Urgences

Quand les secours étaient arrivés, ils avaient assez brutalement repoussé JoAn pour s’occuper de Raphaël. JoAn était resté le plus près possible sans déranger les secours. Il était tellement inquiet. Quand ils virent qu’ils mettaient tout en place pour transporter le Seme en civière JoAn fit tout pour ne pas se faire oublier. Hors de question qu’il reste seul ici à s’inquiéter. Il voulait aller avec Raphaël.

Mais les hommes le repoussèrent disant qu’il ne pouvaient pas l’emmener. « Mais c’est mon Seme. » dit JoAn. Les deux secouristes le regardèrent bizarrement. « S’il ne me voit pas quand il se réveille il va me punir. » eut la présence d’esprit de mentir JoAn. Il poussa un discret soupir de soulagement quand les secouristes acceptèrent enfin de le laisser venir. JoAn ne se rendit même pas compte qu’il n’était même pas encore habillé, il n’avait que son pull. Il s’en moquait, il suivit et entra dans l’ambulance. Enfin il réussit à avoir un contact avec Raphaël. Il lui prit la main, c’est tout ce qu’il put faire, dès qu’il s’approchait trop le secouriste qui s’occupait du Seme le repoussait.

Ils arrivèrent enfin aux urgences, on les mit dans une salle vide et on lui dit qu’un médecin allait arriver. JoAn attendait patiemment, tenant toujours avec ferveur la main de Raphaël.

( lol T'as l'air de les aimé autant que moi ! )

Raphaël ne se sentit pas transporté, il sentit juste qu'on le séparait de sa protection. De sa chaleur. Et sa .. il ne le voulait pas. Mais il ne parvint tout de même pas à ce réveiller.

Quand il fut mis dans la salle vide, il finit par se réveiller. La douce chaleur de son uke était revenu. Mais elle était accmpagné ... Accompagné de celle du soleil qui inondait la pièce. Ce fut ça qui le réveilla. Et quel horibble réveil !

C'est foutu secouriste l'avait sanglé au bracard .. sans doute pour qu'il ne tombe pas. Mais ainsi il était incapable de se protéger et de protéger son uke en cas de danger. Il se mit à remuer comme un forconné les pupilles totalement dillater par la peur... L'estomac nouait. Il fallait qu'on le détache ! Immédiatement ! Ses yeux était près à se révulsé lorsque le médecin pénétra dan la pièce...

( Tadam ! Et voici ma phobie... être immobilisé .. que ce soit par une drogue ou par des liens ... ^^ )

Alors que Cepheus allait se rendre à son bureau, un ambulancier se dirigea dans sa direction en lui expliquant qu'un patient avait besoin d'un médecin. Haussant un sourcil, le jeune homme s'empara d'une feuille que lui tendait son interlocuteur et la mélangea avec le tas de paperasse qu'il avait déjà en main.

Soupirant, il lut rapidement le diagnostique des ambulanciers tout en ce dirigeant vers la salle ou l'attendait son patient. Habillé de sa blouse blanche et de ses lunettes sur le nez Cepheus fit son entrée. Sans même levé les yeux vers les deux jeune gens, il déclara avec enthousiasme.

" Bonjour M. Delahov, qu'avez vous encore fait cette fois ? Ne me dites pas que vous avez voulu sauté de haut de votre immeuble pour savoir si vous sachiez voler !"déclara le médecin d'une voix moqueuse tout en relevant son visage.

A la vue des deux jeunes gens, le sourire de Cepheus se figea alors qu'un petit silence s'installait dans la salle.

" Heu, vous n'êtes pas M. Delahov."dit-il comme s'il venait de trouvé la réponse à la question du siècle.

Il baissa à nouveau son regard sur son tas de feuilles.

" Cromwell non. Arakawa non plus ! Morcron encore moins ! Malédiction ! Ou ai je bien put mettre cette satané fiche !"jura t-il alors qu'il se mélangeait avec ses papiers.

Au bout d'un moment il balança les dîtes feuilles sur un lit vide tout en se tournant vers JoAn le sourire au lèvre.

" Au diable ces maudites feuilles ! Je suis le Docteur Négens, et c'est moi qui vais m'occuper de vous."se présenta t-il tout en lui tendant une main amical. " Alors de quoi souffrez vous ?"

Dès que Raphaël commença à gigoter, JoAn pensa de suite à la lumière du soleil. Il s’éloigna donc et baissa les stores pour mettre la pièce dans la pénombre. Il retourna le plus vite possible vers le Seme mais celui-ci continuait à s’agiter. « Calme-toi. Un médecin va venir te soigner. Tu m’as fait peur, tu t’es évanouit. »

Et c’est a cet instant qu’entra le dit médecin . . . les prenant pour Monsieur De-je-sais-pas-quoi. Le médecin n’avait même pas regardé à qui il s’adressait. Quand il releva la tête il constata de suite que ce n’était pas le bon patient. JoAn le regarda étonné chercher dans ses papiers qui ils pouvaient être. Il semblait tête en l’air ce médecin. Le Docteur chercha un petit moment dans ses fiches avant d’abandonner.

