Appart de Kio et.....

[j'éditerais le titre^^]

Kio s'était heureusement souvenu du chemin pour aller à l'appartement de son père décédé. Quand même. Bon d'accord ila avit prit un chemin plus long qui devait être un raccourcis au début...Mais l'essentiel était qu'ils étaient arrivés.

Le jeune homme fit monter le loup dans l'ascenceur et appuya sur le bouton du 5éme étage. Quelques minutes plus tard, ils étaient devant la porte. kio souleva le pailasson et prit la clef avant d'ouvrir la porte et de la refermer à clef derrière le loup garou.
La pièce ne sentait pas vraiment bon mais on ne pouvait pas toujours tout avoir...

Kio posa son sac au sol avant de se diriger vers la fenêtre et de l'ouvrir et se jeta sur le canapé. Il regarda en silence le jeune homme qui deviendrait sans doute un compagnon de vie. Comment lui expliquer qu'il n'avait pas à être son maître... Ca n'allait pas être simple, Kioru le sentait!

"Tu peux redevenir humain tu sais. Et si tu veux quelque chose n'hésite pas à me le demander!"

Dit-il en se relevant pour poser s amain sur la tête du jeuen homme loup et d'aller à la cuisine voir ce qu'il y avait dans le frigo soit rien...Tans pis, il leur faudrait commander quelque chose... Alors le jeune homme alla vers le téléphone et appela son père pour lui dire où il était et enfin commanda une pizza et des soda pour deux. Il ne savait pas si un loup ça buvait du sado mais ban....

"Tu veux prendre une douche je pense?"

Suivre son nouveau maître fut un véritablement moment de joie pour le jeune loup. Mais cela se compliqua un peu quand ils arrivèrent à l’immeuble. Entrer dans l’immeuble Taïra suivit facilement. Ce fut l’ascenseur qui posa problème. On aurait dit une cage. Une drôle de cage mais une cage quand même. Il fallu que Kio l’appel plusieurs fois pour qu’il ose rentrer les oreilles basses et la queue entre les jambes. Mais le maître ne le laissa pas tout seul dans la cage, et Taïra redevint joyeux. La cage se rouvrit et ils . . . . se trouvaient plus au même endroit. C’était bizarre ici. Taïra se mit à renifler un peu partout pour voir s’il y avait une odeur agressive et aperçut son maître attraper quelque chose par terre. Ce qui lui permis d’ouvrir la porte. Ah oui ça il connaissait une clef. Aux cieux elle n’étaient pas pareil mais elles avaient la même fonction ouvrir et fermer les portes. Taïra entra dans l’appartement sans aucune once de peur, il avait déjà totalement confiance en son maître.

Ta¨ra dans l’appartement remua plusieurs fois le museau, il y avait une drôle d’odeur qui piquait le nez. Heureusement le mettre ouvrit la fenêtre et Taïra si approcha le plus possible pour avoir de l’air respirable. Il pouvait redevenir humain. D’accord. C’était beaucoup moins fatiguant d’être en humain alors Taïra ne se fit pas prier.

A peine sa forme humaine reprit Taïra secoua doucement la tête de droite à gauche. Non il ne voulait rien. Il avait apprit depuis toujours à vivre qu’avec le stricte nécessaire. Son maître prit un objet bizarre et parla tout seul dedans. TaÎra ne s’en occupa pas faisaint le tour du salon, toujours tout nu. Il y avait une commode avec pleins de petits trucs. Des bibelots mais Taïra ignorait ce que c’était et juste en dessous un long bout de tissu, un napperon. Taïra tira dessus faisant tomber tout les petits bibelots à terre certains même se brisant et passa le napperon un peu trop petit autour de la taille.

Taïra rougit et essaya de remettre tous les bibelots comme avant. « Pardon je . . . » Ets ce que c’était une bêtise ? Son nouveau maître allait il déjà être obligé de le punir ? De lui donner une correction ?

Son maître arrêta de parler tout seul et se tourna vers lui. Prendre une douche ? Qu’est ce que c’était que ça ? C’était peut-être un vêtement. « J’ai trouvé. » dit simplement Taïra en essayant de nouer le napperon autour de sa taille.

Taïra fut agréablement surpris de voir qu’il ne se faisait pas punir. Il se faisait toujours punir d’habitude, à chaque bêtise. Le maître l’aida même à remettre les bibelots sur le meuble. Eh bé dis donc il était gentil ce maître. Kio se mit rire tout en lui disant qu’une douche c’était un endroit pour se laver. Donc c’était un lac avec une cascade. Il y avait un lac avec une cascade ici ?

