Errer dans les rues de la ville (réservé)

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Seiichi errait dans le rues de la ville à la recherche de son inspiration car elle l’avait délaisser mais pour combien de temps il ne le savait pas. Il avait son sac sur le dos qui contenait simplement une tablette de papier et des crayons de plombs de quoi dessiner tout et rien en même temps. Sur le coin de la rue, il remarqua que non loin de lui il y avait une ruelle, il s’aventura dans ce lieu sans ce soucier du reste. Il alla du un coin plus sombre de cette même ruelle et il s’assit sur le sol et observa pendant un certain temps droit devant lui et il dessina quelques croquis de chat ou de chien qui passait par là et aussi il remarqua l’empressement des gens qui passait par ici. C’est certain ce n’était pas le plus rassurant des endroit mais il y avait une sorte de potentiel artistique qu’on pouvait exploiter. Le jeune homme gardait son attitude de dure à cuire, car il ne voulait pas se faire déranger, pas pour le moment en tout cas. Mais dans le fond il ne voulait pas rester seul il voulait que quelqu’un le remarque mais c’était compliquer en ce moment car il ne voulait pas connaître le seme qu’on lui avait attitré. Dans un autre sens était un peu confortable avec la solitude, un artiste a besoin de solitude des fois. Mais dans ses pensées il remarqua que cela faisait environ 2 ans qu’il se cachait des dieux et de toutes les personnes qui pouvaient être des semes selon lui, il se demandait aussi combien de temps encore il pourrait se cacher ainsi.

Cela faisait sûrement une bonne heure qu’il était la dans la ruelle à contempler le vide et le mouvement des gens qui courait à travers celle-ci et il se dit qu’il devait changer de place pour continuer sa recherche il rangea tout dans son sac pour continuer. Il se leva et se promena en zigzagant dans les rues encore une fois. Il avait mis ses mains dans ses poches regardant droit devant lui, il se perdit ainsi dans ses pensées une nouvelle fois mais il pensa à ses parents. En pensant à cela son regard c’était attendrit mais il ne le fallait pas, enfin pas dans la rue surtout et petit à petit il repris son air de dure mais voulait-il l’être vraiment? Il ne le savait pas trop lui-même. Il tourna sur une rue ou ils y avaient des statues qui étaient splendides, il s’arrêta devant l’une d’elle qui était différente des autres car elle avait un je-ne-sais-quoi de plus. Il ressortit ses ustensiles de dessin et il se remit au travail. Il voulait l’avoir en dessin dans les moindre détails Il serait près à rester la des heures et des heures juste pour la dessiner et pour ainsi s’en rappeler jusqu’à la fin de ses jours.

Il devait se reculer pour pouvoir de faire le visage de la statue mais il ne vit pas qu’il était sur le bord du trottoir et le petit accident arriva il tomba dans la rue et déjà que cette dernière n’était pas très grande. Il était resté étendu là pendant un instant et quand il arriva pour se relever, une voiture arriva à toute vitesse se dirigeant vers lui, il n’eu que le temps de rouler sur le coter se collant au trottoir pour ne pas se faire tuer. Seiichi avait vu la mort de très près, tellement qu’il resta figer ne pouvant rien faire pour le moment à part mettre la main sur son cœur pour essayer de se calmer le plus possible. Il marcha lentement vers cette statue et s’appuya dessus et fixant le ciel nuageux. Il y avait de temps à autre, une légère brise d'air qui envoyait des petites mèche de cheveux devant sa figure.

Il se dit qu’il avait eu de la chance de ne pas avoir été tuer par ce malade de la route. C’est dans des moment pareil qu’il voudrais retourner chez ses parents mais il n’est toujours pas capable de leur reparler. Pourquoi la vie était-elle si compliquer par moment, n’y avait-il pas quelqu’un qui pourrais l’aider quand cela arrivait? Il pouvait juste l’espérer de tout son cœur.

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Vania profitait de son jour de repos bien mérité pour se promener dans la ville. Qui sait, peut être pourrait il trouver son nouvel amant ? C'est dans cet état de joie qu'il se baladait dans les rues de la vile, sautillant quelque peu, faisant ainsi légèrement peur aux gens qui marchaient normalement. C'était qui cet énergumène qui se permettait d'être si joyeux ? Mais Vania ignorait les regards méprisants posés sur lui. Par contre il se réjouissait des regards interessés poser sur corps assez bien fait. Mais pour l'instant, aucun de ces seme en rut ne l'attirait. Il était indécis. Et puis la journée n'était pas finie, loin de là. Il avait tout le temps pour le trouver, ce seme, ou cet uke qui serait son amant d'un soir voir plus si affinité.

Alors qu'il marchait dans une ruelle assez étroite il vit au loin un jeune tombé sur la route et une voiture déboulée à vive allure. Le coeur de Vania manqua un battement. Puis aussitôt Vania courut en criant. Mais personne ne faisait attention ou dégnait se bouger le cul et Vania était beaucoup trop loin. Finalment il vu avec soulagement que le jeune homme avait pu éviter de justesse le bolide. Mais il ne ralentit pas pour autant son allure et arriva en courant au niveau de celui-ci qui s'était adossé à une statue. Il reprit un instant son souffle avant de poser son regard sur le rescapé.

"Vous allez bien ? Vous n'avez rien de cassser ? Vous avez mal nul part ?"

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Il n’avait pas entendu crier car il venait d’avoir la peur de sa vie. La main toujours sur son cœur, il sursauta de plus belle quand il vit un inconnu arriver à toute vitesse devant lui. Voulait-il lui foncer dessus? Non ce n’était pas son intention quand il se fit bombarder de question pour savoir s’il allait bien ou non.

"Si je vais bien? Oui je vais très bien, j’ai eu une de ses peur mais je n’ai rien. Je n’ai pas mal nulle part sauf, un peu à la tête et des petites égratignures j’irais les nettoyer plus tard pour retirer la saleté et le sang, il n’y à pas de risque sinon, je n’ais rien de très grave pour l’instant. Merci quand même de vous êtes du soucis pour moi."

