Oanka, la cité des hommes
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 Histoire de vie

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MessageSujet: Histoire de vie   Histoire de vie EmptyJeu 17 Aoû - 20:59

I)Lui dire




- Je lui ai dit.

-Dit quoi, à qui ?

-Je lui ai dit tout ce que je ressentais pour lui.

-Tu le fait exprès ?! Lui qui ?

-Marc.

-Quoi ? Tu veux dire que depuis 6-7 mois que tu l’observes et maintenant, tu as trouvé la force de lui dire ? Comment, qu’est ce qui t’a décidé ?

-Pour la première fois, j’en ai parlé à cœur ouvert à mes amis. Ils m’ont poussé à le faire, à lui parler, mais j’avais peur, et j’ai encore peur. Elle ne partira jamais, même avec des années d’expériences ou de pratiques, je suis persuadée qu’elle ne partira jamais. Mais voilà, le temps passe, on approche des vacances et je ne le verrai plus aussi souvent. Et on l’a compris.

-Oui on l’a compris. Mais pourquoi maintenant et pas avant ?

-Tout simplement parce qu’avant je n’étais pas certaine de ce que c’était.

-Tu en es sure ?

-Non, je savais, mais il m’était difficile de l’accepter, de me dire « écoute ! Tu le sais, ce nom tu le connais ! Tu t’es promis de ne jamais te l’appliqué mais il n’y a pas d’échappatoire ! ». Je ne voulais pas tu sais.

-Oui je sais. Mais pourquoi au fait ? À cause de ton ex ?

-Oui je crois. Je ne l’ai pas montré, mais j’ai était très affecté de son départ. Je me suis beaucoup voulu de l’avoir laissé un peu tombé et c’est juste quand je me suis dit que je devais arranger les choses, qu'il a fait ça et m’a laissé.

-Tu en as vraiment souffert, je m’en souviens.

-Je n’allais pas bien. C’est là que tu es apparue. Tu es devenu une personne plus froide à certain moment, plus joyeuse pour ne pas me trahir.

-Et je le fais encore.

-Non plus énormément maintenant. J’ai évolué, je suis devenue comme toi. La douceur du miel, la dureté de l’acier, l’acide du citron, l’amère du poison, la fragilité d’une rose et la rigidité du béton, la chaleur du soleil et la froideur de la glace. Je suis toujours heureuse et pourtant si triste au fond, si fière et pourtant honteuse. Je suis tellement compliqué en disant ça, mais pourtant c’est ça. Ce n’est pas si difficile, je suis un changement permanent.

-Mais ça ne dérange pas tes amis ?

-Non je ne pense pas, je crois qu’ils aiment cet esprit imprévisible.

-Ma foi…

-Pour en revenir à ta question, si je lui ai dit, c’est tout simplement parce que plutard, c’est trop tard. Mercredi prochain c’est la fin des cours, je lui ai dit jeudi, il me restait en tous quatre jours à le voir.

-Je vois, alors tu as décidé de lui dire parce que tu savais que si tu ne le faisais pas cette année, l’an prochain étant donné que tu dois choisir une spécialité, tu risquais de plus le voir et de la même occasion, ne plus lui dire.

-Oui, c’est cela. Mais j’ai comme même mis du temps. Tu te souviens ou pas ?

-Non j’étais endormi.

-Je vais te raconter ce qu’il s’est passé jeudi. En arrivant au lycée, Marc est venu me voir pour me demander si j’étais avec elle, je n’ai pas comprit de quoi il parlait mais à vrai dire, je m’en foutais. Je me disais que c’était un signe. Alors je l’ai suivit en lui demandant plus d’explication jusque devant la salle, et là, Laetitia m’a poussée à lui parler. Mais je ne m’en sentais pas encore capable. Il me fallait du temps pour réfléchir à quoi lui dire et comment. Alors je me suis dit à 10h. Mais je n’ai pas avancé en cours, impossible de réfléchir, de plus il s’était enfuit à l’internat à la récré.

-Enfuit ?

-Non pas vraiment, juste parti déposer ses affaires.

-Et ensuite ?

-Ensuite Lélé m’en a voulu, j’avais déshonoré notre marché, alors j’ai voulu me rattraper en lui montrant que j’étais brave, j’allais changer ma place avec celle de Geoffrey, mais il n’a pas voulu alors….