JoAn tendit la main mais hésita un instant à parler, il ne se sentait pas vraiment en confiance et Raphaël continuait à gigoter pour tenter de se débarrasser de ses liens. « Je m’appelle JoAn Lawry et voici Raphaël . . . » Il ne connaissait pas son nom de famille. « . . . mon seme. Il a plusieurs blessures graves et je crois qu’il souffre de malnutrition et déshydratation. » Il fallait pas être médecin pour savoir ça. Il suffisait juste de regarder Raphaël. « Il c’est évanouit chez nous pendant le petit déjeuner. » En réalité il ne connaissait pas encore beaucoup Raphaël mais le peu qu’il savait il le dit. « Il n’aime pas les lumières fortes et surtout celle du soleil. » JoAn jeta un petit coup d’œil au Seme. « Et je crois qu’il n’aime pas qu’on l’ai attaché. » Mais enfin c’était peut-être pas une bonne idée de le détaché maintenant alors qu’il était énervé.

Raphaël vit l'inconnu arriver, et ca ne le calma ... pas d tout. Les larmes aux bords des yeux, il n'écouta pas ce qui ce disait. Non, lui tout ce qu'il savait c'est qu'il voulait être dans la bibliothèque, libre, et tranquille.

Dans un effort surhumain, il banda ses muscles et arracha son poignet droit au lien. Oui, il s'était fait mal. Son poignet était plus moins en sang. Mais ca se n'était pas important. La seule chose importante c'est qu'il savait que l'autre homme n'allait pas le laisser détacher ainsi.

Il se détacha, à l'aide de sa seul main, et tombant à moitié partit ce réfugier dans un angle ... hyperventilant et tremblant comme un fou. Heureusement que JoAn avait pensé à baissait les stores. Sinon il auait davantage paniqué encore.

De là où il se trouvait il cherchait un issue du regard tout en observant attentivement le médecin. C'était le premier qu'il voyait .. et il ne lui inspirait pas totalmeent confiance. Mais il avait du mal à le voir, il faut précisez. Tout était flou .. et le sang qui s'écoulait de son poignet n'arrangeai rien.

Cepheus tourna un regard vers Raphaël tandis que JoAn expliquait la situation. Il hocha la tête à plusieurs reprises avant de sursauter... le soit disant Raphaël venait de se détacher de ses liens pour aller se réfugier dans un coin de la pièce.

Les yeux écarquillé, complétement stupéfait, le jeune médecin ne put s'empecher de s'exclamer.

" Ouah ! Il est costaud ce gars là dîtes moi !"

Cependant son visage se fit à nouveau serieux quand il remarqua l'état tremblotant de son patient. Lentement, il s'approcha du jeune homme qui devait être plus jeune que lui. Avec un sourire encourageant et amicalement il se pencha à sa hauteur tout en plaçant une main amical sur son épaule.

" Ecoutez moi, jeune homme, vous n'êtes pas bien... je veux seulement vous soignez. Regarder la peine que vous faites à votre Uke. Vous ne voulez pas le faire souffrir pas vrai ?"demanda t-il en sortant, discrétement, de sa poche une seringue.

Il l'appliqua imméditament sur l'épaule du jeune Raphaël et se dernier s'affala aussitôt par terre. Cepheus se tourna vers JoAn et lui fit un sourire serein.

" Ne vous inquiétez pas, ce n'est que du somnifère... enfin pour qu'il s'endorme comme ça j'avoue que j'ai un peu forcer sur la dose !"dit-il avec un petit rire tandis qu'il passait une main sur son menton.

Sans un mot, le jeune médecin transporta Raphaël sur son lit. Une fois fait Cépheus put l'examiner tout à sa guise. Il dû lui poser un platre au poignet car Raphaël c'était fracturer l'os en se libérant de ses liens. Il soigna encore quelques blessures avant de tourner un regard vers JoAn.


" Je vais appeller un infirmier pour qu'il vous apporte un pantalon, vous ne pouvez pas rester ainsi !"dit-il alors qu'il appellait le dit infirmier.

Cepheus lui plaça ensuite une transfusion de morphine et d'oligo-élément.

" La morphine atténura sa douleur alors que les oligo-éléments sont surtout là pour nourir son système immunitaire ainsi que sa masse musculaire !"expliqua t-il à JoAn alors qu'il plaçait la dernière seringue. " Pourtant, je pense que son problème est plus psychologique qu'autre chose. Vous ne pouvez pas m'en dire davantage ?"

Le regard du médecin tomba alors sur une feuille que se trouvait sous le lit, la ramassant Cepheus la lu puis sourit.

" Il semblerait que ce jeune homme ce nomme Raphaël Admin."

