laissa aller dans le canapé tranquillement.

« Hum… Qu’on est bien chez soit… Je suis sur que tu vas vite guérir ici…. »

L’homme passa un bras autour des épaules de son compagnon avant de venir poser chastement ses lèvres sur les siennes pour un baiser doux. Il lui fit un léger sourire avant de se redresser pour prendre leur repas et tendre ce qu’avait prit Senjo. Il lui piqua un bout mais mangea tranquillement ses raviolis, enfin serein…

« Tu sais…. Si ça ne va pas, que quelque chose te gêne ou te dérange… Tu peux me le dire…. Je ne te mangerais pas et je ne me fâcherais pas…. »

Mitsu sourit et but un peu de vin. C’était rare chez lui, mais il avait besoin d’un petit remontant ce soir. Il vint poser un baiser sur son front et finit de manger tranquillement avant d’aller fouiller dans le congélateur pour trouver un peu de glace à la vanille et la ramener…

« Tiens…. Je me suis dit que ça te ferait plaisir…. »

L’homme piqua un peu de glace tranquillement avant de reporter son regard sur la télévision, mais toujours à l’écoute de son homme.

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Ils étaient restés encore un long moment à l’hôpital avant que Mitsu dise qu’il était temps de partir. Celui-ci aida le jeune uke à s’habiller puis aller chercher un fauteuil roulant. Une fois ceci fait, le seme aida son compagnon jusqu’à la voiture. Senjo s’installa dans le véhicule puis, une fois que Mitsu s’assit côté conducteur, il lui proposa de manger chinois. Le jeune uke hocha simplement la tête, montrant ainsi son accord pour les soupes et autres. Ils prirent donc la direction du traiteur et ne s’arrêtèrent que quelques minutes, le temps de passer commande. Senjo tint la nourriture, tout en luttant contre le sommeil. Le chemin jusqu’à l’appartement lui parut bien long.

Senjo se rassit dans le fauteuil et se fit pousser jusque dans l’ascenseur par son seme. Ils arrivèrent rapidement chez eux. Mine de rien, le jeune uke était nerveux. Il se souvenait que trop bien de ce qui s’était passé. Respirant un grand coup il tenta de refouler les souvenirs. Mitsukuni le porta jusqu’au canapé et le laissa préparer les plats tandis que lui allait prendre les boissons. Il revint s’asseoir à ses côtés et alluma la télévision en disant une phrase qui fit légèrement sourire Senjo.

-Avec toi à mes côtés, je suis certain d’être bien.

Fit Senjo sans vraiment réfléchir à ses paroles. Puis Mitsu passa un bras autour de ses épaules pour finir par poser un chaste baiser sur ses lèvres, faisant rougir le plus jeune. Pourquoi cette soudaine coloration des joues ? Ce n’était pourtant pas la première fois qu’il sentait les lèvres de son compagnon ! Senjo prit ce que lui tendait Mitsu, regardant la TV sans la voir. Il sortit de sa rêverie en entendant son seme parler. Senjo l’écouta mais ne répondit pas. Il savait qu’il pouvait tout dire à son compagnon, mais… Chacun avait ses secrets non ? Il le regarda se lever et ramener de la glace à la vanille. Senjo lui sourit doucement.

-Merci…

Puis il commença à déguster, et après un moment il dit :

-Mitsukuni ? Pourquoi s’accrochent t’ils à moi ? Pourquoi ne sont-ils pas capable de me laisser vivre ma vie ?

C’était une question qui le taraudait depuis pas mal de temps déjà, mais lui n’avait trouvé aucune réponse. Le jeune uke prit encore un peu de dessert puis le posa sur la table avant de poser sa tête contre l’épaule de son seme et ferma les yeux, puis il murmura dans un souffle à peine audible :

-Je t’aime.