-Alors…. La pause de 11H

-Non plus, il y avait trop de monde, j’ai juste réussi à me rapprocher de lui mais sans plus.

-Mais alors quand ?

-En rentrant à midi, j’ai réfléchi à tout, enfin je m’imaginais des scènes, des réactions, mais rien n’aillait et surtout malgré ça, j’avais toujours cette boule dans le ventre. En arrivant à 14h, Laetitia est venue me voir, m’exposant ses plans, mais non, décidément, je dois assumer mes sentiments jusqu’aux bouts ! C’est à moi seule de le voir, et de lui dire.

-Et….

-Et je lui envoyée un petit bout de papier pour lui dire que je voulais lui parler, c’était important.

-Voulais ? Tu ne voulais justement pas mettre, devais ?

-Si mais, c’était plus une envie qu’un devoir, et je pense qu’en utilisant ce verbe il se sentirait pris au piège.

-Et donc ?

-Il a accepté de me voir pendant la pose de 16h. C’est là que je lui ai dit.

-Comment as tu fais ?

-Je n’avais plus le choix depuis qu’il avait accepté de me voir à 16h. Je devais lui parler.

-Maintenant tu reprends ce verbe.

-Oui, je ne pouvais plus faire marche arrière, ni même prétexté autre chose. Je lui prenais de son temps pour étaler au grand jour ce que je cachais depuis si longtemps.

- Que lui as-tu dis ?

-Si je me souviens bien je lui ai dit « Ecoute, je suppose que tu dois te douter de ce que je vais te dire…. » Et là mon monde commence à s’effondrer. Mes renseignements sur lui n’étaient que des intox. Ils m’avaient tous fait croire qu’il s’intéressait à moi. Mon cœur s’emballe, c’est douloureux mais encore supportable. Je dois continuer. « Bon écoute….. Je….. Je….. Je t’aime voilà ! » Le temps s’arrête l’espace d’une seconde je reprends mon souffle me disant " C’est bon, c’est finit." Mais non, il n’a pas comprit ou entendu, il veut que je répète. Je le fais mais là quelques chose me rend mal, c’est peut être mon cœur. La conversation dérive un peu mais reste sur le même thème.

-Que s’est-il passé ensuite ?

-Rien, nous avons était interrompue. On m’emporte pour rien me dire de spécial. Je reviens, il n’est plus là. Je m’effondre parterre. Je leur en veux.

-Pourquoi ?

-Malgré cette douleur, je l’avais en face de moi, seule, pour la première fois. Et, oui, j’étais presque bien. Mais je me retrouve seule devant une réalité que je ne veux pas : je lui ai dit !

-Et tes amis ?

-Ils sont là, ils chahutent, ils font comme si de rien n’était, comme si le fait de m’avoir séparé de lui n’avait rien changé. Mais non, moi je me sens seule, abandonné un instant. Je me sens mal, je réclame un câlin à Geoffrey, il me l’accorde. ‘Sois forte !’ Je me retiens, je ne veux pas qu’il me voit comme ça. Et puis j’apprends que lui non plus ne va pas très bien. Il tourne en rond dans le couloir, il à l’air sérieux, plus que d’habitude. Nicolas veut aller le voir, non ! Je ne veux pas ! C’est mes affaires, je dois terminer ce que j’ai commencé. Mais on m’en empêche. Ils me disent que si j’y vais, il va se sentir obligé. C’est la fin…. Gaeoffrey va le voir, les autres retournent à leur occupation et moi je reste là dans le couloir assise par terre, les bras ballants. Je me pose des questions. Est-ce que j’ai bien fait ? Est-ce que j’aurais du attendre la rentré ? Aurais-je du lui dire autrement ? Et je fais des efforts pour retenir mes larmes. Mais il n’y a pas de quoi pleuré.

-Tu es sure ?

-…. Non, tu as raison, je l’ai fait. Je lui ai dit ! Moi ! Moi seule. Comme ça, j’ai rassemblé ce courage que je ne connaissais pas et je me suis jetée.

-Et après ?