Il était normal d’avoir un léger mal de tête car il à fallu qu’il s’éloigne de la rue le plus vite possible mais surtout le mal de tête était du au choc mais il ne fallait pas s’inquiéter pour ça. Mais au fur et à mesure que l’adrénaline descendait, Seiichi sentit une douleur et il se rendit compte avec effroi qu’il s’était déboîté l’épaule droite mais par chance Seiichi était gaucher alors il pouvait continuer à dessiner. Ses yeux s’étaient grands ouverts quand il avait remarquer que son épaule n’était plus à la bonne place mais il ne fallait pas que l’étranger ne le remarque et il fit comme s’il n’avait rien car il ne voulait pas aller à l’hôpital car il n’aimait pas cet endroit et surtout car il serait à la merci de ceux qui voulait lui retirer sa liberté. Il retourna par la suite vers la rue ou il avait laissé tomber sa tablette et son crayon. Quand il se dirigea vers ses objets échappés, il avait dû retenir son bras, se n’était pas très subtile mais il voulait bien croire que l’autre n’allait pas le remarquer. Il se releva mais il fit une grimace de douleur, car elle était devenue insupportable à présent. Il retourna ensuite au coter de celui qui avait eu sûrement aussi pour que lui.

Un flash lui passa dans l’esprit, il venait de parler à un inconnu, il ne savait pas son nom absolument rien mais devait-il se méfier? Certainement, car on ne sais jamais derrière cette personne pourrais se cacher son pire cauchemar. Mais quand il releva son regard, il vit pertinemment que ce jeune homme ne pouvait pas lui faire de mal enfin il préférait le penser pour se convaincre le plus possible et cela marcha. Mais Seiichi fixa le jeune homme, car il était très séduisant et la première chose à quoi il pensa c’est que ce jeune homme était peut-être un uke mais il pouvait très bien se tromper. Il sourie et repris la parole.

"Est-ce que je pourrais savoir votre nom?"

Dans le timbre de sa voix il y avait un soupçon de douleur et de gentillesse mais il essayait de rester distant en quelque sorte. Il ne pouvait vraiment pas regarder ailleurs car la beauté de l’inconnu le captivait au plus haut point même les yeux de ce dernier étaient envoûtant, on pourrais même le prendre pour une femme mais on moins avec ces vêtements il savait qu’il avait affaire à un homme. Il s’assit par terre retenant toujours son bras droit mais ses yeux retournèrent à la rencontre des yeux de l’homme en face de lui.

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"Mais de rien."

Vania fit un grand sourire à l'uke en face de lui, car vraisemblablement, il avait tout de l'aparence d'un uke. Cependant mal grès se grand sourire, les sens de Vania restaient toujours en alerte. Il accordait à cet uke le bénéfice du doute et donc ne l'embeterait pas plus, mais s'il voyait le moindre indice pouvant lui montrer que l'uke n'allait pas si bien que ça, il agirait en conséquence. Il n'était pas infirmier pour rien. Vania le fixa donc du regard, profitant par la même occasion pour apprécier le corps agréablement bien proportionné qu'il avait devant lui. Et si c'était lui, ct amant qu'il recherchait ? Il lui plaisait vraiment. Il le regarda donc en train de ramasser ses affaires. Et là il vit qu'il y avait quelque chose qui clochait avec son bras droit. Ou serait ce l'épaule ? En tout cas, le jeune homme ne semblait pas aller si bien que ça. C'était quoi cette manie de toujours diminué l'impact de la douleur ? Enfin qu'importe, l'uke avait de la chance puisque Vania était là pour l'aider.

"Bien sûr, où avais je la tête ?"

Vania se donna une légère petite tape sur le front, les yeux malicieux, un grand sourire aux lèvres.

"Je m'appelle Vania Sylla. Et vous ?"

Vania se rapprocha du jeune homme qui s'était assis à terre et s'accroupit pour être à sa hauteur. Puis de ses doigts fins, il vint frôler délicatement le bras droit de l'uke remontant jusqu'à l'épaule. Il avait donc bien vu. Le jeune homme avait l'épaule déboité.

"Vous n'allez pas si bien que ça finalement. Votre épaule est déboitée. Mais vous avez de la chance. Je suis infirmier et je vais vous remettre tout ça en place. Sauf si vous voulez aller voir un médecin, dans ce cas, je vous conduirais à l'hopital."

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Seiichi ria un peu en voyant le jeune homme se frapper le front contre sa main. Par la suite il lui répondit qu’il s’appelait Vania Sylla mais juste son prénom aurait fait l’affaire, en plus sa propre question se retourna contre lui Vania voulait savoir son nom et bien soit, il allait lui donner.

"Moi c’est Seiichi, Seiichi Minato. Ça me fait plaisir de faire votre connaissance Vania vous pouvez me tutoyer. Mais est-ce que peut vous tutoyer vous aussi, car comment je pourrais bien le dire… je déteste vouvoyer les gens, je n’y peut rien c’est plus fort que moi."

Quand il vit que le jeune homme s’approcha de lui et qu’il s’accroupit une alerte rouge sonna en lui. Il ne devait pas le laisser s’approcher trop prêt mais il était trop tard car Vania venait de lui frôler le bras. Au point ou il en était rendu, il le laissa faire. Mais il ne se rendait pas compte que tout simplement frôler le bras droit de l’étudiant le faisait souffrir? Il ferma les yeux sous la douleur et il agrippa le poignet de l’homme en face de lui pour qu’il arrête l’ascension de ses doigts sur son bras. Mais si qu’il ne dit pas était le fait qu’il avait apprécié le contact de la peau douce de Vania sur la sienne. En entendent le nom de l’établissement qui lui donnait froid dans le dos il commença à crier après l’homme.

"Aller voir un médecin à l’hôpital vous êtes fou ou quoi, je n’irais pas là-bas. L’hôpital est bien le dernier endroit ou j’irait si je me blesse, je ne veux surtout pas être à leur merci, (en parlant des dieux) ça il en est hors de question. Ne dite plus jamais le mot hôpital devant moi!"

Il se calma et s’excusa d’avoir lever le ton de sa voix contre lui. Vania ne lui avait rien fait pourtant, il voulait l’aider. Alors pour se faire pardonner de lui avoir crier dessus Seiichi accepta qu’il le soigne et il se dit en même temps qu’il avait eu de la chance d’être tomber face à face avec un infirmier aussi gentil que lui. Il laissa tomber encore plus sa garde, l’alerte rouge s’était éteinte en lui.

"Oui ce serait apprécier si vous pourriez me remettre l’épaule en place sans aller à l’hôpital. Je voudrais savoir de qui avez vous hérité vos yeux bleu?"

Vania avait-il réussit à gagner la confiance de ce cher Seiichi sûrement mais il ne fallait pas crier victoire trop vite. Mais qu’est qui lui prenait, il parlait des yeux d’un inconnu qu’il venait de rencontrer il y a de ça une vingtaine de minutes à peine! Maintenant c’était lui qui se frappa la tête avec sa main gauche mais quel idiot il pouvait être des fois. Il ne voulait pas que le jeune homme le voit avec les joues légèrement rouges alors, il cacha son visage le plus vite possible.

