C’était une belle journée, il ne faisait pas trop chaud, le soleil éclairait les rues et un vent doux soufflait. Tout était calme, les gens vaquaient à leur occupations, ne faisant pas attention à se qui se passait autour d’eux. Yoru faisait parie de la masse, il marchait doucement, n’ayant pas de raison de se presser. …. En fait si peut-être… Il ne se souvenait pas pourquoi, mais il avait la désagréable impression d’oublier quelque chose d’important. Le jeune dieu s’arrêta, fixant le sol, tentant de se rappeler de quoi il s’agissait. Mais rien à faire ! Alors qu’il décida de reprendre son chemin, son regard se porta vers le ciel, cet endroit magnifique où il habitait, où il connaissait d’autres dieux, d’autres humains et où il avait des obligations.
Minute… Obligations… Réunions… C’était ça ! Il devait assister à une réunion, qu’il ne devait surtout pas manquer sous peine de se faire méchamment taper sur les doigts ! Regardant sa montre, il vit que s’il ne se dépêchait pas il allait arriver en retard ! Yoru dit quelques mots peu flatteurs à haute voix avant de commencer à courir dans les rues. Il devait quitter la ville et appeler sa monture… Bref il devait vraiment se dépêcher ! Mais tout le monde la sait, quand on est presser, il y a toujours un imprévu. Ici, se fut quand Yoru percuta quelque chose. Mais qui était l’imbécile qui avait mit un poteau en plein milieu de la route ? Le dieu de la peur se massa l’épaule endolorie, tout en marmonnant des choses pas très gentilles à l’encontre des dit poteaux. En plus il ne c’était pas excusé, parce que dire pardon à un poteau, ce n’est pas bon pour son image !
Sauf que voilà, il y avait des pieds. Depuis quand un poteau à deux pieds et deux jambes ? Yoru se figea un instant, puis releva la tête. Ce qu’il avait cogné n’était pas une chose, mais un être humain ! Ouuups… Le dieu, dans un premier temps, ne réagis pas, se contentant de fixer le jeune homme en face de lui, puis, quand ses facultés mentales furent revenues, un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu’il s’abaissa légèrement disant :
-Veuillez m’excuser… Je ne faisais pas attention...