-Après ? La cloche à sonnée. Je ne me sentais pas la force de me levé, mes jambes flagellaient. Mais Marc est revenu et m’a aidé à me lever.

-Alors ça se termine bien ?

-Oui je pense, il veut juste du temps pour réfléchire.

-Combien ? Il ne reste plus que 3 jours.

-Demain…. J’ai peur…

-Pourquoi ?

-De ce qu’il va dire… Si c’est non j’en souffrirai et si c’est oui comment dois-je réagir ? Avec mon ex, ça remonte à si longtemps….

-Ne t’inquiète pas… Demain est un autre jour. On verra ça demain.

-Oui, on verra ça demain !
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MessageSujet: Re: Histoire de vie   Histoire de vie EmptyJeu 17 Aoû - 21:22

II) La réponse




-Alors ?

-Alors quoi ?

-Il t’a répondu ?

-Ah oui ! Ca il l’a fait ! En deux fois même !

-Je ne comprends pas…

-Va-t-il falloir que je t’explique ?

-A ton avis ?

-Hé bien, ce matin tout était « normal ». Rien, non il n’y avait vraiment rien de changer, j’ai cru qu’il avait oublié. Mais en fait, il a attendu la fin de notre premier cours…

-Bon allé, dit !

-Tu veux que je dise quoi ? Qu’il m’a dit « Voilà je n’suis pas trop chaud ! Je dis pas que plus tard…. Mais là non … »

-Mais il disait quelques choses après ! Regarde !

-Oui mais j’ai pratiquement arrêté de suivre après le « je n’suis pas chaud », je souffrais en silence. Je ne veux pas lui monter que je suis plus faible qu’il le pense. Je ne veux pas qu’il me voit pleurer.

-Pourquoi ?

-Je ne veux pas faire la même erreur.

-Tu veux dire la même que LUI…

-Oui. On ne m’enlèvera pas cette impression de lui avoir forcer le pas.

-Mais tu étais jeune, tu ne savais pas.

-Peut être, sauf que là c’est Marc. Il est jeune, il ne sait pas. Je ne veux pas le forcer s’il n’y a rien.

-Mais alors pourquoi la deuxième ?

-Et bien après il est parti déposer ses affaires à l’internat, et m’as dit qu’on se ferait une partie de tarot après en perme. Mais en arrivant en perme je ne pouvais plus me retenir. Ses mots, ils étaient froids, ils étaient trop directs même si c’était ce que je voulais. Ceux là, ils faisaient mal. J’avais la vue qui s’embrumait, je savais qu’il était encore dehors, mais je ne voulais pas du regard désolé des autres. Je leur ai dit que je voulais être seule, que j’avais besoin d’air, mais ils m’ont suivit. Je n’ai pas réussi à me retenir cette fois-ci. Ils ne comprenaient pas. Mais ces mots, ils faisaient mal. Je suis d’une nature pessimiste, je ne m’attendais pas à grande chose, mais pas à être jetée aussi froidement et violemment. Ils ont essayé de me consoler comme ils ont pu, sans y arriver, et lorsqu’il revint, je me força à cesser. Ce ne fut pas facile, mais j’évitais de le regarder le temps que mes yeux laissent disparaître la trace d’eau. La récré, il s’est enfuit du groupe avec Nicolas pour échapper à Afafe. A vrai dire moi aussi je voulais m’échapper.

-D’elle ?

-Non, de mon corps. C’est un poids trop lourd. Un corps si désavantage avec un esprit tordu….

-Ne dit pas ça. Lorsque tu te fais belle, tu es magnifique !

-Non. Je n’ai que le visage de beau. Je n’aime pas ce mot. Se faire belle. Ca veut dire que naturellement je suis laide.

-Mais non voyons !

-N’insiste pas. C’est comme ça. Ma théorie de la personne physiquement belle peut avoir beaucoup plus facilement le cœur des autres, est encore une fois validées. Et même mon cousin l’a validé. C’est bien beau de dire que c’est les sentiment qui compte, je sais bien que leur sentiment passe par la vue. C’est comme ça, je resterai toujours seule.

-Ne dit pas ça. Il y a tes amis.

-Oui c’est vrai, mais que peuvent-ils faire face à ce vide ? Ce que je déteste être amoureuse. Ca fais si mal.