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Le jeune homme ria ce qui fit plaisir à Vania. Il aimait que sa bonne humeur soit contagieuse. franchement le rire c'était beaucoup mieux que les larmes.

"Biens sûr que tu peux me tutoyer. Moi aussi je préfère ça, mais je ne veux pas gêner les gens alors je reste un minimum poli."

Vania avait bien vu que l'uke semblait stresser rien qu'en le voyant se rapprocher, mais il fallait vérifier. Il n'était pas infirmier pour rien. Il vu la souffrance du jeune homme mais continua son inspection, il devait savoir ce qui n'allait pas exactement ou il souffrirait encore et ceux pour longtemps. Vania se laissa gentiment arrêté dans son ascension, il devait avoir atteint les limites du jeune homme. Il ne cilla pas quand celui-ci éleva la voix contre lui. Il avait l'habitude de ce genre de comportement. Comme il avait l'habitude des gens qui haïssaient l'hôpital. Puis le jeune homme s'excusa.

"Mais ce n'est pas grave voyons. Je comprends parfaitement ta réaction."

Il avait dit ça, gardant son éternel sourire. Il fut content de voir que mal grès tout il acceptait son aide. Vania n'aurait pas aimé laisser quelqu'un sans soin dans cet état là. Et il aurait du insister pour le soigner. C'était nécessaire et pour son bien. Mais là il n'en n'avait nullement besoin. Il fut surpris par la question du jeune homme.

"Mes yeux ? Ben ça alors, on m'a jamais posé ce genre de question. Je les tiens de mon père uke."

Vania regarda autour de lui, il n'y avait pas de banc où faire asseoir Seiichi plus confortablement.

"Pour les soins, je peux remettre l'épaule sans rien, mais il vaudrait mieux la bander après. Ca permettra d'écourter la douleur. Et pour ça il y a trois solutions. Soit on trouve une pharmacie, un banc et je te fais tout ça, soit on va chez moi, j'ai le matériel nécessaire, soit on va chez toi si tu penses avoir ce qu'il faut. Tu préfères quoi comme solution ?"

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Comme ça, il pouvait à présent le tutoyer à la bonne heure!

Il devait l’avouer l’idée qu’un étranger entre chez lui ne lui plaisait guère et en plus c’était le fouillis. Des projets qui traînait ici et là, des pinceaux et de la peinture qui était éparpiller dans chaque recoin de son appartement. Non il ne pouvait pas inviter quelqu’un chez lui tant et aussi longtemps qui n’aurait pas fait le ménage. D’un autre coter il ne pouvait pas aller chez un inconnu juste au cas ou on ne sais pour quelle bonne raison, il se ferait sauter dessus littéralement. Alors le mieux pour lui était d’acheter tout ce don il avait besoin et de se faire soigner par Vania.

"Je ne vais pas aller chez moi, je n’ai pas beaucoup de chose pour se genre de blessure et à vrai dire je ne sais même pas ce que j’ai de besoin pour m’aider avec mon épaule. Je ne vais pas non plus aller chez toi car je préfère être sur mes gardes. Même si tu es très gentil j’ai le droit d’avoir un peu peur. Alors, j’opte pour la pharmacie et tout de manière elle est proche d’ici."

Quand Vania répondit gentiment à la question que Seiichi trouva stupide plus il y pensait. Mais pourquoi était-il obliger de préciser que son père était un uke? Il n’appréciait pas son père ou quoi? Cela le frustra mais il resta calme et parla.

"Dit-moi pourquoi devais-tu dire que tu avais les yeux de ton père uke? Tu ne l’aimais pas, ou je devrais dire que tu n’aimes pas du tout les ukes en général? On est tous égaux mes d’autres en on décidé autrement."

Il s’arrêta net et ne prononça plus un mot, cela blesser quelque peu et il l'avais pris personnel, peut-être même trop personnel. Il se leva et mis son sac sur son dos et fit quelque pas, il se retourna vers l’étranger qui l’était de moins en moins et cela de seconde en secondes, il lui demanda s’il venait avec lui à la pharmacie car il ne savait pas quoi acheter pour l’aider à se guérir. Il tendit sa main vers Vania pour l’aider à se lever et pour ainsi aller vers la pharmacie la plus proche.

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"Tu sais où est la pharmacie ? Mais c'est parfait ça."

Vania adorait se promener mais le sens de l'orientation et lui ça faisait deux. Alors si Seiichi savait où était la pharmacie, il n'avait aucune raison de contredire son choix, parce que bien sur, il n'était pas rare de voir les uke méfiants. Vania ne l'était pas, mais ça c'était sans doute parce qu'il devait autant désirer les autres que les autres le désiraient. Alors forcément, il n'avait pas peur de se faire sauter dessus.
Vania ne s'offusqua pas ne voyant ses paroles mal interprétée. Il suffisait de ré expliquer calmement.

"Je n'ai jamais dit que je n'aimais pas les ukes. J'en suis moi-même un. Et j'adore mon père, où plutôt j'adore mes pères. Il était évident que je tiens mes yeux de mes parents et comme j'ai deux pères, comme tout le monde, il fallait bien que je précise lequel, sinon je ne répondais pas à ta question."

Vania n'était pas un uke, mais ça il l'ignorait. Il avait été élevé en tant que tel depuis toute son enfance, alors il prenait pour acquis qu'il en était un et qu'un jour on l'amènerai à son seme. Et puis franchement, il n'avait absolument pas l'apparence d'un seme. Vania attrapa la main tendu.

"Bien sûr que je vais avec toi."

Ils se rendirent donc à la pharmacie où Vania acheta tout ce dont ils avaient besoin. Une fois sorti de la boutique, Vania regarda autour de lui, mais ne vit aucun banc.

"Tu ne saurais pas par hasard où l'on peut trouver un banc pour s'asseoir ?"

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Seiichi s’était méfié tout le long de ce Vania mais quand il lui dit que lui aussi était un uke l’attitude du jeune étudiant allait changer d’attitude envers lui. Pourquoi se méfier d’une personne qui est dans la même galère que lui. Il ne savait pas que le jeune homme avait mentit sur son statut de faux uke mais ce qu’on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal. En plus comment Vania était vêtu laissait croire certainement à tout le monde qu’il était un uke à 100%.

