Appartement d'Iroka Amami et Céleste Shimizu

Aï avait déambulé dans les rues avec le petit uke à ses basques, qui le suivait plus ou moins facilement. En effet, Aï était grand, ses jambes étaient bien longue, il faisait une enjambée que le petit en faisait quatre. De plus, il marchait assez rapidement, très droit, ses yeux regardant les alentours avec un éternel collé au visage. Ils finirent par arriver devant un immeuble assez classe. Il semble que le petit uke aurait droit à un balcon. Il a de la chance, avoir un bel appart c'est déjà bien. Après pour le seme, il ne promet rien, lui-même ne sait pas vraiment comment il est. En même temps, il s'en fout, c'est pas son problème. Ils traversèrent les portes de l'immeuble, pour se rendre jusqu'à l'ascenseur, flemme de monter les escaliers. C'est que le seme vit au dernier étage: le 7ème. Un urluberlu...Arrivé au 7ème étage, il sortit bien sagement de l'ascenseur, suivit du uke, et ralentit un peu son allure, prenant le temps de regarder les noms sur les portes. De toute façon, il n'y en avait que quatre. Il arriva enfin face à celle où était écrit: Iroka Amami.

"Nous y sommes."

Il frappa d'abord trois petits coups à la porte, de sa main ganté, puis appuya sur la sonnette, pour être sûr de se faire entendre.

On avait prévenu Iroka de la venue de son uke deux heures plus tôt, mais cela ne le pertubait nullement dans son travail. Il devait terminer cette planche, il était dessus depuis une semaine déjà. Son style graphique est peut-être trop détaillé, ça lui donne du travail en plus, mais c'est ce qui plaît aux lecteurs...D'ailleurs, d'ici un mois, il doit aller faire des dédicaces, il vaut mieux qu'il se fasse la main pour apprendre à dessiner plus rapidement. Il entendit frapper, puis sonner. Le uke sûrement. Il abandonna son travail, se levant brutalement, et sortit de sa chambre, s'arrêtant devant un miroir. Il avait des cernes, et une barbe de trois jours. Il faudra aussi qu'il pense à dormir une fois cette planche finit, et à prendre une douche. En tout cas, il risque de pas faire très bonne impression, mais tant pis. Il va falloir que son compagnon s'y habitue, c'est son travail qui veut ça. Il se rendit donc jusqu'à la porte, et ouvrit en grand, pour en tomber nez à nez avec un homme entièrement vêtue de bleu et bien plus grand que lui. Ses yeux se portèrent ensuite sur un petit blond à côté de la grande perche. C'était sûrement lui le uke.

"Bonjour."

Le seme qui ouvrait la porte était mal rasé, avait des cernes et...puait...Mais c'est quoi cet énergunème? Aï eut un moment de recul, et jeta un coup d'oeil au uke. Il était plutôt mignon et il tombait avec ce...ce...cette chose...Espérons que s'ils ont un enfant, le petit ressemble au uke. Il s'inclina poliment.

"Monsieur Amami, vous avez dû être mis au courant, voici votre uke."

Aï se positionna derrière le jeune uke, et des deux mains, le poussa à l'intérieur de l'appartement, puis il referma la porte, et il fit volte-face. Voilà, le boulot est fini, il peut enfin rentrer. Que faire? Sois il rentre chez lui et ne fait....rien...Soit il va voir Kôhei pour lui faire un gros câlin et se faire jeter à coup sûr, soit...faire un tour à la fourrière pour se trouver un compagnon de jeux...Il aura bien trouver le temps d'arriver....

C'était donc lui son uke. Le dieu avait "jeté" le pauvre garçon dans l'appartement, et fermé la porte. Il se gratta la tête, et se dit qu'il était vraiment crado. Le pauvre uke devait se demander avec qui il avait atteri. Il faisait très mauvaise impression...

"Je suis désolé. Mon appart est sale, je suis sale...Je suis dessinateur de bandes-dessinées et je travaille non-stop depuis une semaine..."

Il lança un regard circulaire à son appartement. C'était affreux. On pouvait à peine circuler. Il regarda ensuite son uke, et tendit sa main.

"Je m'appelle Iroka Amami, et j'ai 27 ans. Euuuuuh...T'as pas d'affaires?"

C'était bizarre...Il devait bien avoir des vêtements tout de même....