-Mais c’est ce qu’il te fait, te sentir vivante. C’est ce qui fait que tu te sens bien.

-Oui mais la chute est toujours plus douloureuse.

-Je sais. C’est pour ça que je suis là.

-Oui c’est de sa faute.

-Est-ce vraiment sa faute ou grâce à lui ?

-C’est grâce à lui, parce que j’aime bien cet esprit vif.

-Alors raconte-moi la suite.

-Tu ne perds pas de temps !

-Non, le temps est trop court. Alors pourquoi t’as t-il reparlé ?

-Laetitia ne comprenait pas pourquoi je pleurais autant. Alors je lui ai dit ce qu’il m’a dit, enfin surtout cette phrase horrible que je n’aurais jamais dût entendre. Geoffrey me prit dans ses bras pour me consoler. Asmae surveillait qu’ils ne reviennent pas trop vite. Finalement Laetitia retourna voir Marc pour lui parler. Je devais lui parler de nouveau à 11h. L’heure de maths me sembla beaucoup trop courte pour une fois. A la fin du cours, j’attendais avec Asmae, et Geoffrey arriva pour que l’on parte avec lui. Je sais pas pourquoi, mais je me sentais incapable de leur dire que ‘j’attendais des explications de Marc‘. Heureusement il arriva et dit gentiment à Geoffrey « Je te l’empreinte deux minutes»

-Tu as dit gentiment, mais tu l’as tout de même mal prit.

-Oui c’est vrai. J’ai eu l’impression qu’il me comparait à un objet que l’on pouvait prendre comme ça, et le rendre ensuite.

-Mais ce n’était pas méchant.

-Non pas du tout. Mais c’est moi qui suis comme ça. Les mots et ce qu’ils signifient pour moi, est une science très complexe.

-Je sais. Mais alors ? Que t’a-t-il dit ?

-Il m’a expliqué que ce que j’avais compris était faux, « Je ne voulais pas te dire ça comme ça, parce que je sais pas comment dire. » Mais c’est ça le problème ! Les gens ne savent pas comment aimer vraiment, ni comment ça fonctionne. On a beau dire que l’amour ce n’est pas compliqué, moi je n’y crois pas ! Je le vois bien, il faut trouver les mots justes, il faut être direct mais pas trop, il faut montrer qu’on veut mais sans plus… Et des tonnes de personnes écrivent sur l’amour, donnent des conseilles, expliquent, pourtant chaque cas est différent. Moi non plus je ne sais pas comment m’y prendre et pourtant je l’ai fait. J’ai rassemblé ce courage que je ne connaissais pas, et je me suis lancé avec honneur et fierté. Je l’ai fait, moi, de ma voix, pas d’un vulgaire bout de papier que l’on peut jeter aussi facilement. Je me suis arrangé pour que, pour une fois, je me montre que j’en suis capable. Je me suis surpassé, et j’en suis fière, enfin j’ai trouvé quelque chose dont je puisse me montrer fière, comme je suis vraiment. Moi j’ai réussi !

-Tu lui en veux ?

-Non pas vraiment. Mais je suis frustrée qu’il me réponde ça.

-Mais ce n’est pas ça faute.

-Je sais…

-Mais il ne t’a pas dit que ça.

-Non c’est vrai, il m’a dit qu’il ne veut pas dire non, mais que quelque chose l’empêche de me dire oui aussi. Il a vraiment peur de me blesser, un problème qu’il ne résoudra jamais. Un ami m’a ouvert les yeux, il m’a dit à peu de chose près « en amour on prend des risques. Toi tu en à pris en lui disant ce que tu ressentais, maintenant c’est à lui de prendre le risque ». Il a raison, on prend sans cesse des risques. Je peux très bien le vexer ou le blesser avec une remarque que j’aurais pu trouver banal. Tout ce que je retiens, c’est qu’il veut encore du temps.

-Du temps….

-Toi aussi, tu vois ?

-Oui, il est tellement timide qu’il n’osera jamais te dire lorsque le bon moment sera venu. Et je ne pense pas qu’avec ce week-end de trois jour il n’y pense pas vraiment.