"Ça fait du bien à entendre que tu sois un uke aussi, en espérant que tu ne va pas tomber sur un dieu et que celui-ci t’entraîne de force pour que tu partes à la rencontre de ton seme. Je ne te souhaite pas cela."

Ils marchèrent pendant environ une dizaine de minutes et ils arrivèrent devant une pharmacie et là Vania acheta tout ce don il avait besoin pour aider Seiichi à guérir plus vite de sa blessure. Quand cela fut fait, ils sortirent et à présent il fallait qu’on trouve un banc mais pourquoi un banc?

"Il y a des banc presque partout, il ne suffit pas de regarder juste au bout de notre nez! Question, pourquoi un banc? On est obliger d’en avoir un pour m’aider avec mon épaule?"

Pas grave il allait trouver un banc Vania n’était sûrement pas infirmier pour rien alors, il allait suivre ces indications à la lettre. Seiichi endurait la douleur mais rendu là, il n’en était plus capable, la douleur était devenue insupportable. Il serrait son bras et le retenait le plus qu’il le pouvait, il serra les dents et ferma les yeux car il ne voyait plus grand-chose avec ses larmes qui coulaient sur ses joues. Il devait se ressaisir et il rouvrit les yeux pour recommencer à marcher mais heureusement non loin de là il y avait un terrain de tennis et il y avait aussi quelques bancs, parfait, c’était parfait. Un peu plus et il aurait demander à Vania de lui arracher le bras au complet. Il s’assit mais n’osait pas lâcher prise sur son bras qui lui faisait souffrir le martyr. Il baissa la tête sanglotant légèrement et des mèches de cheveux venaient cacher son regard et les larmes continuaient toujours de couler doucement. Il faisait confiance à au jeune infirmier, i savait qu’il était entre de bonne main. Il se préparait au pire, car ça n’allait pas être une partie de plaisir de lui remettre l’épaule en place.

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Vania ne dit rien, il comprenait la méfiance de certains uke envers les seme, mais lui n'avait ni peur des seme, ni peur des dieux. Il fallait de tout pour faire un monde et lui était uke, voilà tout. Et puis Vania aimait rendre service aux gens et n'était vraiment pas difficile. Il n'était pas infirmier pour rien.

"Bah c'est plus facile pour moi de m'occuper de toi si tu es assis, et puis je pourrais poser mon matériel correctement et puis sous la douleur tu risque de t'écrouler si tu es debout."

Vania vu bien que la douleur devenait de plus en plus forte et cela le peinait mais il finirent par le trouver ce banc. Il n'était pas trop tôt. Vania entendit les sanglots et en eut le coeur briser. Il se dépêcha donc de mettre son matériel en place. Il s'accroupit et posa sa main sur la joue de l'uke, lui essuyant une larme qui passait par là.

"Tiens prend ça et mord le très fort. Je vais devoir t'enlever ta chemise par contre."

Il tendit un morceau de plastique pas trop dur pour que le jeune uke ne s'y casse pas les dents et pas trop mou, pour qu'il tienne le choc. Vania déboutonna la chemise du jeune homme, puis voyant que celui-ci avait bien mis ce qu'il lui avait tendu en bouche, enleva délicatement la manche du bras douloureux, puis plus simplement l'autre. Il la déposa sur le rebord du banc. Puis il se plaça derrière l'uke.

"Je vais compter jusqu'à trois et je vais te remettre d'un coup ton épaule en place. Ca va faire très mal mais ça sera bref. 1...2."

A deux il remit d'une main experte l'épaule en place. Il l'avait fait exprès. Les gens se focalisaient sur le trois et donc anticipait moins la douleur, donc était moins crisper. Il prit alors une crème dont il enduit délicatement la peau du jeune homme puis une fois qu'elle pénétra bien la peau, il prit le bandage qu'il avait acheté et entoura l'épaule. Une fois fait, il tendit sa chemise à l'uke.

"Dans quelques jours tu ne sentira plus rien. Remet de la pommade tous les jours et refait le bandage, ou plutôt demande à quelqu'un de le faire pour toi."

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Vu sous cet angle, oui c’était bien qu’il soit assis, il n’avait pas envie de se faire mal une autre fois en tombant sous l’impact de la douleur. Il ne voyait pas très bien à cause de ses larmes et il ne vit pas le jeune homme s’accroupir devant lui mais il sentit une main chaude se déposer sur sa joue définitivement la peau de Vania était très douce. Se qui le surpris était le pouce de l’infirmier qui essuya une larmes qui coulait lentement, il ouvrit grand les yeux et alla se noyer dans les magnifique yeux bleu de son vis-à-vis. Seiichi sentait de plus en plus qu’il pouvait faire confiance à Vania et qu’il n’avait rien à craindre de lui, décidément il était tombé sur quelqu’un de bien et de très séduisant et ce dans tout les sens du terme.

Quand le jeune homme se leva, il lui tendit quelque chose de plutôt bizarre. Il devait mordre dedans pour ne pas se casser les dents et quand la douleur sera trop forte il n’aurait qu’à mordre dedans, pas si bêtes et pratique en plus. Avait-il manqué un bout lui ou quoi, lui enlever sa chemise et en plus ce serait Vania qui le ferais mais…. mais… il ne savait plus quoi penser et il ne savait pas quoi dire non plus. La seule chose qu’il pu faire était d’acquiescer en faisant un signe de la tête. Il vit le jeune homme déboutonner sa chemise, tandis que Seiichi avait les joues rosées et qui allait lentement vers les teintes de rouge pour ne pas trop se faire remarquer il tourna la tête légèrement. L’étudiant plaça le morceau de plastique dans sa bouche et quand cela fut fait Vania retira sa chemise, le simple fait de lui retirer la manche droite le tuait et il mordait dans ce morceau qu’il avait entre les dents et il gémissait de douleur c’était un véritable calvaire. Sa chemise blanche complètement retirer lui enlevait un de douleur mais pas tant que ça.

Le moment allait arriver, son épaule allait être remis en place. Vania c’était dirigé derrière lui et il lui dit qu’il allait compter jusqu’à trois et qu’il allait lui replacer son épaule. Il ferma les yeux une nouvelle fois pour se détendre avant le coup de grâce. Il compta avec lui 1…2… mais le chiffre 3 n’arriva pas car après avoir dit 2, Vania tira d’un coup sec et l’épaule retourna à sa place initiale. Sous le coup il fut surpris et il mordit encore plus fort dans ce morceau de plastique, il avait émit un gémissement épouvantable s’il aurait pu crier à la place, on aurait certainement cru à une personne qui se faisait assassiner. Il ne sanglotait plus mais il pleurait sous la douleur qu’il avait sentit et qu’il ressentait toujours. Un vrai gamin, il devait se montrer fort malgré tout et il se calma par après. À présent Vania lui mettait de la pommade pour aider le tout et il lui mit en tout dernier le bandage pour être sure, il ne voulait peut-être pas prendre de chance qui sais. Il repris sa chemise que lui tendait compagnon et il la remis délicatement et la rattacha au 3/4.