JoAn était entrain d’expliquer ce qu’il savait au médecin quand Raphaël réussit à se détacher. JoAn voulu se précipiter vers le Seme pour le réconforter mais le médecin le devança et le drogua. Raphaël tomba inerte, le docteur dit qu’il lui avait simplement donné un somnifère. JoAn avec un air suppliant demanda. « Vous étiez obligé ? Il n’est pas dangereux. Il avait peur c’est tout. »

JoAn regarda avec attention le médecin faire les soins appropriés à Raphaël. Il s’attendait un peu à ce que Raphaël réagisse comme ça en moins violent bien sûr mais de toute façon, tôt ou tard il aurait fallu qu’ils aillent à l’hôpital. Il aurait fallu soigner convenablement toutes ses blessures.

JoAn devint rouge comme une tomate quand le médecin dit qu’il lui ferait apporter un pantalon. Le Uke tira un peu plus sur son pull pour ce cacher légèrement. « On est partit en catastrophe. » expliqua t il. Un infirmier vint et lui donna un de ses pantalons qui ressemblaient à de ces pyjamas que certains médecins portent. JoAn s’empressa de le mettre, alors que le médecin expliquait ce qu’il donnait par perfusion à Raphaël.

Malheureusement JoAn fut obligé de secouer la tête négativement. Il ne savait pas ce qui était arrivé au Seme. « Je suis chez lui que depuis hier. » expliqua le Uke. « Et il ne parle pas beaucoup. Il a peur quand on dit son prénom et il . . . refuse d’être seul dans une pièce. Si je quitte une pièce il me suit. Quand je l’ai trouvé il avait déjà toutes ces blessures, il saignait de partout. J’ai nettoyé et désinfecté comme j’ai put. »

Alors que le médecin trouvait enfin la fiche concernant Raphaël, la porte de la salle s’ouvrit avec fracas. « JoAn !!?? » cria un homme d’âge mur.

« Papa ?? »

JoAn se précipita dans les bras de son père. « Oh mon fils. Tu n’as rien ? J’ai eut une telle peur quand je t’ai entendu crier dans le téléphone. Je me suis précipité à ta nouvelle maison mais je suis arrivé trop tard, un de vos voisins m’a dit qu’une ambulance était venu vous chercher. »

« Je vais bien . . . mais Raphaël est malade. » Le Père salua le médecin alors que JoAn se mit à sangloter doucement dans ses bras.

[ euh O_o ... et je le réveille comment moi ?! ]

Refugié dans un angle, il regarda effaré l'homme s'approcher. Ce dernier avait une voix qui ce voulait rassurante ... certes ... mais il n'avait qu'une envie, s'était de planté ses dents dans la main que l'homme venait de poser sur son épaule. Il avait tellement peur que tout devenait agression.

Et il faut croire qu'il n'avait pas tout à fait tord car malgrès ses paroles qui se voulait appaisante, l'homme lui planta une aiguille dans l'épaule.

Ainsi, il était totalement privé de ses moyens de défence .. de mieux en mieux ... Mais déjà il tombait, s'écroulant à même le sol avec un regard supliant en direction de JoAn .. avant que tout s'obscurcisse ...



Il se réveilla bien plus tard ... Il sentait un matelat sous lui. Tout ça n'était qu'un cauchemard, heins ? Il allait bouger un tout petit peu, et retrouver la douce chaleur de JoAn.. il pourrait se blottir tout contre, et se rendormir ... car il ne craindrait rien, n'es-ce pas ?

Mais le lit était désespérement froid .. Raphaël avait un affreux mal de tête. Et lorsqu'il avait voulut bouger le bras, pour trouver son uke, la douleur l'avait transpercé. Près de lui, il y avait du bruit ... on parlait .. Il voulait ouvrir les yeux, il commencait à s'affoler. Comprennant que tout ça n'avait rien d'un cauchemard. Il ovulait ce foutre dans un angle jusqu'à ce que JoAn vienne le chercher et le rammenne .. à la maison. Il se sentait vraiment trops faible. Mais finallement au prix d'un effort qui lui parrut immense il parvint à ouvrir les paupières. Tout était flou pour l'instan .. mais il avait les yeux entrouverts.

Cepheus serra la main du père de JoAn en le saluant à son tour. Alors qu'il s'apprêtait à prendre la parole, un bip sonore s'éléva de l'encéphalogramme. Intrigué, le médecin s'approcha de l'appareil avant de tourné un regard surpris vers son patient. Ce dernier semblait avoir repris conscience malgrés la forte dose de somnifère qu'il lui avait, précédement, administrer.

" Ne craignez rien, jeune homme, vous êtes en ce moment à l'hôpital... J'ai été obligé de vous endormir pour pouvoir vous soignez convenablement... Vous vous souvenez n'est ce pas ?"demanda t-il d'une voix rassurante tout en vérifiant les constantes de Raphaël.

" Eviter de trop bouger, vous êtes sous transfusions... Votre état est assez alarmant, vous comprenez ? Et vous devez me laisser faire pour que vous puissiez guérir."continua Cepheus en se tournant vers les dîtes transfusions.