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Mitsukuni avait finalement décidé de faire rentrer son compagnon à la maison. Il était temps que Senjo se calme et qu’il puisse enfin se reposer en paix. Il l’aida donc pour s’habiller et se glisser dans son fauteuil roulant et le mena à la voiture. L’aidant à monter dans le véhicule, il rangea ensuite l’engin qui aiderait son amant et passa dans un restaurant chinois pour commander un repas léger et simple et prendre le chemin de la maison. La route se fit en silence et le médecin vit son amant piquer du nez plusieurs fois pendant le trajet signe qu’il était vraiment fatigué et que du repos lui serait plus que nécessaire. Enfin, une fois à la maison, Mitsu alla chercher des boissons et alluma la télé sans pour autant vraiment la regarder.

« Alors je ferais en sorte de toujours être avec toi… »

Répondit-il à la gentille phrase de son amant. Il lui sourit légèrement avant de manger tranquillement et de surveiller que Senjo aussi mangé. Une fois qu’ils eurent finit, l’homme alla chercher de la glace dans le fond de son congélateur et laissa son amant en manger, passant un bras autour de ses épaules pour caresser légèrement sa nuque et le laisser se placer contre lui.

Quand Senjo lui demanda pourquoi ils ne voulaient tout simplement pas le laisser tranquille. Mitsukuni soupira et regarda le jeune homme avant de poser un baiser sur son front en soupirant. Cette question, il ne se l’était que bien trop posée ! Pourquoi on ne voulait tout simplement pas le laisser tranquille et pourquoi ils avaient encore besoin de lui après autant d’années de services à tuer ou autre dans les rues.

« Je me suis posé la même question…. Et je ne crois pas avoir trouvé de réponses… Mais… On va s’en sortir, simplement parce qu’à deux, ça sera plus facile… D’accord ? Il ne faut pas douter. Ils te laisseront tranquille ! »

Mitsu resserra le corps de son compagnon contre lui et piqua sa petite cuillère pour piquer un bout de glace et poser ses lèvres sur celles de Senjo à sa mini déclaration. Oui, il l’aimait aussi, beaucoup et pour toujours. Il avait besoin de le savoir en vie maintenant pour aller mieux.

« Moi aussi je t’aime…. »

Mitsu regarda le jeune homme et quand il le vit bailler il sourit en coin. Il lui prit le bac de glace des mains et alla le ranger. Il prit le jeune homme dans ses bras et le mena dans leur chambre en silence et commença à le déshabiller pour le laisser en boxer et le couvrir, venant se coucher prés de lui après s’être mis dans la même tenue que lui.

« Aller… Je veux que tu dormes maintenant… Je reste avec toi et je chasserais les mauvais rêves… »

Le médecin posa un baiser sur le front de son amant et éteignit la lumière, gardant ses bras autour du corps de son amant, lui prouvant qu’il ne le laisserait pas seul !

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Enfin chez soi… Cela faisait du bien. Senjo, au départ nerveux, il avait réussi à se calmer. Il avait également réussi à se remplir l’estomac, tout en parlant calmement avec son compagnon. Il ne se rendait compte que maintenant que cet appartement, cette présence près de lui, lui avait plus que manqué. Au bout d’un petit moment, Mitsu alla chercher de la glace que mangea Senjo tout en posant une question qui ne quittait pas son esprit. Apparemment Mitsu non plus n’avait pas de réponse à fournir. Senjo soupira doucement. Ce n’était pas si grave. En entendant la fin des paroles de son compagnon, Senjo sourit.

-Oui… Ils NOUS laisseront tranquille.

Puis il se laissa serrer contre son seme, appréciant cette proximité retrouvée. Et il sentit bientôt des lèvres se poser sur les siennes, comme pour prouver que ses sentiments étaient toujours réciproques. Malgré qu’il soit bien ainsi, le sommeil regagna le corps du jeune uke, qui ne pu s’empêcher de bailler. Mitsu alla ranger la glace puis l’emmena vers la chambre où il entreprit de le déshabiller. Senjo se laissa faire et se coucha dans le lit, vite suivit par Mitsu qui le rassura sur la suite de la nuit. Chasser les mauvais rêve… oui c’était ça qu’il fallait faire. Senjo hocha doucement la tête et ferma les yeux, sentant un baiser se poser sur son front et des bras le serrer.