"Je te fais confiance, c’est toi l’expert dans la matière. Demander à quelqu’un de mettre mes bandages, elle est bonne celle là! J’habite tout seul donc il va falloir que je le fasse tout seul. Je vais réussir ne te fait pas de soucis pour moi, je suis assez grand et je sais se que je fais. Mais je ne sais pas comment te remercier, alors demande moi ce que tu veux je vais le faire sans problème, enfin ça va dépendre c’est quoi."

Il ria un peu naïvement en mettant sa main gauche derrière la tête. Hé oui! Maintenant et surtout après ces événements, Seiichi pouvait dire qu’il faisait confiance à ce cher Vania.

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Vania même concentré sur sa tâche avait vu les joues de l'uke rosir peu à peu pour prendre une jolie teinte rouge. Mais il était attelé à sa tâche. Il conserva donc ce petit détails dans sa mémoire, pour plus tard. Là il fallait être concentré pour faire le moins mal possible.

Vania occulta les gémissements. Ce n'était pas la peine de s'encombrer la tête avec ça. Il le savait le petit avait mal, mais s'il se concentrait trop sur la douleur de son patient et pas assez sur ses gestes, il ferait n'importe quoi et pourrait même l'augmenter cette douleur. Et justement, lui il voulait la faire disparaître, pas l'attiser. Il ne dit donc rien, ni ne cilla quand il entendit les gémissements de l'uke. Tout ce qu'il faisait, il le faisait pour le bien de Seiichi.

Vania fit une petite moue. Il ne fallait pas qu'il remette le bandage lui même. Cela lui ferait mal et pourrait peut être même rallonger la douleur. Mais s'il vivait seul, il ne pouvait sûrement pas faire autrement.

"Mais tu n'as pas à me remercier voyons, c'est tout naturel."

Enfin, Vania ne pouvait nier que la proposition était tentante, mais il ne voulait pas profiter de quelqu'un pour quelque chose qu'il avait en effet fait le plus naturellement du monde. On ne devait pas profiter des faiblesses des gens. Cependant cela donna une idée à Vania pour régler son problème.

"Ecoute, j'aimerais pouvoir m'occuper de ton bandage. Je ne préfère pas que tu le fasse toi même. Laisse moi venir chez toi chaque matin pour te le remettre."

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Il remarqua la face que faisait son compagnon, il se demandait pourquoi il faisait une figure comme celle-là juste parce qu’il venait de dire qu’il habitait seul et qu’il allait se soigner en remplaçant ses bandages. Vania ne voulait pas que Seiichi le remercie mais ça ne se fait pas c’est ce qu’il pensait mais la suite arriva aussi vite que l’éclair. La seule chose que voulait le jeune infirmier était d’aller chez lui tout les matin pour lui changer ses bandages et ce jusqu’à temps qu’il soit complètement guérit!
Cette phrase, ébranla l’étudiant, il ne pouvait pas dire oui à cela, il ne pouvait juste pas! Mais en repensant à se qu’il avait dit plus tôt qu’il avait confiance en lui et aussi qu’il pouvait lui demander n,importe quoi alors cela changea son point de vue. Il devait au moins faire confiance à quelqu’un pour ne plus rester trop dans l’ombre. Mais si Vania venait chez lui tout les matins il devrait se déplacer juste pour cela, Seiichi serait une sorte de poids pour le jeune homme. Que devait-il faire c’est dans ces moment là qu’il voudrait l’opinion des ses parents.

"Euh…. venir chez moi tout les matins…. je ne sais pas trop, je serais peut-être plus un poids sur toi que d’autre chose et en plus tu devras te lever juste pour ça…! Mais si tu le veux vraiment et vue que je t’ai dit que j’avais confiance en toi et que je veux te remercier, alors, j’accepte. Et si ça te chante, demain on ira déjeuner ensemble par la même occasion en plus je connais un bon petit resto qui est tout près de chez moi."

Il devait lui donner l’adresse de son appartement, alors, il pris une feuille de son de son cartable et il y inscrit l’adresse exacte ainsi que son numéro de téléphone au cas ou il arriverait quelque chose ou qu’il se perde en chemin, ensuite la tendit à son ami.

"Tien, c’est mon adresse et mon numéro de téléphone au cas ou tu ne puisses pas venir ou que tu te perdes en chemin, on ne sais jamais."

Il stressait intérieurement, car ce serait la première fois qu’une personne autre que ses amis vienne chez lui. Seiichi voulait demander une dernière faveur à Vania, il voulait le dessiner, car une beauté pareille, est faite pour être immortalisé.

"Vania est-ce que je peux te demander une dernière chose? J’aimerais bien faire ton portrait j’ai tout mon matériel avec moi, ok une tablette de feuille blanche et des crayons c’est pas très impressionnant mais quand même. Alors, je peux te dessiner? Dit oui…!"

Il le regarda avec des yeux attendrissant comme pour le supplier encore plus. Il manquait tout simplement l’accord de l’infirmier pour que son crayon se mette à danser sur sa feuille.

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Seiichi ne semblait pas trop chaud pour que Vania vienne chez lui et l'infirmier crut qu'il allait refuser tout net. Aussi quand au final celui-ci sembla accepter, ce fut un énorme soulagement pour Vania.

"Mais non si je te le propose c'est que ce n'est pas un problème pour moi."

De toute manière c'était un plaisir pour lui d'aider les gens et puis il voulait mieux connaitre Seiichi, il l'aimait bien et c'était là une bonne occasion. Demain... bah oui, il travaillait l'après midi et toute la nuit, enfin presque donc il n'y avait pas de soucis, il pourrait le prendre ce déjeuner avec lui.

"C'est gentil, j'accepte."

Vania lui fit un grand sourire, tout content. L'infirmier pris le papier. Ca lui serait utile en effet, Vania et l'orientation, ça faisait deux. Enfin Vania trouvait ça marrant de se perdre. Et puis c'était une bonne occasion pour rencontrer de nouvelles personnes. Vania écouta la dernière requête. Faire un portrait de lui. Il savait qu'il n'était pas laid, loin de là, son corps plaisait, il le savait mais cette manière de le faire remarquer était nouvelle pour lui. Jamais on ne lui avait proposé ça, ou alors c'était pour coucher avec lui, mais ce n'était sans doute pas l'intention de l'uke à cet instant précis. Il voulait vraiment dessiné Vania. Vania sentit ses joues quelques peu rosir.