Fringues ? Napperons ? Sous-vêtements ? Son nouveau maître utilisait plein de mots qu’il n’arrivait pas à comprendre. Il était dur à comprendre. Il n’avait jamais vécu dans le monde des humains et aux cieux la vie était totalement différente. Taïra était entrain de penser que cela allait être dur de s’adapter, mais il ferait des efforts. Un maître aussi gentil on en trouvait pas souvent.

Kio le tira jusqu’à une nouvelle pièce où se trouvait un bac vide. L’humain tourna des boutons et Taïra regarda perplexe la bac se remplir. Alors une douche c’était un mini lac artificiel. Cela avait pas l’air pratique quand même de passer sous cette mini cascade d’eau. Taïra continua à regarder l’eau monter dans le bac. Elle était bizarre cette eau, elle moussait. Taïra allait demander pourquoi l’eau était blanche et moussait mais son maître l’obligea a entrer dans l’eau. Taïra poussa un couinement, l’eau était chaude, mais le maître le tenait fermement par le bras montrant qu’il voulait qu’il reste dans l’eau. Il appuya même sur ses épaules pour se forcer à s’asseoir.

Pendant un petit moment Taïra resta sans bouger. Il n’avait vraiment pas l’habitude à l’eau chaude et puis cette mousse là, c’était gênant. Mais cela ne dura pas longtemps. Son esprit joueur reprit le dessus et Taïra se mit à faire le foufou dans l’eau. Au cieux, quand il était dans le lac on le laissait toujours se défouler, mais là sans s’en rendre compte il mettait de l’eau partout rendant la salle de bain pire qu’une mare à canard.

Le maître revint et Taïra se calma un peu. Il voulait pas se faire gronder même si c’était trop tard vu la catastrophe de la salle de bain. Le jeune loup secoua vigoureusement la tête quand son maître lui demanda si l’eau était bonne. Il ne c’était jamais lavé dans de l’eau chaude mais on y prenait vite goût. Le maître resta là à le regarder barboter.

Taïra s’allongea sur le ventre dans la baignoire et posa ses mains sur le rebord. Il fixa un instant son maître. « Ici, on est dans le monde des hommes, n’est ce pas ? » Le monde des hommes. Il y avait pleins de contes fantastiques qu’un de ses pères adoptif racontait. « Vous aimez les loups-garous ? » La réponse devait être oui puisque le maître avait été gentil avec lui, mais Taïra préférait demander. « Il y avait pas beaucoup d’humains aux cieux et souvent ils avaient peur de nous. » Taïra prit un air perplexe. « Une fois il y en a même un qui m’a crié ‘Ne me mangez pas’. J’ai jamais mangé un humain. Cela doit pas être très bon quand même. »

Son maître dit qu’il allait falloir qu’il lui apprenne plein de choses. Taïra ne répondit pas. Il été étonné. On apprenait rien généralement aux loups, on les éduquaient pour qu’ils protègent leur maître mais on tentait de les garder dans l’ignorance. Plus une personne et dans le cas présent un loup-garou est ignorant plus il est facile de le contrôler. Son maître lui confirma que ce n’était pas bon de manger les humains. Et lui demanda qui lui il pourrait manger. Il avait déjà mordu des humains . . . pour se défendre. « Moi ce que j’aime c’est le poulet. Je suis très doué pour les attraper en plus. Je vous montrerais. »

Son maître lui donna l’ordre de sortir de l’eau et Taïra s’exécuta même s’il ne comprit pas le ‘Tu vas attraper froid, sinon !’ L’eau était chaude et en plus il faisait chaud dans la maison. Il voyait pas comment il aurait froid. Enfin bon il sortit de l’eau et son maître lui tendit une immense serviette Taïra aurait bien voulu s’ébrouer avant mais le maître l’enveloppa dans la serviette et le frotta. Taïra se laissa faire sans rien dire mais ne put s’empêcher de secouer la tête violemment pour se sécher les cheveux mettant de l’eau un peu partout et éclaboussant son maître. Celui-ci lui donna enfin l’ordre de s’habiller avant de quitter la pièce.

Taïra prit la serviette. Vu qu’elle était très grande il s’entoura avec juste en dessous des aisselles et la noua. En réalité Taïra n’avait pas comprit. Il croyait que son vêtement était la serviette. Il en était même très content car la serviette était douce. Lui il avait l’habitude de haillons tout rêches. Il resta un moment sans bouger ne sachant pas si le maître allait revenir le chercher. Il y eut un bruit bizarre et Taïra se mit en arrêt mais rapidement le bruit s’arrêta et il entendit le maître parler calmement. Donc c’était quelque chose de pas grave ce bruit.

