Faisons connaissances

Ayase fêtait un triste anniversaire aujourd'hui. Par tradition, on l'emmenait toujours ici pour son anniversaire. Il aimait énormément les animaux. Il était censé être en cours mais il avait séché. Le seul jour où il séchait volontairement. Cette année était néanmoins un peu spéciale. Il avait oublié d'aller en cours ou bien autres choses. Il sentait qu'il était en pente glissante mais pour un peu de liberté...

Il était entré dans le zoo et s'était arrêté devant un tigre blanc. Seul. Comme lui. Ayase s'approcha de la barrière de sécurité et regardait l'animal. Des souvenirs lui remontait en tête.

-PAPA! PAPAAAAAA! REGAAAARDES! VIIIIIIIITE!
- Ne t'inquiètes pas ils ne vont pas partir ils sont enfermés.
- Mais ils ne sont pas tristes?
- Non... Ils sont protégés ici et ils peuvent survivre...

Survivre. Ayase avait ce sentiment de survivre seulement dans ce monde. Depuis toujours en fait. Dès qu'il était seul. Nostalgique, mélancolique, le regard perdu dans le vide devant ce tigre, une unique larme coula sur sa joue. Il l'essuya assez rapidement et continua son chemin solitaire. Il s'arrêta devant un second tigre. Il jouait avec un deuxieme qu'il n'avait d'abord pas vu.

Ayase entendit une voix s'adresser à lui. Une voix qu'il avait secrètement espéré entendre d'ailleurs il ne s'en rendait compte que maintenant. Etait-ce seulement possible?

Il tourna la tête légèrement et reconnut Leilisu. Son regard s'illumina et ses joues s'empourprèrent.

- Bonjour Leilisu.

Un sourire se dessina. C'était sincère mais Ayasa restait plutot craintif. Devant le silence commun qui le mettait toujours mal à l'aise Ayase essaya de prendre la parole a son initiative.

- Tu... Pourquoi es-tu là?

Il avait noté les lunettes de soleil et la tenue... Très peu... Habituelle peut etre que portait Lei. Même si elle le mettait très en valeur Ayase ne suivait pas la mode et il n'y connaissait rien à vrai dire. Il nota aussi d'autres personnes restées en retrait qui regardaient en leur direction. Qui étaient-ils? Son regard s'assombrit un peu. Il se sentait jugé et ... C'était trop destabilisant pour lui.

Ayase sourit et surveiller instinctivement les autres restés derrière le mannequin. Mais voyant qu'ils n'approchaient apparemment pas, il se détendit un peu plus et sourit à Lei plus franchement.

- D'accord, Lei.

Ayase avait des difficultés pour appeller des gens même gentils par leurs noms. C'était inhabituel pour lui mais si Lei souhaitait être appellé Lei il le ferait. C'était légitime.

Le jeune homme nota aussi la réserve de Lei et s'en sentait un peu attristé. D'accord il voulait du temps mais ils pouvaient être proches quand même non? Ayase était un peu perdu. Cette chose qui se passait lui était tombé dessus. Il n'y avait jamais réfléchis c'est vrai mais c'était le destin de tout uke et apparemment il était un uke.

- C'est très...Mode je suppose... Mais je te préfère habillé comme la dernière fois qu'on s'est vu. Cette couleur ne te met pas en valeur je trouve...

Ayase sourit et rougit encore.

- Désolé... Je n'y connais rien, je devrai me taire. C'était subjectif.

La question de Lei assombrit de nouveau le regard d'Ayase.

- Oui... Je perdure seul la tradition de ma famille...On venait là pour mes anniversaires.

Ayase sourit et balaya une mèche de cheveux qui le gênait.

- C'est stupide je sais mais j'ai trop peur de les oublier.

Ayase souriait malgré lui parceque les sourires de Lei étaient communicatifs et sa joie était tellement évidente qu'Ayase ne pouvait qu'y répondre même si la lueur de tristesse ne quittait pas ses yeux. Ayase baissa la tête sous le compliment de Lei se sentait gêné qu'on lui trouve autant de valeur.

- Mais... Je ne connais rien à la mode...

Ayase fut surpris par le geste de Lei. Il n'y avait que lui qui lui embrassait le front ou lui caressait la joue et le jeune homme ne savait absolument pas comment réagir. Il se sentait stupide dans ces moments là mais le pire c'était qu'il avait l'impression de blesser Lei s'il ne répondait jamais ... S'il ne ne répondait jamais, Lei pourrait croire qu'Ayase ne veut pas de lui et même s'il n'était pas sûr de ce qu'il voulait, il ne voulait pas blesser Lei ce n'était pas ses intentions.

- Ce n'est pas grave...On ne se connait que depuis 3 jours alors tu ne pouvais pas savoir...

Il sourit encore.

- Je sais qu'ils sont en moi tant que je me souviendrai d'eux... Mais ... Ils me manquent énormément...

Ayase repensait qu'avec eux, il avait été surprotégé mais il avait vécu heureux. Maintenant ses jours il les passait seul avec des livres... Enfin moins depuis qu'il avait un colocataire et Lei et ses nouveaux amis mais... Mais il se sentait très seul. Lei entra de nouveau en contact avec lui et Ayase le prit pour un signal. S'il ne répondait pas Lei partirait c'est sûr! Surtout qu'il sentait ses larmes venir comme à chaque fois qu'il mentionnait ses parents. Il s'accrocha à Lei et se blottit dans ses bras. Caché dans les froufrous de la mode et les tissus colorés, il pouvait pleurer. Ses sanglots étaient silencieux mais il finit par répondre à Lei.

- Je... J'accepte!