-Arrête ! Je te l’ai dit ! Je ne veux pas souffrire plus que ça. Je veux qu’il passe un bon week-end, et que mardi je puisse le voir souriant comme il le fait peu souvent ; et c’est toujours moi et mes ‘idioties’ qui les décrochent.

-C’est vrai. Mais avoue que tu espérais qu’il y pense un peu. C’est peut être pour ça aussi que tu là appelé hier soir ?!

-hummm…. Je ne veux pas me le dire mais oui. Mais j’avais un motif !

-Tu me feras pas croire que se n’était que pour lui demandé s’il venait à votre journée d’après le bac écrit.

-Hé bien, c’était aussi pour entendre sa voix, et savoir ce qu’il faisait. Mais je l’ai appelé tard… Je m’en veux.

-Mais il t’a dit qu’il ne dormait pas encore et qu’il regardait un film.

-Oui mais on ne dérange pas les gens aussi tard.

-C’est vrai. Mais tu avais envie d’avoir de ses nouvelles.

-Et alors ? Ou est le problème ?

-Et bien c’est qu’il avait l’air heureux de t’avoir au téléphone.

-C’est peut être parce que…

-Oui c’est peut être cette raison.
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MessageSujet: Re: Histoire de vie   Histoire de vie EmptyMar 29 Aoû - 15:13

III) Raison



-Oui c’est peut être cette raison. Mais je ne m’en souviens plus très bien. Peut être pourrais-tu me la redire.

-Tu le fais exprès !

-Je sais….

-Bien, je vais recommencer. En remontant à 14h, Geoffrey et Nicolas s’étaient disputés et cherchaient à savoir lequel d’entre nous avait de véritable raison d’être ‘la personne la triste du monde entier’. Je ne dis pas que j’ai gagné, et c’est peut être pour ça que Geoffrey me le révéla.

-C’est donc lui qui te l’a dit !

-Oui et non. Plus tard Laetitia me le confirma en quelque sorte. Je m’appuyais sur l’épaules de Geoffrey en écoutant des musique mélo-dramatique avec mon lecteur-CD. Bref, il me regarda et me dit soudainement « J’ai pas le droit de te le dire, il m’a fait promettre mais je le fais comme même. Il voulait vraiment te dire oui !»

-Ah je me rappelle ! Tu as alors regardé ton baladeur puis tu as dit « Je vais sauter sur le pot de Nut***a en rentrant. » D’ailleurs je n’ai pas bien compris pourquoi.

-C’est évident ! Il veut me dire oui, mais c’est non ! Que veux-tu que je fasse ? Je ne veux pas espère de le voir venir à moi s’il n’y a pas lieux ! Le Nut***a et moi on s’entend bien lorsque je vais mal. Musique triste, film triste, enfermé chez soi pendant deux à trois jours, on pleure très fort un bon coup, et on prie pour que l’on reparte ‘normale’. Cependant Geoffrey m’a fait promettre de pas la faire. Je ne l’ai pas fait.

-Ce soir là tu es rentré avec Lélé, c’est bien elle qui t’a plus expliqué la situation ?

-Oui. Si tu veux, elle à passé beaucoup de temps avec lui pour parler de moi. Elle m’expliqua calmement que j’étais ‘sa première’. Première fois qu’on lui demande, première fois qu’il ressent quelque chose, première fois qu’il doit réfléchir vraiment à ça. Tellement de premier que finalement je le comprends.

-Tu le comprends ?

-Oui, je pense que j’aurais été dans le même cas. Mais comme je ne suis pas d’un naturelle attirante.

-Tu m’énerves à dire ça. On en à déjà parlé !

-Oui mais je ne peux pas m’empêcher, de me dire constamment que si j’avais été plus belle, sans ses kilos en trop, sans cette cicatrice sans ses pieds trop grand ; sans tous ses défauts accumulé !

-Oui mais tu fais avec ! Avant ça ne te dérangeait pas.

-Non, je n’y faisais pas attention. Mais depuis que j’ai ‘ré-appris à m’occuper de moi’ ça me gêne.

-Pour toi ou les autres ?

-Difficiles à dire… Je pense le regard des autres. Mais me regarder droit dans les yeux devant ma glace, je ne l’avais plus fait depuis longtemps. Et ce que j’y ai vu ne me paru ni laid, ni beau. Juste supportable.