Le jeune médecin essayait de mettre en confiance, le plus possible, son patient, afin que son séjour à l'hopital se fasse sans encombre... autant pour lui que pour le personnel médical. Avec un sourire Cépheus enleva les liens qui avaient servit à tenir immobile Raphaël... prouvant ainsi sa bonne foie.

" Vous êtes libre de vos mouvements, même si je vous conseille de rester allongés et d'éviter le plus possible de bouger."

Se retournant Cepheus s'approcha de JoAn tout en lui tendant deux petites pillules de couleurs jaunes.

" Essayer de lui faire avaler ceci. Ce sont des aqua-oxydants, cela devrait aider à l'hydrater suffisament... et faite lui boire deux grands verres d'eau, de forces si c'est nécéssaire."déclara t-il avec un sourire tout en lui montrant la carafe d'eau et le verre sur la table de chevet. "Il sera plus en confiance si c'est vous qui vous en occuper... en attendant, son état commence à se stabiliser. Nous tenterons ensuite de remplacer les oligo-éléments avec de la nourriture, je compterais sur votre aide M. Lawry, il semblerait que ce jeune homme ait une totalement confiance en vous."

Le médecin se dirigea vers la porte avant de se tourné vers JoAn.

" Je vous laisse quelques instants entre vous... je reviendrais tout à l'heure."fit-il en passant finalement la porte pour disparaitre derrière celle ci.

Quand le bip bip de l’appareil se fit entendre. JoAn releva immédiatement la tête. Il fut peiné que Raphaël ne puisse pas se reposer un peu plus. Il devait tant en avoir besoin. JoAn quitta les bras de son père et prit la direction du lit. Il se mit de l’autre côté pour ne pas gêner le médecin et prit la main du Seme pour le réconforter. Le médecin parlait avec gentillesse mais JoAn devinait que cela ne calmerait pas Raphaël.

Lorsque le médecin décida de retirer les liens, JoAn augmenta la pression sur la main de Raphaël lui demandant silencieusement de ne pas bouger. Il était là, Raphaël ne craignait rien, il ne l’abandonnerait pas. JoAn écouta avec attention les recommandations du docteur et acquiesça de la tête pour dire qu’il avait bien comprit. Il attendit que le médecin sorte de la pièce en pensant tout de même à le remercier. Dès qu’il eut quitté lé pièce JoAn s’allongea aux côtés de son Seme. Il savait que rien que sa présence allait rassurer Raphaël.

Son père approcha et murmura doucement. « Tu veux que je vous laisse seuls ? » JoAn acquiesça doucement de la tête. Raphaël ne pourrait être rassuré que s’ils étaient seuls. Le Uke tendit la clef de l’appartement à son père qui s’éclipsa discrètement.

JoAn resta contre Raphaël un petit moment pour qu’il soit bien rassuré puis se redressa un peu. Une carafe d’eau et un verre était sur la table à côté du lit. JoAn remplit le verre. JoAn fit glisser doucement une des pilules dans la bouche de Raphaël et déposa un léger baiser sur ses lèvres. « Il faut que tu boives. » dit doucement le Uke. « Cela te fera du bien. Et plus vite tu iras mieux et plus vite nous pourrons rentrer chez nous. » JoAn souleva doucement la tête de Raphaël et le fit boire petit peu par petit peu.

Des paroles arrivèrent à ses oreilles. Indistincte et embrouillés. Il ne comprit pas vraiment ce que dit le médecin. Il sentit juste une main dans la sienne. Et il comprit instantanément qu'il s'agissait du uke. Aucun doute à se sujet.

Il essayait d'ouvrir plus correctement les yeux, de se secouer un peu .. pour aller dans les bras de son uke. Mais il ne parvenait pas à bouger .. même détacher. C'était comme s'il ne sentait pas réellement son corps.

Le médecin, et le père de JoAn partirent sans même qu'il ne s'en rende compte. Au fur et à mesure qu'il reprennait ses esprits, il s'inquiétait davantage, et s'était une douleur sourde le pourfendre .. au niveau de son poignet. A croire que la morphine ne faisait guère effet. Ce ne devait cependant pas être le cas, puisque la douleur se stabilisa, restant supportable.

JoAn s'allongea près de lui. Il savoura cette chaleur ... qui avait le don de le rassurer. Mais elle partit, JoAn se redressa. Affolé par cette simple perte de contact. Rpahaël s'accrocha à lui. Arrachant les transfusions. Il n'avait pas mal .. A vrai dire il ne sentait même pas son bras.

Ainsi accroché à lui, il laissa son uke lui glisser un comprimé dans la bouche, le tout accompagné d'un baiser. Et il accepta l'eau avec envie. Sa gorge était tellement sèches ...