"Bah euh, oui je n'y vois pas d'inconvénient."

Bon petit soucis, il allait devoir rester calme. Ca ce n'était absolument pas gagné, mais bon il essayera de faire un effort pour une fois. Ce n'est pas tous les jours qu'on voulait le dessiner non plus.

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Le jeune homme accepta son invitation au restaurant, il en fut très ravi et il fut encore plus ravi quand Vania accepta que Seiichi fasse un dessin de lui. Il se spécialisait surtout dans les portraient qui avaient un réalisme fou. Il lui demanda de s’asseoir sur le banc, tandis que lui se mis en face à la même hauteur. Voilà, un crayon dans sa main il commença à dessiner. Seiichi était toujours sérieux quand il faisait ce qu’il aimait le plus au monde et absolument rien ne pouvait le déconcentré. Le visage, le corps, les vêtements et les petits détails, l’étudiant voulait que tout soit parfait il n’oubliait rien il faisait même les ombrages et l’environnement qui entourait cet être sans aucun défaut. Il fallait avouer que Seiichi était très habille et cela ne lui prenait pas des heures pour faire un portrait, en 45 minutes seulement tout était fini. Mais il tourna la page et fit un chibi Vania tout mignon. Ensuite, il se releva et se dirigea vers son compagnon et lui montra son portrait et le chibi qu’il venait de faire.

"Alors, qu’est que tu en dis? C’est vraiment réelle, on pourrais croire que je t’ais coller sur ma feuille. Quand je dessine, tout les cotés merveilleux des gens ressortent c’est comme si mes doigts étaient magiques sans compter que les personne que je dessine son très spéciaux."

La douleur à son épaule avait diminuer, donc il en déduisit qu’il avait peut-être guérit plus vite que prévue. Il fut naïf sur ce coup-ci, car il toucha l’épaule qui avait était replacer il y a peu et il se fit revenir à la réalité quand la douleur fut toujours aussi vive dès le contact de ses doigts sur sa blessure. Il demanda à l’infirmier combien de temps sa guérison pourrait prendre, car il ne voulait pas rester comme cela pour l’éternité. Oui, il était inquiet et c’était tout à fait normal dans son cas. Plus il restait longtemps en compagnie de Vania, plus il l’appréciait et voulait en savoir plus sur lui mais on dirait qu’il était trop gêné pour dire quoi que ce soit à son vis-à-vis. Il rangea son matériel et sortit de son sac une bouteille d’eau et il en but et s’en versa sur sa tête pour se rafraîchir un peu et pour faire une petite blague il décida d’arroser le jeune infirmier. Il ria bien mais fut stupéfait de voir que même mouiller Vania était craquant. Il remis sa bouteille dans son sac et se frappa le front avec sa main car il avait oublier de demander si son ami en voulait, il la ressortit assez vite mais elle lui glissa des mains et frappa Vania.

"……. Je suis vraiment désolé j’espère que la bouteille ne ta pas fait mal ou égratigné….. Je voulais simplement t’offrir de l’eau et la bouteille m’a glissé des mains, je suis sincèrement désolé……"

Il resta sans voix, quelle honte pour lui. Il cacha son visage avec sa tablette à dessin qu’il avait repris dans sa main.

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Vania s'assit donc sur le banc comme le lui indiqua l'uke. Vu que celui-ci ne lui avait pas indiqué de pause à prendre, il s'assit de manière naturelle. Comme s'il était venu sur ce banc pour se reposer. Vania avait l'habitude des regards posés sur lui et celui de Seiichi en train de l'analyser pour le dessiner ne le gêna pas le moins du monde. Par contre, rester assis ainsi, tranquillement l'embêtait assez. Cela lui rappellait l'école où ils devaient rester des heures assis à écouter un maître leur apprendre ce qu'il jugeait utile que la nouvelle génération sache. Mais encore à l'école, il y avait toujours son camarade de classe pour discuter. Là il n'y avait rien du tout. Vania prit donc son mal en patience mais ça commençait à devenir long, et même si Seiichi était assez rapide, pour Vania, 45 minutes à rester assis, sans rien faire, c'était beaucoup trop. Enfin il avait réussi l'épreuve et allait pouvoir voir le résultat, voir si sa patience valait le coup.

Vania regarda donc les dessins et souris aux commentaires de l'uke. Il était très confiant en lui et son talent, mais en voyant ce qu'il avait produit, l'infirmier en resta bouche bée et ne put qu'acquiser à ses paroles. Il toucha du doigts le dessin.

"C'est incroyable, j'ai l'impression de regarder une photo. C'est tout simplement magnifique. Et ce chibi est tout simplement adorable."

Il n'en revenait pas. C'était tellement beau que ça le touchait vraiment. La question de l'uke le ramena un peu à la réalité.

"Dans quelques jours, une semaine maximum. Tout dépend de toi. Plus tu méangeras ton épaule, et plus elle guérira vite."

Vania vit l'uke boire puis se verser de l'eau dessus. Ce genre de scène avait le don de faire ressortir l'imagination de Vania et cela ne manqua pas. Le petit ainsi était vraiment désirable. Puis il l'arrosa à son tour et Vania rit de bon coeur. Il le vit ranger sa bouteille puis se frapper le front pour la ressortir à nouveau. Mais la coquine lui échappa des mains et attérit sur Vania. L'infirmier éclata de rire en voyant à quel point l'uke s'en voulait pour si peu. Vania s'approcha donc de l'uke et lui fit baisser la tablette de dessin pour voir son visage.

"Tu n'as pas à t'excuser voyons. Et comme tu peux le voir je vais très bien et je ne t'en veux pas."

Vania lui fit une bise sur la joue avant de se reculer et lui faire un grand sourire.

"Et merci pour la proposition. J'ai en effet un peu soif."

Vania but donc quelques gorgée à la bouteille avant de la tendre à son propriétaire.

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Quand il vit Vania rester sans voix Seiichi fut fier de son coup et souria à son tour. Si on est pas fier d’avoir un talent comme celui là sa ne sert à rien de l’exploiter dans le bon sens. L’infirmier semblait totalement absorbé par le portrait qu’il venait de finir, ça le touchait énormément et une personne de plus qui appréciait son talent de dessinateur ou plutôt de portraitiste.