Apparemment trop lent à rentrer dans l’appartement, il se retrouva poussé à l’intérieur alors que la porte se refermé sur le dieu. Son Seme se gratta la tête alors que Céleste n’osait pas franchement faire quoi que ce soit. C’est vrai après tout, il ne connaissait pas les gouts de …Iroka ? Et il ne voulait pas faire quelque chose qui ne lui aurait pas plus… ça aurait mal commencer leur relation…

Mais finalement ce dernier prit la parole, s’excusant du fait que ce n’était pas très propre ? C’est vrai que ça aurait sérieusement besoin d’être nettoyé, il s’en occuperai. Son seme était dessinateur. Et avec un travail non stop il comprenait mieux l’apparence. Il eut un doux sourire.

- Ne soit pas désolé, ce n’est pas ta faute. Si tu veux je rangerai et je nettoierai, ça ne me dérange pas. il prit la main tendit d’Iroka Je suis Céleste Shimizu, et… bah moi j’ai 17 ans et je suis vendeur…

Il se passa une main gênée derrière la tête à l’évocation de ses affaires. C’est qu’en y réfléchissant… bah il n’avait absolument rien…

- C’est que… on est venu me chercher à mon travail alors… je n’ai rien avec moi…

Iroka écarquilla les yeux.

"A ton travail? J'espère que tu vas pas te faire virer!"

Il se gratta de nouveau le crâne.

"Tu n'as que 17 ans? Ils auraient pu te choisir un seme plus jeune mais bon...."

Il fait la moue.

"Désolé."

Puis sourit.

"C'est à 17 ans que j'ai décidé d'être un dessinateur de bandes-dessinées. Mais je travaillais pas à ton âge, tu es courageux. Et les cours?"

Il ébouriffa ses cheveux déjà bien emmêlé.

"Tu veux qu'on aille chercher tes affaires? Et puis comme ça, je pourrais rencontrer tes parents."

Il sourit chaleureusement, pour que son uke se détende au maximum.

Iroka sourit, le jeune uke semblait se détendre. Tant mieux, il voulait qu'il se sente bien, qu'il s'adapte vite, qu'il soit à l'aise dans son appartement et avec lui.

"Ok, on va aller voir ton père. Pour ton travail...On verra si mon salaire suffit, ça m'embête que tu doives travailler. Je préfère que tu te concentres sur tes études, enfin...Je te force à rien non plus..."

Il attrapa rapidement un manteau, et sortit d'une des poches, sa clé de voiture. 17 ans...10 ans d'écart...Le pauvre...Iroka lui, ça lui est égal, mais le jeune...Enfin, ils n'ont pas vraiment le choix. Alors qu'il ouvrait la porte, une question saugrenue lui vint à l'esprit, il se tourna vers son uke.

"Excuse-moi mais...à titre informatif, es-tu vierge?"

Iroka sourit chaleureusement.

"Je m'en doutais un peu. Autant te dire que moi je ne le suis plus, mais je ne vais pas te sauter dessus. Si ça t'es égal, je peux très bien aller voir ailleurs le temps que tu sois près."

Il s'étira en laissant passer son uke, avant de refermer la porte.

"Mais c'est le genre de choses dont je peux très bien me passer, ne t'en fais pas."

Il prit l'ascenseur avec Céleste, pour descendre jusqu'au sous-sol, là où se trouvait le parking.

"Je n'ai qu'un lit, mais si tu veux, je peux dormir sur le canapé."

Il sortit bien sagement de l'ascenseur, pour se rendre jusqu'à sa voiture, et pénétrer à l'intérieur, toujours suivi de Céleste.

"Je te ferais un double des clés de l'appartement, et puis il faudra que tu passes le permis."

Ils sortirent du parking, et Iroka stoppa la voiture.

"Bien, où habites-tu?"

Céleste eut un petit soupir soulagé. Tant mieux il ne se sentait pas encore tous à fait prés à sauter le pas directement. En faite, le seul fait de savoir qu’il était touché le mettait assez mal à l’aise alors, imaginer bien ce que se serait pour un gros câlin…

Les seuls contacts qu’il pouvait supporter sans se raidir immédiatement, c’était les petits gestes innocent comme posé une main sur l’épaule ou ébouriffer les cheveux. Mais dés que ça passer au frôlement c’était terminé. Une vraie maladie qu’il avait depuis sa tentative de viol… Mais pensons à autre chose, à savoir aller récupérer ses affaires.