En plus JoAn avait dit que dès qu'il irait mieux ils rentreraient chez eux. Rpah était totalement d'accord ... à condition que JoAn soit le seul à le soigner ^^

Quand JoAn s’était redressé, Raphaël avait eut un petit moment de panique et c’était de nouveau accrocher à lui. JoAn lui parla d’une voix douce pour le calmer. Il ne partirai pas. Tout irai bien. Tout c’était bien passé pour la première pilule et le premier grand verre d’eau. JoAn espéra que ce serait pareil pour les deuxièmes. Il rempli à nouveau le verre et renouvela l’opération. N’oubliant pas le petit baiser pour rassurer Raphaël.

Encore un baiser pour récompenser Raphaël d’avoir tout avalé gentiment. JoAn reposa le verre et se rallongea contre le Seme. « Et si tu dormais un peu maintenant ? Tu as besoin de repos. Je ne partirais pas. Tu es en sécurité. » JoAn savait que ce serait le mieux pour Raphaël de reprendre des forces.

« J’ai demandé à Papa d’acheter pleins de livres de toutes sortes. Tu auras pleins de choses à lire quand on rentrera à la maison. »

Raphaël but bien gentiment le deuxième verre. Avalant par la même occasion la seconde pillule ... Et ceux, toujours accrochés à son uke. Enfin, JoAn se rallongea à ses côtés.

Rpah, ronchonna en disant qu'il aimait pas ce genre de bibliothèques .. il n'avait pas vu un seul livre encore. Et le médecin .. et bien il était pas gentil. Réaction enfantine dans son esprit totalement embrumé par la morphine.

Chose qui aidait d'ailleurs à se qu'il ne sente pas son poignet. Il trouvait juste étrange de ne pas pouvoir le bouger à sa guise, et cherchait a retirer, en vain, le platre.

Il finit par se rendormir ainsi, tout contre sa chaleur à lui, en marmonant : "Je veux rentrez à la maison .. s'il te plait ..."

Dans les affres de son sommeil il y avait mille et un cauchemard qui le séparait de sa protection. Les medecins ne s'en rendait peut-être pas compte. Mais il faudrait le laisser partir au plus vite ... Car il serait vite intennable ici.

Tout c’était bien passé, Raphaël avait avalé sans broncher l’eau et les médicaments. JoAn très content avait de nouveau posé un baiser sur les lèvres du Seme et s’était rallongé contre lui. Il ne put s’empêcher de rire doucement au ronchonnement de Raphaël. « Mais on n’est pas dans une bibliothèque ici. Un Hôpital cela n’a rien à voir avec une bibliothèque, mais j’essaierai de te trouver des livres quand même. Quand au médecin . . . » JoAn l’avait trouvé un peu froid mais il avait semblé très compétent. « Il a beaucoup de malade à voir. Il doit être débordé. » essaya de justifier le Uke.

JoAn remarqua que Raphaël tentait de retirer le plâtre qu’il avait au poignet. Le Uke posa doucement sa main sur l’avant bras. « Non, il faut le laisser. Arrête de gigoter. Tu t’épuises pour rien. »

Raphaël se clama enfin mais ce fut pour marmonner qu’il voulait rentrer à la maison. Une main sur le bras du Seme son autre main se mit à passer doucement dans les cheveux clairs. « Chhuuuut !! On rentrera bientôt à la maison. Quand tu seras guéri on rentrera à la maison. Pour l’instant repose toi. »

Raphaël finit par s’endormir d’un sommeil agité, le serrant avec force contre lui. « Je ne partirai pas. » murmura JoAn dans l’oreille du Seme pendant son sommeil pour le rassurer. « Jamais je te laisserai. »

" A la soupe les p'tits gars !"s'exclama Cepheus en ouvrant brusquement la porte, deux plateaux repas dans les mains.

Il était un peu plus de midi passer et le médecin avait tenu à leurs rapporter de quoi se nourrir. Son entré fracassante fit sursauté les deux jeunes hommes... étaient t-ils en train de dormir ? A vrai dire Cepheus s'en moquait pas mal, un sourire aux lèvres il déposa les plateaux de nourritures sur la table de chevet.

Se tournant vers l'encéphalogramme, le jeune homme vérifia une fois encore les constantes de son patient avant de les noter sur une feuilles de papiers. Son visage se figea soudain dans une grimace de mécontentement... les transfusions de Raphaël n'étaient plus en place. Dans un geste un peu rapide et un peu brusque, il les lui remit tout en tournant vers son patient un regard furieux.

En tant que médecin, Cepheus faisait tout son possible pour que les malades retrouvent la santé, mais si ces derniers étaient de mauvaise volontée... ils n'étaient pas sortie de l'auberge.

" Ecoutez moi M. Admin si vous voulez sortir le plus rapidement possible de cet hopital, veuillez suivre mes recommandations à la lettre... Sinon, vous resterez ici le temps qu'il faudra : une semaine, un mois, un ans... "dit-il d'une voix mortellement sérieuse.

Il le regarda un moment avant de soupirer et secouer la tête de droite à gauche.

" Nous allons faire un marché. Vous essayez de manger ce plateau repas entièrement et demain vous pouvez rentrer chez vous... Je vous prescrirerais quelques médicaments et je viendrais vous examinez toutes les semaines... C'est ça, ou vous restez ici pour une durée indeterminée. Qu'en pensez vous ?"

