Kelen Zuifer

Je n’aime pas parler de mon passé, à quoi cela sert-il ? Ce qui est passé est passé et ne pourra pas être changé, jamais, quoi qu’on y fasse. Même si on aimerait par-dessus tout en modifier certaines parties … Enfin … puisqu’il faut en passer par là, eh bien je vais le faire. J’ai eu une vie normale, enfin aussi normale que possible, mes parents étaient, sont ?, j’en sais trop rien en fait, des gens normaux, ayant une vie moyenne. Mon père est un homme froid et distant, ne montrant jamais ses sentiments, quand bien même en ait-il … ce dont il m’arrive de douter encore maintenant. Ma ‘mère’, à l’inverse, montrait ses sentiments en permanence, comme pour contrebalancer l’effet que faisait mon père aux gens qui les croisaient. Je n’ai jamais su s’ils s’aimaient, s’ils étaient heureux d’être ensemble, heureux de m’avoir, et au fond, je crois que je m’en moque. Ils se sont occupés de moi, mais un peu comme on s’occuperait d’une chose sans réelle importance, non non, je vous entends de là, ne croyez pas que j’ai été délaissé ou un truc de ce genre, ils se sont occupés de moi et je n’ai jamais manqué de rien. C’est juste que, bah si je n’avais pas été là ça aurait été pareil. Et cette impression fut renforcée lorsque j’ai su ce que j’étais. Enfin non, pas vraiment renforcé, mais plutôt, comment dire, rendue logique. Après tout, à quoi un uke tel que moi pourrait bien servir ? J’allais me retrouver lié à un type que je ne connaitrai probablement pas, pour qui je ne ressentirai probablement rien, et qui lui n’aurait très certainement rien à faire de moi.

Dans ma petite tête de gamin de 10 ans, j’ai cru que mes parents ne m’aimaient pas, avec le recul, j’ai appris à temporiser, et à me dire que non, ça n’était probablement pas ça. Mais même maintenant, je ne sais toujours pas pourquoi ils ont agi ainsi. En fait, je dois même avouer que je m’en moque. J’ai quitté ma famille à l’âge de 15 ans, bien décidé à mener ma vie comme je l’entendais et non pas comme on voulait que je la vive. C’est à cette période là que j’ai commencé à faire les poches des gens, rien de bien méchant, enfin … et j’ai continué jusqu’à maintenant, réussissant à ne pas me faire prendre même si par moment c’était passé près. Je crois même qu’on peut dire que je suis devenu relativement doué pour ça, pas que j’aime forcément le faire, mais il faut bien vivre n’est-ce pas ?

Kelen est un jeune homme assez fin et petit. Le genre de physique passe partout qui sied bien à ce qu'il fait. Il parait plus jeune que son âge et prend un malin plaisir à entretenir cette image.

Son visage présente un joli arrondi ce qui lui donne par moment un air enfantin, ses cheveux ont une teinte étrange, il est blond tellement pale qu'ils paraissent blanc. Ils tombent en mèches désordonnées autour de son visage. Masquant par moment ses yeux gris sombre. Ceux-ci sont bordés de longs cils soyeux, lui donnant un regard doux. Sa peau est pale, douce au toucher, et ses joues se teintent assez facilement de rouge.

Pas spécialement grand, il est malgré tout bien découpé, ses formes, généralement cachées sous ses vêtements sont bien présentes, il est musclé juste comme il faut, bien loin de ressembler à un body-builder, il n'est pas non plus un poids plume.

Kelen est comme tout le monde, à double face. Une face qu'il montre à tout le monde, celle d'un garçon gentil et serviable, peut être un peu naïf sur les bords. Prêt à aider autrui lorsque cela lui est demandé. Timide mais n'ayant malgré tout pas sa langue dans sa poche. Cette même facette qui fait qu'il sourit aux gens en leurs faisant les poches, qu'il dit bonjour et au revoir lorsqu'il entre ou sort d'un endroit. Le genre passe partout quoi.

Mais en privé, il peut être différent, si le côté naïf est toujours là, il ne faut pas s'y fier, sait ce qu'il veut et emploiera tous les moyens possible et imaginables pour l'obtenir. A noter qu'il possède un petit côté maso qu'il tente de cacher en permanence.

Plus généralement, il est possessif, et facilement jaloux de ce que les autres ont et pas lui, timide, il n'aime pas attirer l'attention, mais pour autant il ne perd pas tous ses moyens lorsque des inconnus lui adressent la parole. Il aime sa liberté plus que tout, et pour rien au monde n'y renoncera à moins d'y être forcé.

Pour avoir une passion ou un hobby il faut avoir une vie légale, ce qui n'est pas vraiment le cas de Kelen puisqu'il est recherché par la police pour ses nombreux vols.

A noter qu'il possède une peluche représentant un chiot blanc qui ne le quitte quasiment jamais, celle-ci étant assez petite pour se glisser dans un sac.