-Tu pense que c’est pour ça ?

-Oui et non. Je me dis que peut être lui aussi me trouve fade.

-Mais tu ne l’es pas tant que ça, rappel toi ce type à la boite de nuit.

- Ah non ! Je veux pas m’en rappeler ! Il m’avait regarder avec des yeux… Il détaillait partout, chaque parcelle. Ca m’a vraiment fait peur. Je me suis dit « je suis un bout de viande dans la vitrine du boucher ».Même Anais à vu comment il me détaillait.

- Peut être qu’il aimait ce qu’il voyait !

- Ou peut être qu’il me prenait pour une potiche stupide d’avoir cru que je pouvait ressembler un jour à toutes ses filles qui n’ont pas peur de se montrer…

-C’est pas toi qui à un pencgant exibitionniste pour tout ce que tu aimes ?

-Je me souviens quand tu as arrêter un type en pleine rue pour lui demander si son cul avait fait exprès de trainer dans le coin pour piquer ta copine.

- Résultat, il m’a prit pour une folle et ma copine c’est fait un petit ami.

- Mais revenons à nos moutons ! Que c’est il passé après ? A votre sorti d’après bac français ?

- Hé bien, je m’était arrangé pour être plus corrcte et acceptable aux yeux des autres …

- T’as un sérieux problème de confiance en toi…

- Je sais, mais ne m’interrompe pas quand tu me demande quelque chose !

- Désolée.

- Donc, j’avais sur moi, les vêtements que j’avais acheter la veille, avec un nouvelles paire de tong de type « fashion à perles ». J’attendais un compliments de lui, un truc qui t’encourage tu vois … Hé bien je l’ai eu de mon meilleur ami. C’est pas vraiment ce que j’espèrais, mais au moins je me suis pas arrangé pour rien. Après nous sommes parti vers le restorant qu’on avait choisit, et mes tongs me faisaient mal, j’étais pas habituer à marcher avec. Je me suis arrêté avec Laetitia sur un banc,et j’ai commencer à lui dire ce que j’avais sur le cœur. On a regarder vers le reste du groupe qui s’était arrêté, et j’ai vu Marc se détacher pour revenir en arrière. Evidement c’est à ce moment là que j’ai choisit de reprendre ma marche alors on a pas pu se parler.

- C’est con !

- Oui mais c’est la faute de Geoffrey, il l’avait retenu à la dernière minute. D’ailleur c’est aussi lui qui m’a empêché de m’asseoir à coté de lui au resto. Enfin bon, après on allé chez moi et on a fait une bataille d’eau, avec du mal, parce qu’ils étaient tous mou, mais on a réussit. Avant qu’il parte, je l’ai eu pour moi toute seul pendant quelques minutes, j’ai pu voir ses yeux briller, j’ai trouvé ça étrange, et puis je lui ai prété un bracelet pour qu’il ne m’oublie pas pendant les vacances et pour qu’on se revoit obligatoirement pour qu’il me le rende.

- Ce n’est pas une fin si mauvaise…

- Non, juste que je ne l’ai pas revu depuis c’est tout… Je me dit que peut être c’est encore ça …
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MessageSujet: Re: Histoire de vie   Histoire de vie EmptySam 2 Sep - 14:04

IV) Malédiction ?



-Encore ça ?

-Oui encore ça. Ce truc que je n’arrive pas à expliquer et qui est là depuis toujours.

-Tu veux parler de ce truc que tu prends pour une fatalité ?

-Oui exactement. Depuis que je suis petite je perd toutes les personnes qui me sont chère. Je ne peux pas parler de mon vrai père pour ça, parce qu’il a tout bonnement et simplement, jamais voulu de moi. Tout ça parce que je suis une fille. Est ce vraiment de ma faute ?

-Ton géniteur est un imbécil !

-Je sais… Mais ça fait tout de même mal de se dire, que depuis qu’on est né, on ne vous aime pas. Il a bien essayer de me voir, une fois ou deux, mais… Il m’oublie toujours vite. Je suis peu être nuisible ?

-….

-Pour ce qui est de cette malédiction, j’en suis persuader. Quand ce n’est pas eux qui me rejette, c’est moi qui les repousse inconsciement.