Il ne tarda pas vraiment à s’endormir, et son sommeil bien que sans rêve, ne fut pas vraiment reposant. Il se réveilla donc dans les premières lueurs de l’aube, les yeux encore lourd de sommeil. Il s’étira néanmoins pour mieux se pletonner ensuite contre son amant… Jusqu’à ce qu’une violente nausée lui prit l’estomac, le forçant à se lever et à se précipiter aux toilettes. Même le ventre vide ces nausées le prenaient. C’était vraiment désagréable ! Il se releva, les jambes encore tremblantes, il tira la chasse, se rinça la bouche et quitta la pièce pour s’écrouler sur le canapé. Les huit prochains mois promettaient d’être joyeux ! Il se redressa et demanda à voix haute :

-Mitsu ? Tu veux manger dans la chambre ou pas ?

En fait Senjo lui n’avais plus di tout faim, mais il passa se détaille.

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Mistukuni n’avait pas encore de réponses pour régler leur problème de gang, mais une chose était sur, il ne laisserait plus jamais quelqu’un faire du mal à Senjo et à leur enfant. Il rassura son amant et l’embrassa langoureusement pour lui montrait qu’il l’aimait et que jamais il ne le laisserait seul maintenant. Il avait trop besoin de lui, trop besoin de le sentir prés de lui et de pouvoir l’aimer. Mitsu serra d’ailleurs le jeune homme dans ses bras pour le voir bailler. Il lui prit le bac de glace pour aller le ranger et porter son amant dans leur chambre pour le déshabiller et le coucher dans les draps. Lui-même se mit en boxer et se colla contre son amant pour embrasser son front.

« Bonne nuit mon cœur. »

Mitsukuni sourit et éteignit la lumière avant de soupirer de bien être. Fatigué, il ne tarda d’ailleurs pas à sombrer dans le sommeil, rejoignant les bras de Morphée en serrant plus Senjo contre lui. Il l’aimait tellement et passa sans doute la meilleure nuit depuis quelques semaines. Il en profita mais fut réveillé à l’aube quand il sentit le jeune homme se lever précipitamment pour aller rejoindre les toilettes. L’homme grogna un peu et se frotta les yeux pour se redresser doucement.

Il soupira en voyant l’heure mais se leva pour enfiler un jogging et un tee-shirt large et ramener un peignoir à son compagnon avachit dans le canapé. Il posa un baiser sur son front et le couvrit en secouant négativement la tête, se rendant à la cuisine pour faire passer le café et faire chauffer une tasse d’eau chaude dans lequel il mit un sachet de thé.

« Je vais te donner quelque chose contre les nausées pour que tu puisses garder la nourriture. »

Mitsu alla fouiller dans sa trousse de médecin et ramena la tasse de thé fumante sur une petite assiette avec un gâteau sec, un sucre et une petite cuillère. Il posa le cachet à côté et alla se chercher son café et un peu de brioche. Il revint contre Senjo et le regarda prendre le cachet.

« Ca devrait vite passer pour les nausées… Ca ne sera pas comme ça pendant huit mois, rassure-toi. »

Certes, ça durerait sûrement un mois ou deux encore mais avec ce petit cachet, ça serait moins violent et fréquent. Et puis, il y avait d’autres méthodes de grand père pour faire passer ça. Le médecin ne laisserait pas son amant se vider toute la journée ainsi. Il posa un baiser sur son front doucement.

« Aujourd’hui, je m’occupe de toi, je veux que tu te reposes… Dodo, manger, dodo… »

Mitsu sourit en coin en voyant la tête de son homme et posa un baiser doux sur son front. Il allait le chouchouter !

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