Nom : (actuel) Fugen, (ancien) Yang
Prénom : (actuel) Puxian, (ancien) Jin
Age : 22 ans
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Rang occupé : uke ; maître d'armes / garde du corps / assassin
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Famille : parents décédés ; un tuteur vivant, Ryû Fugen, maître d'arts martiaux.
Passé : Je suis né dans une riche famille réputée de la mafia chinoise. Mes parents s'aimaient et se soutenaient mutuellement, mais se querellaient souvent au sujet de mon éducation : mon père seme voulait m'initier aux affaires et aux armes à feu, mon père uke préférait m'orienter vers un avenir moins dangereux et plus pacifiste. Personnellement, je profitais de mon enfance sans me soucier de rien, équilibrant jeux et travail.
À mes 8 ans, en rentrant de l'école, étonné qu'il n'y ait pas de garde du corps pour venir m'escorter, je suis arrivé devant la résidence Yang encerclée par les autorités policières. Une affaire de drogue ayant été interceptée, des preuves compromettant mes parents avait été réunies.
Ces derniers refusant de se livrer, la police déclara ouvertement : "ces gens sont des bandits, leurs vies n'ont pas de valeur". Ces mots me blessèrent profondément, moi le fils de ces bandits en question, qui dut assister, en pleurs, au massacre, par grenades et revolvers, de tout le clan Yang.
Un jeune policier m'aperçut et voulu m'attraper, mais je me débattis et parvins à m'enfuir.
En quittant la ville où j'étais recherché, je battis les campagnes en vivant comme un sauvage, mangeant ce que je pouvais trouver (ça allait des insectes aux loups), dormant dans les arbres, animé d'une rage de vivre à cause de mon désir de vengeance.
Un jour, je m'introduisis dans une maison isolée dans la montagne pour voler de la nourriture. Je fus pris sur le fait par un homme au visage sévère, Ryû Fugen, qui s'empara d'un bâton en bambou pour me battre. Ma réaction fut de saisir le premier objet qui me vint sous la main, un autre bâton en bambou, et d'encaisser ses coups avec. Poussé par l'instinct de survie, je réussis même à le désarmer. Mais l'instant d'après, il m'avait immobilisé avec une prise d'art martiaux.
Ce Japonais, admiratif de mon esprit combatif, résolut de me prendre pour disciple. Comme je m'enfermais dans le mutisme à propos de mon passé, il me donna une nouvelle identité : Puxian (c'est la prononciation de "Fugen" en chinois). Il m'enseigna divers arts martiaux comprenant des armes blanches. Cette voie-là me permit de dominer ma violence et également de l'exploiter pour les causes qui me semblaient justes.
Pour fêter mes 18 ans, Ryû Fugen m'invita à trinquer dans sa chambre. Il me demanda si j'avais, jadis, reçu la visite d'un Dieu. Je me bloquais tellement sur mon passé que je refusais de me souvenir de quoi que ce soit. Mon maître m'expliqua le fonctionnement hiérarchique de la société, les places de uke et seme. Il avoua me désirer pour compagnon (il avait autrefois répudié son uke parce-que celui-ci n'avait pas pu lui donner d'enfant), mais que la décision appartenait aux Dieux. Enhardi par l'alcool, il me fit des avances pressantes. Je lui ai alors proposé un combat au sabre : s'il gagnait, je lui cédais.
Finalement, c'est moi qui l'ai emporté. L'élève ayant dépassé le maître, je décidais de quitter les lieux. Mon tuteur tenta de me séquestrer, de me supplier, de me menacer, rien n'y fit. Il me maudit alors, me traitant d'ingrat, espérant que mon insolence serait vite réprimée par la réalité de la vie.
Cela fait 4 ans que j'erre à travers le monde sous couvert d'un métier respectable de maître d'armes ambulant, en proposant mes services comme garde du corps ou meurtrier. Tout en m’endurcissant, je récolte les informations nécéssaires afin de retrouver les assassins de ma famille.
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Apparence : Je mesure 1m70. Mon corps est mince mais ferme et musclé. J'ai un dos droit, une silhouette longiligne. Ma peau a une couleur lunaire qui contraste avec mes très longs cheveux raides et noirs. Ceux-ci sont le plus souvent noués en queue de cheval ou en tresse, et atteignent le creux de mes reins. Mes yeux en amandes sont sombres mais pétillants, preuve que je suis toujours aux aguets. Ma bouche charnue et mes cils fins me confèrent un air suave, d'après ce qu'on me dit. Je suis imberbe, sauf là où on sait.
J’adapte mes vêtements aux missions dont on me charge. Je revêts le plus souvent des tuniques sombres et amples. Mes sandales en cuir sont silencieuses quand je marche. En ville, pour être discret, je dissimule mon sabre dans une fausse canne épaisse et creuse. Je cache de plus petites lames à ma ceinture, et des aiguilles dans mes diverses coiffures.
Caractère : Etant donné mon vécu, je suis paradoxal, mêlant calme et impulsivité. Froid et poli au premier abord, je peux me révéler facilement susceptible et vouloir relever tous les défis qu'on me lance. Je suis plutôt réservé (ayant grandi dans la nature), mais je me montre passionné quand il s'agit de combat. Je reste méfiant car mon ignorance des choses de la société pourrait me perdre.
On m'a souvent comparé, sur mon parcours, à un félin. En effet, je suis capable de montrer griffe et velours selon ce que me dicte mon instinct (je suis resté assez sauvage, quoi).
Autre : Je manie habilement toutes les lames. Non seulement je m'entraîne à cette discipline, mais je rédige des ouvrages dessus, avec des illustrations peintes par moi-même. J'aime transmettre ce goût aux autres. Tuer n'est que le défaut de cet art, mais je suis obligé d'y recourir pour ma sécurité, mon gagne-pain, et pour préparer ma vengeance (je suis têtu et rancunier).
J’ignore ce que les Dieux me réservent comme destin, mais je compte agir comme je l’entends et si quelqu’un a quelque chose à redire, qu’il m’affronte au sabre !
Aime: Les plats sucré-salé, les chats, la calligraphie.
Déteste: La police, les armes à feu, les klaxons.
Point faible: Ne tiens pas l'alcool.
Point fort: Réagit vite.
Péché mignon: Mange les chips en forme de cône sur le bout de ses doigts.
Tic gestuel: Se mord l’intérieur des joues par anxiété.
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