Son Seme lui proposait plusieurs choses comme, dormir sur le canapé vu qu’il n’y avait qu’un seul lit. Céleste secoua doucement la tête, non pas besoin de dormir sur le canapé, juste à mettre un peu de distance…

Ils montèrent dans la voiture, Céleste s’asseyant à coté du conducteur et bouclant sa ceinture. Sa lui faisait quand même quelque chose d’aller à la maison en disant ‘Bonjour papaaa, je viens en coup de vent chercher mes affaires et je repart et ho, je te présente mon seme’ tiens d’ailleurs ce dernier lui dit qu’il fallait qu’il passe son permis. En plus des études et du boulot ?? Bah ça attendrais un petit peu hein….

- je… Pas très très loin (en faite l’auteur l’ignore totalement hahaha XD)

Et il lui indiqua son adresse.

[==>retour de chez Céleste]

Iroka était de bonne humeur. Sans aucune arrière pensée, il avait apprécié le petit bisou que son uke lui avait fait. Iroka était en soi assez câlin, alors il appréciait ce genre de petites attentions. Ils arrivèrent "chez eux", ce qui faisait bizarre à Iroka, il avait plus l'habitude du "chez lui". Iroka se dit qu'il allait vraiment de voir ranger. Maintenant qu'il avait été chez Céleste, il avait honte. Car chez le jeune uke, c'était vraiment nickel, mais chez lui...On peut dire que c'était l'opposé. Il se rendit jusqu'à sa chambre, suivit de Céleste, et posa les cartons...là où il y avait de la place.

"Bien..."

Il se gratta l'arrière du crâne, et se dit qu'il devrait se laver. Son odeur corporel ne devait pas être très agréable pour le nez du uke.

"Installe-toi, je vais à la douche. Ne te gêne pas surtout! Tu es désormais chez toi!"

Il partit ainsi à la douche, dans un dernier sourire chaleureux au petit Céleste.

ne douche faisait un bien fou. Iroka prit même le temps de se raser. Il enfila un boxer, un jean et un pull. Il se regarda dans le miroir et sourit. Céleste serait sûrement surpris. En effet, sous les cheveux crasseux, sous les dents pleines de déchets, sous la barbe de trois jours se cachaient un jeune homme des plus attirants. Il suffisait juste qu'il se lave pour révéler son charme et son joli visage. Il revint jusqu'à la chambre, et se stoppa net. Il avait la sensation d'être entré dans une autre dimension. C'était net, propore, impeccable, ça brillait même. C'était rangé et le lit était fait. Quel changement! Cela n'était évidemment pas pour lui déplaire, mais il était surpris. Il sourit à Céleste en entrant dans la chambre.

"Et bien...Merci beaucoup. Tu n'étais pas obligé, mais c'est sûr que ça doit être beaucoup plus agréable pour toi comme ça."

C'est sûr. Vu la maison du uke en comparaison de son appartement. Le pauvre Céleste avait dû se demander où il était tombé en pénétrant dans cette demeure.

"Tu as rangé tes affaires?"

Iroka sourit.

"Comme tu veux, mais ne te force à rien, il y a le temps."

Quand à lui, il se dirigea jusqu'à son bureau, qu'heureusement Céleste n'avait pas dérangé. Il ne fallait surtout pas toucher à son bureau, c'était son lieu de travail.

"Céleste, il est inutile de ranger mon bureau. Je préfère même que tu ne touches jamais les affaires qui se trouvent dessus."

En effet, si cela arrivait, Iroka pourrait très vite s'énerver. Il prit la bande-dessinée qu'il avait enfin terminé, la mis dans une enveloppe, pris rapidement un timbre qui traînait sur son bureau, et se tourna vers Céleste, tout sourire.

"Je dois poster au coin de la rue, j'en ai pour cinq minutes!"

Sur ceux, il partit l'enveloppe sous le bras.

Iroka n'en revenait pas. Son uke...c'était une fée du logis, et en soi, c'est bien ce dont il avait besoin. Il sourit chaleureusement à Céleste, même s'il était de plus en plus gêné. Il passait vraiment pour un crado bordélique. Enfin, maintenant, les choses iraient mieux. Tout d'abord, il avait terminé sa bande-dessinée, et, comme d'habitude, il n'en recommencerait pas une avant un mois. Iroka s'accordait toujours un mois de vacances entre chaque bande-dessinée, ce qui fait, qu'au final, il devait être en vacances pendant la moitié de l'année. Il prévoyait plus ou moins d'aller faire un tour au cabaret, prendre des nouvelles de tout le monde, et spécialement de Sunao, qui l'avait plus ou moins amadoué. Il fallait bien avouer que ce uke avait un sale caractère, même s'il plaisait à Iroka. Et puis maintenant, il avait Céleste qui ne laisserait plus la maison finir en dépotoire. Pourrait-il amener Céleste au cabaret? Ce serait chouette, il pourrait les présenter Sunao, en espérant que ce dernier soit gentil avec Céleste, mais dans la théorie, Sunao n'était méchant qu'avec les seme, dans la pratique, cela ne se révélait pas toujours exact...