"Vu que tu aimes tellement ce que j’ai fais alors, je te le donne et tout de manière j’aurais sûrement le privilège en d’autres occasions de refaire un portrait de toi n’est-ce pas?"

La réponse qu’il attendait. Dans une semaine….. mais c’était trop long pour lui et puis pas grave, il n’allait pas s’empêcher de faire quelques petites affaires son bras droit mais pour l’instant et pour les deux prochains jour il allait faire le plus attention possible pour ne pas trop aggraver son malheur. Surtout que son malheur continua à faire des sienne car, la bouteille d’eau lui glissa des mains pour aller sur Vania vraiment trop la honte mais qu’est ce qui pouvait lui arriver d’autre. Mais Seiichi avait remarqué au paravent que le regard de son compagnon avait changé lorsqu’il s’était versé de l’eau sur la tête. Est-ce qu’il plaisait autant à Vania et est-ce que ce dernier avait remarquer que l’étudiant l’appréciait autant? Il s’était posé cette question quand il s’était caché la figure avec sa tablette à dessin rouge de honte.

Une main était venue faire descendre la tablette de feuille et Vania lui dit que ce n’était pas grave et qu’il ne lui en voulait absolument pas. Ouf…, c’était un véritable soulagement pour Seiichi qui avait eu peur pendant une fraction de seconde. Il se fit avoir de court car le jeune homme lui donna un bisou sur la joue Seiichi était vraiment gêner, il ne savait pas vraiment quoi dire ou faire. Maintenant la couleur qui allait être associer à Seiichi serait le rouge, tellement de fois il avait rougit en présence de Vania c’était un signe c’était certain!

"Par pure curiosité, ça fait combien te temps que tu fais le métier d’infirmier? Combien d’année d’étude faut-il pour ce rendre au même niveau que toi dans ce domaine? Et dans ton métier quelle est la plus belle chose qui te soit arrivé?"

Il voulait entamer la conversation car il ne voulait pas quitter Vania immédiatement, il était bien à ces cotés. Il aurait aussi aimer répondre à la bise mais il resta figer par la peur, donc, il ne fit rien de trop déplacer

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Seiichi lui dit qu'il lui offrait le portrait qu'il venait de faire, escomptant pouvoir en recommencer d'autres. Lui offrir, mais c'était si beau ? Et puis les artistes ne tiennent pas à leurs oeuvres ? Enfin, les dessins n'étaient pas fait pour être gardé pour soit, mais pour être exposés aux autres. Cependant ce cadeau faisait vraiment plaisir à Vania.

"C'est vraiment gentil de me le donner. je l'accrocherai dès que je serais rentré chez moi."

Par contre renouveler l'expérience signifiait à nouveau rester immobile pendant siiiiiiii longtemps. Vania n'avait pas aimé l'expérience, il n'avait pas envie de recommencer. Mais si c'était pour obtenir un tel résultat, il pouvait bien faire un effort, non ? Et puis cela lui donnerait une occasion de revoir l'uke, autre que simplement aller le soigner.

"Si tu tiens tellement à recommencer, bah c'est d'accord. Il suffira de me prévenir."

Vania remarqua la jolie teinte rouge que les joues de l'uke avaient prise peu à peu, après la simple bise de l'infirmier. Si c'était pas mignon tout ça. En tout cas, cela voulait dire que l'autre n'était pas totalement indifférent à Vania, ce qui était bon signe. Enfin quelqu'un qui vous demande comme ça, alors qu'il ne vous connait presque pas, de le dessiner, ne peut pas être totalement indifférent.

Vania fut surpris, mais content de voir que l'uke lui posait des questions sur lui. Il s'intéressait un peu à lui, c'était bon signe.

"Hum, ça fait maintenant presque cinq ans que je suis infirmier. Il ne faut que deux ans d'études pour le devenir."

La plus belle chose qui lui soit arrivée ? Bah ça alors... il n'en savait rien.

"Je sais pas trop, à chaque fois que je redonne le sourire à mes patients je suis content. Mais est ce qu'il y a une chose qui m'a marqué plus qu'une autre ? Là je vois pas sur le coup. Mais au faite, tu ne m'as pas dit, ce que tu faisais toi."

Invité

Il avait accepté, il avait vraiment accepté la demande de Seiichi qui était de faire un autre portrait de lui une autre fois. L’étudiant était tellement heureux qu’il enlaça Vania dans ses bras, il se foutait bien de la réaction de son ami ainsi que de la douleur dû à son épaule car la joie était plus forte que tout. Il lui posait des questions car il voulait en savoir un peu plus sur le métier d’infirmier. Deux ans pour devenir infirmier c’est étonnant c’est pas long mais il se doutait bien que les courts qui y étaient rattachés étaient certainement très difficiles car tout savoir à propos du corps humain dans les moindre détails, c’était du travail de prof et ce n’était pas fait pour n’importe quel idiot du village. Vania ne savait pas trop quoi répondre à la dernière question que son vis-à-vis venait de lui poser mais il aimait redonner le sourire à ces patients alors, pour lui prendre soin de quelqu’un était dans ces gênes.

C’est vrai Seiichi ne lui avait pas dit se qu’il faisait dans la vie.

"Mais tu ne m’avais pas demandé se que je faisait au début quand on s’est rencontré alors, je n’ais rien dit!" Dit-il avec un air innocent et il ajouta : "Mais vu que maintenant tu me le demande sa va me faire plaisir de te le dire et en plus je t’ais donné un indice en cadeau. Tu ne vois pas c’est quoi? J’étudie en arts. Hé oui, tu as en face de toi un étudiant en arts pour vous servir."

Il se leva et fit une petite révérence juste pour rire et en se relevant il tira la langue et fit un clin d’œil, puis il retourna s’asseoir à coter de Vania avec le sourire aux lèvres. Il adorait faire des conneries des fois mais il essayait de les faire au bon moment mais des fois son bon moment n’était pas le bon pour d’autre.

"À part être infirmier, est-ce que tu as des passe-temps? J’espère aussi que ton travaille ne prend pas le dessus sur ta vie, ça serait trop dommage de gâcher une si merveilleuse vie. Je vais arrêter de parler du travail, alors, qu’est que tu aimes voir comme film et qu’est que tu écoutes comme musique? Je veux savoir le plus de chose sur toi car on risque de se voir plus souvent si tu viens chez moi pour m’aider avec mon bandage."

Il était vraiment curieux trop peut-être…! Mais inconsciemment, il s’accrocha au bras du jeune homme et ne remarqua rien sûrement tant et aussi longtemps qu’il ne le remarquera pas ou que quelqu’un lui fasse remarquer.