Et enfin Kio l’appela, lui demandant de venir. Taïra suivit le son de la voix et se retrouva à nouveau dans le salon. Le maître était assis sur le canapé et regardait une boite bizarre à l’intérieur de laquelle des trucs bougeaient. « Qu’est ce que c’est ? » demanda t il curieux en s’approchant de l’écran, presque carrément le nez dessus.

Le nez collé sur ce que son maître appelait une télé, qui selon lui servait à s’amuser. Taïra ne trouva qu’une seule façon d’essayer de s’amuser avec la boite. C’était d’essayer d’attraper les sortes de petits bonhommes qui étaient à l’intérieur. Il poussait des petits grognements en voyant qu’à chaque fois une sorte de mur transparent l’empêcher d’atteindre les petits bonhommes rigolos.

Le maître était partit puis revint bien vite avec des habits, lui demanda s’il n’aimait pas les vêtements. « Oh ils sont beaucoup trop beaux. Je vais les abîmer. » Taïra fit glisser sa main sur la serviette qu’il portait. « C’est très bien ça et c’est tout doux. » Le maître repartit et Taïra reprit son occupation pour essayer d’attraper les bonhommes. Il passa même derrière la boite pour voir s’il n’y avait pas un moyenne de les attraper par derrière.

Il était derrière la télé quand son maître lui demanda s’il aimait la . . . . ‘pizza’. Taïra releva la tête. « Euh . . . oui. » il ignorait ce que c’était. D’un coup sans qu’il n’ait rien fait le bruit qui sortait de la boite devint beaucoup plus bas. Taïra revint devant l’écran et poussa un petit gémissement. Non il ne fallait pas que les petits bonhommes rigolos partent. Il fallait qu’il les attrape avant.

Le Maître insista pour qu’il mette les vêtements. Et en plus il lui dit qu’il ne pouvait pas attraper les personnages. Bah finalement il comprenait pas ce qu’il y avait de drôle dans une télé si on pouvait attraper les bonhommes rigolos. C’est donc un peu triste qu’il alla vers le canapé où étiat posé les vêtements. Au dessus un petit bout de linge dont il ne comprit pas l’utilité. Taïra le jeta plus loin et attrapa le tee-shirt qu’il passa et enfin le pantalon qu’il mit. Il était un peu large, masi Taïra savait qu’il n’avait plus droit à une ceinture depuis qu’il avait failli s’étrangler une fois avec.

Le jeune loup s’assit donc par terre en tenant son pantalon de chaque côté. Son maître lui posa un truc à manger triangulaire. Il n’en avait jamais mangé et il ne savait pas s’il aimait ça mais en tout cas cela avait une très bonne odeur. Son maître posa également une drôle de chose cylindrique. Taïra renifla mais n’y toucha pas, il ne voyait pas la fonction de la chose. Il prit assez difficilement la part de pizza et croqua dedans gaiement. Il avait faim, très faim. C’était bon même très bon. Taïra n’ayant pas du tout élevé à manger avec soin, enfila tout le reste de la part dans sa bouche faisant gonfler ses joues et se mit à mâcher heureux.

La bouche encore pleine, il tenta d’articuler. « Me . … peu n’avoir autre ? »

Taïra la bouche pleine regarda surpris le maître lui mettre une ceinture. Il n’avait pas droit à la ceinture normalement. « C’est dangereux. » dit il simplement juste avoir après avoir avalé tout rond ce qui restait de pizza dans sa bouche pour pouvoir parler convenablement.

Taïra eut droit à une autre part de pizza et le jeune loup l’avala de la même façon que l’autre c’est à dire avec précipitation comme s’il avait peur qu’on le lui enlève de la bouche. Son maître lui demanda ce qu’il aimait manger. Il aimait le poulet. Mais pas besoin de faire des courses. Son maître avait juste besoin de l’emmener dans les champs, il verrait il lui en ramènerait de beaux poulets. Et ce qu’il aimait boire. De toute sa vie Taïra n’avait bu que de l’eau et il avait vu comment on faisait pour mettre de l’eau dans la baignoire donc dans son esprit ils n’avaient pas besoin de faire des courses.

« On ira dans un champ. Je vous chasserai de beaux poulets. Vous savez les cuisiner ? » En tant que loup, il savait manger cru mais c’était quand même meilleur cuit, mais lui ne savait pas cuisiner. Imaginer la catastrophe ambulante dans une cuisine avec le feu. Vous pouvez commencer immédiatement à déménager, parce que votre maison deviendrait un tas de cendre.