"Céleste, tu ne vas tout de même pas faire tout l'appart aujourd'hui? Tu vas être épuisé? Tu veux que...je t'aide?"

Il n'avait absolument aucune envie de l'aider. Faire le ménage c'était trop de boulot pour un paresseux comme lui.

Iroka sourit timidement, il n'avait absolument pas envie de faire le ménage et Céleste, lui, semblait aimer ça.

"Je vais me contenter de ne pas te gêner."

Et donc pour ça, il devrait éviter le salon et la cuisine. Donc: direction sa chambre. Après tout, il n'avait pas dormi depuis un moment, alors une bonne sieste ne lui fera pas de mal.

"Je vais me coucher, réveille-moi quand tu auras terminé."

Il alla donc jusqu'à sa chambre, et se dévêtit, ne gardant que son boxer. Il se coucha sous les couvertures. Un lit propre, c'était tout de même beaucoup plus agréable. Il ferma les yeux et Morphée ne se fit pas prier pour le mener dans le monde des songes. Après tout, il avait une longue semaine de sommeil à rattraper...

Il sourit en entendant la réponse de son sème. Quelque part, il s’y attendait un peu et donc ne fit aucun commentaire le laissant contourner les deux dernières sale à nettoyer le prévenant quand même qu’il allait se coucher et lui demandant de le réveiller une fois terminé. Sans problème et il finit tout plus rapidement qu’il ne l’aurait crut. S’attaquant à faire le début de la cuisine (Céleste fée du logis XD) Après tous Iroka devait être crevé non ?

Après seulement il alla vers la chambre, ouvrant doucement la porte pour ne pas sortir brutalement le jeune dessinateur de ses songes. Il n’était pas adepte des réveils brutaux et il s’approcha doucement et observa un moment le dormeur, avant de s’asseoir tranquillement à ses cotés et de lui effleurer doucement la joue avec un sourire devant la bouille enfantine qu’avait prit son sème dans le sommeil. Dommage, la prochaine fois il prendrait une photo ! Un petit souvenir ^^…

- Iroka, réveille toi…

Et il continua son manège, effleurant la joue et finissant par un gros bisous sonore.

Le réveil fut agréable. Il faut dire qu'Iroka adorait les câlins alors. Il fut réveillé dès que Céleste entra dans la chambre, étant donné qu'il se réveillait très facilement. En plus, il avait une horloge intérieur qui le faisait se lever au moment où il avait décidé. Mais il se laissa faire, bien trop heureux, et lorsqu'il sentit les lèvres de Céleste sur sa joue, il passa ses bras autour du cou de Céleste, et lui fit un immense sourire, avant de lui faire un gros câlin de quelques minutes. Puis il daigna se lever, et se rhabilla rapidement. Il jeta un coup d'oeil à l'horloge de sa chambre. A cette heure-ci, le cabaret allait ouvrir et il avait très envie de rendre visite à Sunao, histoire de prendre de ses nouvelles et de lui présenter Céleste. Il sortit vers son uke.

"Je vais au cabaret, voir un ami, ça te dit de m'accompagner?"

Il n'allait pas non plus le forcer. De toute façon, avec ou sans Céleste, il irai. La seule différence, c'est que si Céleste ne venait pas, il rentrerai plus tôt, pour ne pas laisser son uke seul trop longtemps. Après tout, Céleste était peut-être fatigué après tout ce ménage.

[ désolé ch'uis pas trop inspirée ]

Il ignorait bien sur que son Seme était réveillé depuis un moment, mais cela ne l’empêcha pas d’être très doux pour son réveil, le câlinant doucement avant de lui donner un gros bisou. Ne pouvant s’empêcher de sursauter et de se raidir en sentant les bras d’Iroka l’enlacer sans qu’il ne s’y attendre. Il se détendit sous le câlin et le rendit même à son propriétaire avec un grand sourire. Puis il se leva, se détournant pour laisser Iroka s’habiller. Il était très pudique mais bon… Il ne pouvait s’en empêcher de toute façon alors pourquoi lutter contre…

Finalement Iroka le retrouva et lui demanda si il désirait qu’il l’accompagne au cabaret, lui désirait voir un ami. Autant accepter ça le ferait sortir un peu.

- Si tu veux…

[juste pour te signaler que je poste directement au cabaret]