Si Raphaël avait pu s'endormir en paix, bercé par les mots rassurants de JoAn .. il n'en fut pas de même pour le réveil. C'était en effet le médecin qui l'avait réveillé. Et pas de la facon la plus calme, puisqu'il était rentré en criant. En criant quoi ? Ca Raph ne le savait pas du tout. Mais bon.

Deux plateaux furent posés, et le patient, solidement accroché à JoAn, tout tremblant, regardait le médecin en chien de faïence. L'homme avait écrit sur une feuille. Première chose qui détendit un petit peu le seme. Il pourrait avoir un feuille et un stylo lui aussi ? Il aimerait bien.

Mais il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour le demander à JoAn, comme un petit enfant, que le médecin de malheur le retendit davatage encore. Saisissant ce qu'il avait de planté dans le bras, et qu'il avait envie d'arracher depuis tout à l'heure, pour les lui remmetre correctement en place. Il lui jetta aussi un regard furieux. Raphaël ne comprit pas pourquoi. Mais une chose était sûre. Il ne l'aimait pas du tout !

Il ne l'aima encore moins lorsqu'il parla de rester ici. Durant longtemps ... Il ne voulait pas rester ici ! C'était pourtant clair non ?

Raphaël raffermit la prise sur son uke, plongeant la tête dans le pli du coude de se dernier. Cachant plus ou moins son visage ... tout en regardant le dcteur de côté.

L'homme soupira .. puis fit non de la tête. Le seme le trouva .. étrange. Très étrange même. Il lui proposa un marché. Et là, le regard de Raph se fit carrément noir. Il commencait à le haïr. L'homme savait très bien qu'il était incapable de manger tout ça !!

...

Cela faisait déjà longtemps qu'il n'avait pas mangé correctement .. et mangé à présent autant .. serai idiot. Ca le rendrai complètement malade. Son regard bleu pale, resta ainsi fixé sur lui tout en hochant de la tête. Il le mennacait. S'il ne mangeait pas, il devrait resté ici. Entre deux punitions, il avait choisi celle qu'il supporterait le mieux. A rester ici il deviendrait fou.

Il se redressa doucement. Tremblant de rage. Et saisit le plateau. Sans plus attendre il commenca à manger. Le medecin avait intêret de respecter ses paroles ! La première bouchée passa sans mal. La seconde aussi .. Les suivantes furent de plus en plus dure. Provoquant toujours plus de crampes d'estomac. Envers et contre tout .. Raph continuait à la même vitesse. Sans faiblir. Il arriva au bout de son assiette et repoussa négligeament le plateau. Il n'y avait plus rien de comestibles sur ce dernier.

Immédiatement après il enfouit son visage contre le vêtement de JoAn. Se mordant un doigt, pour empêcher la bile de remonter dans sa gorge. Tentant de se calmer. Il attendit ainsi que le médecin soit sortit de la pièce depuis quelques minutes pour arracher les perfusions, et se réfugier dans un angle .. où il vomit tant est plus sans pouvoir s'arrêter... Jusqu'à ce que les restes de son repas se mélange à un peu de sang. Là seulement son estomac se calma.

Il n'avait pas fait volonairement exprès. C'était totalement iinconscient .. et physique. Sn esprit ne pouvait pas accepté l'idée de nourriture dans son corps. Et son corps non habitué, ne pouvait tout simplement pas en accepté autant.

Cepheus qui était sortit quelques minutes pénétra à nouveau dans la chambre. Il regarda un instant Raphaël qui avait regurgité tout ce qu'il avait précédement avaler... Le médecin s'en était douter, le jeune homme avait avalé la nourriture à une trop grande vitesse ne prenant même pas le soin de macher correctement les aliments

Le médecin n'avait rien dit, peut être pour lui donner une leçon... Soupirant à nouveau il appella un infirmier qui vint nettoyer les dégats... Au moins il venait d'avoir des réponses à ces doutes... Raphaël souffrait d'anorexie mental... et il était évident qu'il ne pourrait pas guérir dans un endroit qu'il considèrait comme hostile.

Sans un mot il s'empara d'une feuille écrivit quelques phrases et signa. C'était l'autorisation de sortie de l'hopital pour le patient Raphaël Admin. Il plia le papier qu'il tendit à JoAn tout en s'emparant d'une ordonance qu'il remplit.

" Vous allez rentrer chez vous M. Admin... Vous souffrez d'anorexie mental, je vais vous prescrire des ostrogènes et des aménorrhées, vous devriez vous sentir moins fatigués... Comme prévus je viendrais vous voir toutes les semaines."déclara t-il en tendant l'ordonance au Uke.

" Désolé de vous avoir "forcer" mais c'était la seule manière de confirmé votre anorexie mental... Une ambulance vous ramènera chez vous."dit-il en essuyant ses lunettes avec un pan de sa blouse.