Oui en règle général une ceinture c'est pas dangereux mais pour une personne comme Taïra aussi foufou et qui se trnasformait, c'étiat dangereux. Ta¨ra avait plusieurs fois faillit s'étrangler par inadvertance. Un de ses pères ou son maître le sauvant inextrémise.


Ta¨ra baissa la tête et s’il avait été dans sa forme de loup il aurait baissé les oreilles et mit la queue entre les jambes. Le maître c’était mit à rire, il semblait se moquer de lui et en plus il lui dit qu’il ne chasserait pas. Mais il aimait chasser lui. Cela le défoulait, s’il pouvait pas chasser cela voulait dire qu’il pourrait pas courir. Mais bon Kio était son maître donc s’il disait qu’il ne devait pas chasser ou courir il ne le ferait pas.

Il prit la canette et jeta un regard perplexe à son maître, que cela pique il s’en moquait un peu mais comment il allait faire pour boire avec ça ? Taïra tira la langue et essaya de la faire passer dans le petit trou. Vraiment pas pratique. Il arrivait pas a atteindre le liquide. Il observa l’humain faire et tenta de faire pareil, le soda coula dans sa bouche et partout sur son tee-shirt. Taïra se mit à tousser presque noyé par le liquide aillant coulé trop vite dans sa gorge. En plus, c‘est vrai que cela piquait. C’était pas de l’eau ça c’était sur. Taïra poussa un couinement, et alla se mettre dans un coin en toussant violemment.

Taïra pas très intelligent ci ça comme une punition. Son maître l’avait punit pour une des bêtise ou pour toutes les bêtises qu’il avait faite depuis qu’il était là. C’était sans doute ça, il n’y avait pas d’autre explication. Et pourtant . . . . Il s’excusait. C’était bizarre ça. En même temps son papa Seme le frappait et après l’aider à guérir ces blessures. Cela devait être pareil, si on acceptait gentiment la punition sans se rebeller. Le maître était gentil après la punition.

Taïra décida de rester recroquevillé dans son coin. Ici il ne ferait plus de bêtise. Le maître lui apporta un verre d’eau alors qu’il toussait encore. Taïra le prit et lapa avec précaution, c’était bien de l’eau. Le jeune loup lapa puis lécha jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien. Le verre c’était pas très pratique et Taïra espéra que le verre n’était pas sa ration quotidienne parce que cela faisait vraiment pas beaucoup. Surtout que lui à faire le foufou, il avait souvent soif. Il rendit le verre au maître et fit un petit regard suppliant espérant qu’il aurait droit à double ration, puisqu’il avait accepté la punition sans se rebeller.

« Je . . . Je ferais plus de bêtise. » dit doucement Taïra espérant faire plier l’humain. « He ferais . . . attention de plus faire de bêtise. » Cette promesse il l’avait fait beaucoup de fois et malgré sa bonne volonté. Il n’arrivait jamais à la tenir très longtemps. Mais il faisait des efforts. Il essayait d’être un loup-garou très docile et soumis, même si c’était dur.

Son maître l’abandonna encore et Taïra fut soulager de se dire qu’il allait encore lui apporter de l’eau. Il écarquilla les yeux devant l’immense gamelle que lui ramena son maître. Sa c’était une grande ration. C’était jour de fête aujourd’hui. Taïra lapa avec plaisir une grande quantité d’eau. Il croyait sans doute que l’eau calmerait la douleur bizarre qu’il avait eut en buvant le soda.

Pendant qu’il buvait à sa façon loup, l’humain lui parla. Lui disant qu’il n’avait pas besoin d’être soumis. La boisson qui lui avait fait mal n’était pas une punition c’était une erreur. Les Dieux ne commettait jamais d’erreur mais Taïra comprit ce qui lui expliquait le maître car le maître n’était un Dieu c’était un humain. Il écarquilla les yeux quand Kio lui expliqua que lui une fois cela lui était ressortit par le nez. La vision qu’imagina Taïra lui parut trop bizarre et il secoua la tête violemment pour la faire partir.