-Tu parle de ta grand-mère, c’est ça ? De lorsqu’elle commençait à décliner et que toi tu refusait de la voir à cause de son problème…

-Et son probleme se transforma en maladie, et elle l’a emporté avec elle. Je m’en veux. Mais d’un coté, je suis rassuré aussi, je lui avait présenté mon petit ami, et elle était heureuse de voir, que je pouvais avoir quelqu’un qui m’aime.

-C’était peut être bien, la seule qui était heureuse sincèrement pour toi !

-Oui c’est vrai. Je me rappel que tout le monde me disait « Mais qu’est ce qu’un beau gars comme lui fait avec toi ? » ou bien « Il est vraiment bien, je comprend pas pourquoi il est avec toi »

-Ca te blesse ?

-Oui….. Parce qu’ils ne savent pas ce que j’ai enduré, ce qu’il m’a fait, ce pourquoi il tenait à moi… S’ils le savaient ils me regarderait différement, et la fille sombre que j’étais, reviendrai.
-Je le sais, la barrière qui vous sépares s’éminçit de plus en plus en ce moment. Pourquoi ?

-Parce que j’ai prit conscience que tout le monde finit par m’oublier ou non plus rien à faire de moi.

-De qui parles tu ?

-De tous ! Mes amis, si je peux appeler ça des amis. Je me souvient de Caroline. On était toujours ensemble aux collége, lorsqu’on est arrivé en seconde, nous n’étions plus au même bahut. Ca m’empêchait pas de venir la voir quand je pouvais, mais… Mais à chaque fois, elle me faisait sentir, que je n’avait plus ma place. Je me disais que ce n’était pas le bon jour, mais ce n’était jamais le bon jour. Elle me parlais tout le temps de ses nouvelles amies, celles qu’elle avec qui elle avait repoussé une sortie pour me voir ; et c’était toujours ainsi. Alors un jour j’ai compris, et j’ai arrêté de venir la voir, je laisse juste un message sur le pas de sa porte le jour de son anniversaire, en souvenir du bon vieux temps que je suis la seule à regretter. Mais c’est pareille pour tous les autres. Avant, j’avais de bon amis sur qui je pouvait compter, mais en redoublant… ils m’ont tous oublié. Npon c’est faux, il me reste encore Magali , mais pour combien de temps ? Quand va-t-elle, elle aussi, me jetter hors de sa vie ?

-Tu te poses beaucoups de questions, aux quelles je ne pourais pas te répondre. C’est ce qu’on appel la vie, non ? Le fait de ne pas savoir qui on est vraiment, on se chercher, on ne sait pas où on va, avec qui et ce que ça va donner… Mais il y a surment des personnes sur qui tu peux compter !

-Des personnes sur qui compter… C’est pas la définition d’un ami ça ? Alors imagine la définition d’une meilleure amie ! Moi j’en avait deux. Oui, on était comme des sœurs, ma petite Tiphaine, et ma Lulu. Mais, pour la même, exactement la même raison , je les ai perdu. Elles se sont trouver un petite ami. La première c’était Lucie, Tiphaine et moi on se sentait un peu abandonné, et trahit. Mais j’ai finit par lui pardonné, et puis on c’est promit, Titi et moi, de ne jamais se séparer pour un homme… Mais la seule à avoir tenu sa promesse c’est encore une fois moi. Pourquoi faut il que je parte de leur vie à elles aussi ? Maintenant, je me sent plus à ma place aux scout, j’ai l’impression de jouer le rôle de quelqu’un d’autre, celle de la « Mémére » sans probleme et sans peine…

-Mais il y a surment d’autre ami qui te soutiennes ?!

-Oui il y trois véritable amis qui me soutiennes. Enfin, c’est ce que je penses. Je ne les ai jamais vu, enfin si, juste une, en photo. J’ai même organiser un voyage « d’étude » seule, pour découvrir un peu le monde qui m’entoure, mais aussi pour la voir. Enfin, j’ai assez peur de l’avoir face à moi. Je me dis que si ça se trouve, la magie qui nous à uni c’est le fait de ne pas savoir grand chose l’une sur l’autre et de ne s’être jamais vu. C’est effrayant ,non, de se dire que si elle me voit en face et que je ne lui plais pas, elle aussi va me repousser…

-Oui mais peut être qu’elle ne te repoussera pas, d’après ce que je vois, vous vous aimez vraiment bien.