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Vania fut un peu surpris que Seiichi l'enlace, il avait l'air quand même assez méfiant. Il fut surpris, mais agréablement surpris. Ce n'était pas forcément le meilleur des remèdes pour l'épaule du garçon mais ce n'était pas grave non plus. Et puis il aurait un infirmier rien que pour lui. Alors si quelque chose n'allait pas, il n'y aurai pas de soucis à se faire, Vania s'en occuperait.

Un étudiant en art ? Et bien ce n'était pas si étonnant que ça quand on voyait le don qu'il avait pour dessiner. Un tel don, on devait s'en servir. Vania ria à la petite mise en scène que fit Seiichi pour se présenter.

Le petit était vraiment curieux, mais c'était là une qualité qu'appréciait Vania. Et puis cela permettait de converser plus simplement. La raison de cette curiosité que donna l'étudiant était un peu beaucoup bateau mais Vania n'en fit pas la remarque.

"Bien sur que j'ai des passe temps. J'aime mon boulot, mais j'aime m'amuser, bouger, bref la routine, mange, dormir, boulot ce n'est pas mon truc du tout."

Bon, Vania n'allait pas lui dire qu'un de ses passe temps préféré était de flirter et plus si affinité. Mais il n'en n'eut nullement besoin. Seiichi orientait déjà les questions.

"Je suis pas trop difficile. J'aime tous les films ou presque. J'aime quand il y a de l'action, de la romance, du suspens, j'aime bien les films d'horreurs, fantastique... Il n'y a que les films un peu trop contemplatif que je n'apprécie pas trop. Quand à la musique, j'aime bien ce qui bouge, la pop, le rock... Mais je parle, je parle, et au final tu sais toujours plus sur moi que moi sur toi. Alors, raconte moi tout."

Vania avait remarqué que l'uke l'avait pris par le bras, mais pour l'instant il ne dit rien. Il ferait la remarque plus tard. Il pourrait même en jouer.

Invité

La routine n’était pas faite pour Vania, ça tombait bien Seiichi non plus n’aimait pas vraiment rester dans la routine jours après jours. Mais se qu’il aimait faire le plus souvent, était la grâce matinée rien de pouvait battre ça rien. Mais si son ami adorait bouger alors, ils pourraient sortir pour aller n’importe ou dans un bar peut-être ou aller dans une place que Vania aimerait aller, il n’y avait pas que Seiichi dans toute cette affaire.

"Moi aussi j’aime tous les films, sauf les films d’horreurs car je ne supporte pas les chocs et surtout ça me traumatise un peu et je ne suis pas un grand fan de film avec des scènes remplis de sang car je perds souvent connaissance mais je suis capable de me contrôler à l’occasion. Pour ce qui est de la musique j’écoute de tout sauf de l’opéra ça ne tue."

Il continuait de parler pour que Vanina en sache plus sur lui aussi. Il parla des ses études et ce qu’il voulait faire après comme travail, il voulait devenir professeur en arts c’était sa passion comme un flash qui lui disait d’être différent des autres et de ne pas suivre les routes pavées mais celles à obstacles. Pour une fois, la personne avec qui il parlait ne le critiquait pas sur son choix de carrière et ne lui disait rien pour le rabaisser ou pour rabaisser son champs d’étude, car souvent on lui avait dit des conneries par rapport à se qu’il faisait. Les artistes son incompris dans ce monde trop matérialiste. Revenir aux sources est ce qui a de meilleur pour s’ouvrir au monde qui était cacher par leur désir d’être les plus fort.

Durant tout ce temps il n’avait toujours pas remarqué qu’il était encore accroché au bras de Vania. Il ne savait pas quelle heure il pouvait être mais le soleil commençait à ce coucher et il fallait penser à aller manger un jour. Il se leva, mis son sac sur son dos et se retourna vers Vania.

"C’est sûrement là que nos chemin se sépare, sauf si tu veux m’accompagner au restaurant je n’y voit pas d’inconvénient. Je ne vais pas surprendre en te disant que je suis pas un fameux cuisinier alors, la majorité du temps je vais manger ailleurs."

*Sans parler du fouillis qu’il y a chez moi en plus.*

Il marcha tout en ce demandant si son compagnon allait le suivre ou non mais il espérait de tout son coeur qu’il allait le suivre. Était-il tombé sous le charme de Vania? Certainement! Mais dans sa tête il s’imaginait plusieurs scénarios, par rapport au fait que Vania ne l’aimerais pas, cela l’attristait mais il ne fit rien voir et même s’il avait penser que Vania l'aimais aussi il ne pouvait s’empêcher de s’imaginer des affaires comme ça.

Invité

Vania écouta les goûts de l'uke. Il n'y avait pas vraiment à discuter, chacun avait ses goûts. On ne forcait pas quelqu'un à aimer quelque chose. Et puis heureusement qu'il y avait de la diversité, sinon on s'ennuyrait très vite. Cependant Vania pouvait comprendre que Seiichi n'apprécie pas les films d'horreur. Tout le monde ne supportait pas la vue du sang. Vania était bien obligé vu son métier, mais ce n'était pas le cas de tout le monde.

Vania fut content que Seiichi lui parle aussi simplement de ses cours, de ce qu'il aimerait faire plus tard. Il avait vraiment l'air détendu ainsi et cela ne pouvait qu'être apprécié par Vania qui aimait que les gens se sentent à l'aise. Etre professeur, voilà un magnifique métier. Avoir une passion à telle point que l'on voulait l'enseigner, afin de la répandre. Les professeurs qui avaient réussi à passioner Vania pour leur cours avait eut droit à tout son respect, même si Vania respectait tout le monde. Enfin pour Vania il n'y avait pas de sous métier. Il fallait de tout faire un monde.

Puis finalement l'étudiant se leva. Si ça ce n'était pas une invitation à le suivre, Vania ne s'y connaissait pas. Déjà qu'il lui demandait ses goûts... L'infirmier semblait plaire à l'uke, mais cela n'était pas pour le déranger loin de là. Vania le vit partir et se leva d'un bond pour le rejoindre. Il lui attrappa le bras.

"On va pas se quitter comme ça, hors de question. maintenant c'estm oi qui ne vais pas te lâcher."

Petite allusion au fait que Seiichi lui avait tenu le bras durant tout ce temps.

[pour le resto, soit on continue dans ce sujet, soit on va au niveau des magasins, soit ... je sais pas - _ -]

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