JoAn aussi c’était légèrement assoupit. Il n’était pas vraiment fatigué mais à ne rien faire comme ça il c’était assoupit. Il sursauta aussi violemment que son Seme au réveil des plus brutal. Il n’étais pas habitué à être réveillé de cette façon. Le médecin n’avait vraiment pas beaucoup de tact, mais bon on pouvait pas vraiment l’en vouloir. Il devait voir des dizaines de patients par jour.

Le médecin posa les plateaux repas et ausculta rapidement Raphaël. JoAn sentit à un moment le Seme se détendre un peu mais il n’eut pas le temps de savoir ce que c’était que Raphaël se retendit. JoAn ne dit rien, il n’était pas médecin, et il trouvait que c’était plutôt une bonne idée que Raphaël mange. Oui il fallait que Raphaël mange pour récupérer des forces. Bon le chantage qu’avait fait le médecin était un peu trop gros mais le résultat était plus important. Le Seme se mit à manger sans faire de siennes. Au début même JoAn eut l’impression qu’il mangeait avec appétit. JoAn aussi mangea avec appétit même si ce n’était pas particulièrement bon, mais ils avaient peu manger depuis hier alors il mangea tout avec plaisir.

Le médecin avait attendu la fin du repas de Raphaël pour quitter la chambre et Raphaël c’était reblotti contre lui. Et là JoAn prit peur, Raphaël arracha à nouveau ses perfusions et alla se mettre dans un coin. Avant même que JoAn puisse réagir, Raphaël vomissait violemment. Petite panique de quelques secondes où JoAn failli crier pour faire revenir le médecin puis il réalisa. Le corps de Raphaël n’était pas habitué à autant manger. Il faudrait le réapprendre à manger petit à petit.

Raphaël n’était pas bien ici et il ne serait pas bien tant qu’ils seraient ici. JoAn se leva et attendit patiemment que Raphaël ait tout vomi posant juste ses mains sur ses épaules pour lui dire qu’il était là. Quand le Seme eut tout recracher et même plus, JoAn le força à se rallonger dans le lit. C’est là que le médecin revint et expliqua de quoi souffrait Raphaël. JoAn fronça les sourcils. JoAn prit le papier de sortit et l’ordonnance d’un geste un peu sec. « Vous n’étiez pas obliger de le faire souffrir ainsi. » S’il avait sut le véritable but du médecin il aurait mangé de plateau de son Seme pour lui éviter cette souffrance. Il n’aimait vraiment pas ces méthodes. Il aurait bien voulu dispenser le médecin de passer chez eux, mais il voulait quand même que Raphaël guérisse vite donc il se tut. « Ay revoir. » dit simplement JoAn avec un ton froid qu’il n’avait jamais eut pour personne. JoAn aida Raphaël à se lever et prit la direction de la sortie où des infirmiers les attendaient pour les ramener chez eux.

En entendant le médecin, les yeux de Raphaël s'écarquillèrent. Alors c'était juste un test ? Il tremblait de tout son corps, et il avait mal à la gorge .. a cause d'un simple test ? Il aurait voulu sauter sur le médecin, et l'étrangler de ses propres mains. Mais le fait que JoAn prenne sa défense le rassura et le calma.

Il allait pouvoir rentrer à la maison ... Au final, c'était le plus important. JoAn l'aida à se lever du lit où il l'avait rallongé un peu avant. Petit à petit la douleur revenait dans son poignet blessé. Mais il ne dit rien, la douleur n'avait aucune importance.

Il se laissa conduire jusqu'au couloir, froncant les yeux en tentant de ne pas s'arrêter, à cause de la lumière. Le couloir était .. lumineux et Raphaël se colla un peu plus à son uke. Tremblant toujours autant, si ce n'est davantage.

Les infermiers l'attendait là. Près d'une ambulance. Faisant stopper le seme. Qui murmura "non". C'était la deuxième fois qu'il prendrait un véhicule de facon .. consciente. Et on voulait le mettre dans une ambulance, avec des gens .. hostile à l'intérieur ? Doucement il commenca à faire non de la tête. Tremblant de plus belle...

"JoAn ... je veux pas. S'il-te-pait."

Les mains dans les poches de sa blouse, Cépheus suivit les deux jeunes gens jusque devant l'ambulance. Mais lorsque Raphaël aperçut l'ambulance et les ambulanciers, il se mit à paniquer.

Se trouvant juste derrière le Seme et le Uke, le médecin entendit la supplique du jeune homme. Alors qu'un des ambulanciers les força à monté à l'intérieur du véhicule médical, Cépheus intervint.

" Laissez tomber !"déclara t-il à l'ambulancier, tout en s'emparant de son téléphone portable.

Il composa un numéro, échangea quelques paroles avec son interlocuteur... Au même moment une autre ambulance s'arrêta brusquement devant les deux jeunes gens. Les ambulanciers en sortir un brancard ou un homme recouvert de sang gémissait de douleur. Raccrochant immédiatement, Cepheus se tourna vers JoAn et Raphaël.