-Oui c’est vrai. Elle est vraiment géniale ! Je ne sais pas si mon super moral à toute épreuve resterai le même si je venais à la perdre. Elle où une autre folle furieuse que j’aime beaucoup, même si je la connais depuis peu.

-Alors tu vois, il reste des gens sur qui tu peux compter ! Tu n’est pas maudite !

-Que tu crois… Ca fait un moment que mes parent pensait au jour où je quitterai la maison. Moi je me disait « c’est normal, je ne suis pas leur fille idéale », et puis ça passait, ce n’était que des rêveries. Mais au final, c’est bien ça. Ils veulent se débarasser de moi. Je les entends parler entre eux du jour où je mettrai les voiles, et puis… Il n’y a pas longtemps, j’ai vraiment compris que c’était sérieux. Ma mère m’a demandé qu’elle étude je ferais, pour savoir si je restai sur Epinal ou si j’allais ailleur. Ensuite elle m’a dit que l’internat serait mieux, même si je reste sur la ville parce que « Tu n’as pas ta place ici. Tu ne t’entends avec presque personne à la maison. Tu ennerves tout le monde et c’est trop de tension »

-Aïe …

-Tu l’as dit, ça fait vraiment mal. Je ne suis pas aimer par ma propre famille. Ma mère, mon père, mon beau-père, mes demi-frères, ma demi-sœur… Je suis peux être quelqu’un e monstrueux sans m’en rendre compte. Je les ai tous blessé et ils m’ont tous quitté.

-Je ne sais pas, je peux rien te dire. Ils sont peut être faché pour cette histoire de logiciel ou tu t’es emporté. Mais c’est vrai que d’un autre coté, je vois pas pourquoi ils cherhcaient à te mettre à la porte avant…

-Ca ne change rien au fait, que je ne suis pas à ma place chez moi. Je n’ai pas de place. Je n’en ai plus. Je suis resté enfermé dans ma chambre enfermé dans le noir, mais ça passe pas. J’ai beau mettre toutes les musique tristes, regarder tout les drames que j’ai, pleuré la plaie que j’ai au cœur, ça change rien. C’est là et ça ne veut pas partir. J’ai mal, mais je ne peux rien faire. Je dois juste accepter et accomplire leur volonté. J’aurais le Bac, je partirai loin, et je ne reviendrai jamais les voir. Ils n’ont pas besion de moi pour être heureux, ils me l’ont dit. Alors qui à besoin de moi ?

-Moi, et tes amis.
-Toi je comprends, mais mes amis…. Qui se préoccupera de moi quand je partirai ? Si je n’était pas là, il aurait trouvé quelqu’un d’autre pour me remplacer. C’est comme ça, je suis un déchet qui sert à bouché les trou de sollitude des autres.

-Nous y voilà. Je savais bien que tu arriverai à la conclusion que tu es inutil. Ouvre les yeux ! On a tous une utilité ! Même si ce n’est que pour uen seule personne ! Tu veux te plaindre, mais d’autre sont plus à plaindre que toi. Tu as encore toutes les possibilité devant toi, tu as encore des amis qui peuvent t’aider à surmonterses moments !

-Si je dois être forte, ce n’est pas pour moi. C’est pour qu’ils gardent la même image de moi. Et c’est surtout pour elle. Parce qu’elle me donne plus que ce je lui donne. Elle me dit toujours qu’elle m’aime gros comme le soleil, mais moi je l’aime vraiment, c’en ai troublant. Il suffit que je la voit connecter pour me sentir déjà mieux, c’est qu’elle va bien, et quand se n’est pas le cas, alors je me sent mal moi aussi. Se l’empathie ? Peut être, mais je l’aime beaucoup, et j’en serais malade si on la faisait souffrir. Moi je sais ce que c’est, il c’est bien pour ça que tu es là.

-Ouai ! Pour reprendre la vieille peau que tu es, et lui remettreles idées en place pour qu’elle se sente mieux.

-Merci pour le vieille peau …

-De rien.

-Quoi qu’il ensoit, je le ferai pour elle, pour ma Coxy.
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