Taïra écouta encore et baissa la tête. « Mais je . . . J’aime bien que vous soyez mon maître. Vous êtes un gentil maître . . . Si . . . Si vous n’êtes pas mon maître quelqu’un d’autre voudra me prendre à son service et euh . . . Je veux rester à votre service. »

Sans savoir pourquoi. Peut-être que Taïra pensait que cela insisterait l’humain à le garder. Taïra se blottit dans les bras de Kio. « Je ne veux pas retourner avec les Dieux. » murmura Taïra. « Ils voulaient me piquer parce que je ne suis pas un assez bon serviteur. »

Taïra blottit dans les bras de son maître, écouta les paroles. On allait lui attribuer un compagnon. Et Taïra se retrouverais à la rue, à moins d’aller vivre dans les sous-sols. « Vous . . . vous êtes un Seme n’est ce pas ? » Cela se voyait rien qu’à son physique. Lui, Taïra était un Uke comme beaucoup de loup-garou. Très peu de loup-garou Seme survivait, les Dieux les tuaient dès la naissance sauf quelques uns pour procréer.

Taïra connaissait l’existence de la formation des couples car son ancien Maître, le Dieu. Aimait beaucoup créer des couples insolites et il riait en regardant les pauvres humains, tenté de mener une vie alors qu’ils étaient complètement incompatibles. Il y avait toujours de quiproquos ou des situations pas possible et le Dieu adorait ça. Le racontant même à ses loups-garous.

« Je . . . je suis un Uke. Je . . . Je peux passer pour ton Uke. » Il devait bien y avoir un moyen. « Je peux tout faire comme si j’étais ton Uke. » Ta¨ra se serra un peu plus contre Kio. Il avait peur. C’était la première fois qu’on était gentil avec lui et on allait le lui arracher sans doute. Que deviendrait il seul ? Taïra le savait, s’il n’avait plus personne à servir, plus de but. Il se laisserait mourir.

Les sous sols ? Cette idée ne plaisait pas trop à Taïra. Dans les cieux il avait toujours vécu en plein air. Vivre enfermé sous terre, il ne savait pas s’il arriverait à s’adapter. Mais il était prêt à beaucoup d’effort pour reste avec l’humain. Il ne bougea donc pas et se laissa câliner.

Il fit un petit mouvement de tête négatif malgré tout quand Kio dit ‘Ils sont peut-être généreux’. Taïra savait de qui il parlait. Il parlait des Dieux. Taïra connaissait bien les Dieux, surtout celui chez lequel il était né. Les Dieux n’étaient pas généreux. Taïra se dégagea doucement et retira son tee-shirt. Il avait quelques bleus bien visibles et d’autres entrain de s’estomper. « Un loup-garou n’est pas un Uke normal. » dit doucement Taïra. « Les Dieux tuent presque tout les loups-garous Seme. Ils prennent les loup Uke comme serviteur pour leur propre plaisir. » Taïra baissa un peu la tête. « Je ne suis pas un loup obéissant alors j’ai atterrit à le fourrière personne ne voulait de moi mais . . . je ne voulais pas mourir. »

Taïra laissa encore un blanc. « Ils ne sont pas généreux. » dit il simplement.

Taïra jeta un regard inquiet au plafond. Il savait que les Dieux pouvaient les observer. « Ils s’amusent. » expliqua le jeune loup. « C’est un jeu pour eux. J’ai vu . . . mon Dieu mettre un Uke d’une fragilité inquiétante avec un Seme violent. » Taïra eut même larme à l’œil à se souvenir. « Le Uke n’a pas survécu longtemps. J’ai vu mon Dieu . . . Arracher un Uke au bras de son Seme parce qu’ils étaient trop amoureux. Ils ne sont pas généreux. »

Taïra se laissa câliner. Il n’avait jamais été câliner et il trouvait ça très agréable. Quand Kio demanda s’il été d’accord. Taïra fit non de la tête. Il ne voulait pas choisir un Seme. Il avait déjà trouvé Kio. Kio était son maître le hasard avait fait qu’il soit Seme mais s’il avait été Uke, Taïra lui serait fidèle jusqu’au bout. Il ne voulait personne d’autre.

Par contre connaissant un peu les Dieux il savait comment les berner. « Il ne faut être ni trop heureux, ni trop triste. » expliqua le jeune loup. Les couples normaux qui menaient une vie pépère sans rien d’extravagants ou de curiosité dans leur vie. Ce genre de couples là lassaient vite les Dieux qui ne s’en occupaient plus. Malheureusement il n’y avait aucun moyen de savoir quand un Dieu regardait ou pas.

Mener une petite vie au train-train quotidien était le mieux. Mais Taïra ne connaissait pas le monde des hommes. Il allait vite se faire repérer comme loup-garou. Alors les sous-terrains étaient ils la meilleur solution ? Vivre caché n’était pas un soucis mais vivre sans ne plus revoir la lumière du soleil alors qu’il avait toujours vécu si près de l’astre divin. « Je veux rester avec vous, n’importe où. »