" Un taxi viendra vous cherchez, c'est un bon ami à moi ! Vous n'aurez rien à payer, j'ai tout régler ! Maintenant excusez moi, j'ai une urgence !"dit-il en se précipitant vers le bléssé, alors que des infirmiers sortirent en vitesse de l'hopital pour porter mains forte au médecin.

La blouse couverte de sang que Cépheus disparut dans l'hopital sans un regard pour les deux jeunes hommes.

JoAn aida à nouveau Raphaël à se lever. Il savait bien que la lumière allait le déranger mais ils étaient bien obligés de passer le couloir pour arriver à l’ambulance. Le couloir ils le passèrent presque sans difficulté, ce fut pour rentrer dans l’ambulance qu’il y eut des problèmes. Raphaël ne voulait pas. JoAn jeta un petit coup d’œil dehors et poussa un petit soupir. Aller à pied cela n’allait pas être possible, déjà parce que Raphaël était trop faible et parce que le soleil allait être beaucoup trop gênant pour lui. JoAn remercia les ambulanciers leur disant qu’il n’aurait pas besoin d’eux. Il allait trouver une autre solution. Ils retournèrent dans l’hôpital et JoAn chercha un endroit un peu sombre et proche d’un téléphone. Il eut beaucoup de chance. Apparemment aujourd’hui il n’y avait pas grand monde et les téléphones étaient dans un coin un peu reculé le moins éclairer de l’hôpital. Une sacré chance. JoAn installa Raphaël sur un siège et alla au téléphone. Il était tout à côté, Raphaël ne s’inquiéterait pas.

Encore une fois JoAn appela son père, cette fois sur son portable. Celui-ci répondit immédiatement et lui dit qu’il était déjà à leur appartement entrain de déménager certaines des affaires de JoAn. Le Uke lui demanda de venir les chercher et de penser à prendre une couverture pour couvrir Raphaël. L’attente ne serait pas trop longue, vu que l’appartement n’était pas très loin. JoAn raccrocha et s’assit près de Raphaël tout en essayant de le rassurer encore une fois.

Ce que JoAn n'allait pas tarder à découvrir .. C'est qu'il avait plus ou moins peur de la voiture ^^ Enfin, peur de l'inconnu quoi. Mais le seme lui faisait confiance .. Surtout qu'il avait accedeer à ses requettes. A savoir rentrer à la maison ... et ne pas rentrer dans l'ambulance. Rien de mirobollant pour lui me direz-vous, peut-être mais déjà énorme comparer au maigre cadeau qu'il avait recu depuis l'age de cinq ans.

Tout en douceur il se laissa conduire jusque dans un angle un peu moins lumineux où ses yeux s'habituèrent un peu plus vite à la luminosité. JoAn alla passer un coup de téléphone. Il en connaissait le concept. Les effets ... savait que deux personnes pouvaient ainsi se parlé à distance. Et même plus de deux parfois. Oui, il savait tout cela .. mais il n'en avait jamais utilisé. Il retint un sourrire amusé en se rendant compte qu'on avait l'impression que le uke parlait tout seul. Il se leva, pour aller près de lui. Poant sa tête contre lui. Il eut un mouvement de sursaut lorsqu'il entendit une autre voix près de l'oreille de JoAn. Et il le regarda intrigué un petit moment. Avant de comprendre.

Alors il se recolla contre lui, le génant le moins possible, même s'il était plus grand que lui, et se laissa aller à écouter la conversation... curieux. Mais la prennant en cours de route il ne comprit pas vraiment.

Une fois le téléphone raccrochait, loin de son oreille, Raph lui adressa un regard plein de question face à la suite des évênements.

Alors qu’il était au téléphone, Raphaël vint près de lui et se posa contre lui. Joan de sa main libre prit la main du Seme pour lui prouver qu’il serait toujours là. La conversation ne dura pas très longtemps. Mais Raphaël eut le temps d’entendre la voix de son père à travers le combiné et de sursauter étonné. Encore heureux cela ne lui fit pas peur. JoAn demanda gentiment quand même à son père de se dépêcher. Il savait que plus vite ils seraient à la maison, mieux ce serait pour Raphaël. Il raccrocha et le Seme l’interrogea du regard.

« Mon père va venir nous chercher. » expliqua doucement JoAn alors qu’il retournait lentement près des sièges et s’y asseyait avec Raphaël. Ils n’attendirent pas trop longtemps comme l’avait pensé JoAn. Une voiture se gara juste devant l’entrée et JoAn eut un petit sourire en voyant son père sortir de la voiture se moquant d’avoir peut-être une amende.

JoAn posa la couverture sur les épaules de Raphaël et ensemble ils amenèrent le Seme devant la voiture. Sentant que quelque chose n’allait pas. JoAn monta à l’arrière et tendit les bras vers Raphaël. « Viens !! Tu ne crains rien. Je reste avec toi. Avec moi tu ne crains rien. »