Il essuya ses larmes et leva ses yeux vers Lei.

- 18 ans.

(désolé pour le retard, mon pc à crâmer... je vais poster mais pour les fautes, je corrigerais une fois que j'aurais à nouveau MON pc ^^ et word ! gomen)

Lei n'aime pas voir les gens pleurés. D'ailleurs, ses parents étaient fier de lui, et pas uniquement parce qu'il réussit dans le métier de la mode, mais c'est aussi grace à son caractère. Il est un seme, certe, mais c'est un homme bien, doux, qui ne souhaite que le bonheur de son amant... le bonheur des personnes dont il a offert son coeur.

Le sourire triste aux lèvres, Lei écouta son compagnon parlé. C'est vrai qu'il ne pouvait pas deviné qu'aujourd'hui était son anniversaire et qu'en plus, il n'avait plus ses parents pour le soutenir, le rendre heureux. Lorsque Lei l'embrassa sur le front et le caressa la joue pour le réconforté doucement, il se douta que ses gestes ne plaisait pas spécialement à Ayase, qu'il n'aime pas qu'il ne touche, mais Lei s'en veut, ne pas être là pour lui, alors que c'est un jour important.

Lorsqu'il lui demanda pour faire partit de sa famille et s'il accepterait de passé cette journée spécial avec lui, Lei craigné en demandé trop. Peu que pour Ayase, il soit encore trop pressant. Au fond de lui, Lei veut être avec Ayase, le faire sourire et le câliné lorsqu'il est triste, mais d'un autre côté, il veut le rendre heureux et ne pas l'approché si c'est son souhait..

Pendant qu'il cherche à consolé son petit prince, ce jeune homme qui d'aprés un dieu doit être son futur amant, Lei aperçu une larme... voilà, il fait encore pleuré Ayase...

Mais au lieu de le fuir, de le hair, le jeune homme se jette dans ses bras, nichant sa tête dans son torse, dans ses vêtements pour s'accroché à lui et pleuré en silence.

Touché par ce geste, Lei glissa ses bras autour du jeune homme, le serrant contre lui, lui caressant la nuque sagement afin de le mettre en confiance, lui montré qu'il peut pleuré, il est là pour lui...

Lorsqu'il entendit la fine voix répondre à ses questions, Lei apperçu ce joli visage en pleure, serré dans ses bras...

Glissant sa main sur sa joue, Lei lui adressa un joli sourire pour ensuite déposé un chaste baisé sur ses fines lèvres. Sachant que ce geste doit lui paraître déplacé, Lei qui maintené Ayase contre lui, il avait osé l'embrassé chastement pour ensuite lui murmuré :

- "pardon.. mais sur le moment c'est le seul cadeau que je peux faire... "

Frottant la petit trace laissé par une larme, il caressa en même temps cette peau douce pour demandé d'une voix douce :

- "alors on visite le zoo ?... je ne le connais pas... dit moi Ayase... aimerais tu faire quelques chose en particulier aujourd'hui ?... 18 ans c'est l'âge ou on devient un homme, un grand... quoi que tu semble déjà être un grand jeune homme..."

Riant légèrement, Lei avait regardé Ayase, comme un producteur ferait pour justifier ses paroles, mais bien vite, il reprit son air naturel, pour dire en souriant :

- "alors jeune prince... en ce jour spécial, que pourrions-nous faire... tout d'abord, faut que je me change... "

Intérieurement, Lei veut plaire à Ayase, et pour son anniversaire, il doit être beau à ses yeux, alors sa tenue ne convient pas pour l'instant...

(pas grave par contre c'est moi qui risque d'etre moins présente maintenant ... Je pars six semaines en angleterre et je sais pas si j'aurai accès a internet... )

Ayase sentit les bras de Lei qui l'enlaçait. Le jeune homme s'agrippait au mannequin comme frappé par le désespoir. Tout ce qu'il avait refoulé au plus profond de lui même sortait enfin. Il avait honte de pleurer ainsi et en meme temps il se sentais libéré et plus léger. Lei le caressait dans la nuque et Ayase appréciait beaucoup. C'était si réconfortant, si... Apaisant... Lei ne mentait pas. Ayase en fut convaincu à cet instant et comme il savait si bien le faire, sans que l'interessé ne le sache, le jeune homme venait de verser une confiance inconditionnel envers le mannequin. Il sentit la main de Lei glisser sur sa joue. Ayase ferma les yeux et rougit légèrement. Il avait vu le doux sourire de Lei et c'était si beau. Il rouvrit ses yeux au moment où Lei descendait vers lui. Il eut un geste de recul mais le mannequin le serra un peu plus contre lui. Bloqué, Ayase referma les yeux et sentit le baiser de Lei aussi léger qu'un papillon mais aussi troublant que de marcher en plein brouillard, une brume si épaisse qu'on ne voyait rien et que l'on s'y sentait complètement perdu. En plus il l'avait fait dans un lieu public. Et le pire aux yeux d'Ayase: IL VENAIT DE VIVRE SON PREMIER BAISER LE JOUR DE SON ANNIVERSAIRE DANS UN LIEU PUBLIC OU TOUT LE MONDE AVAIT DU LES VOIR ET LE PIRE DU PIRE C EST QUE C ETAIT UN BAISER VOLE ET ENCORE PIRE DU PIRE DU PIRE C ETAIT QU IL PLEURAIT DE CHAGRIN JUSTE AVANT ET QU IL MANQUAIT TOUTES LES CONDITIONS QU AURAIENT VOULU VIVRE AYASE! Choqué, il resta un moment sans réagir, perdu dans ses pensées. Il entendit ensuite le murmure de Lei et il devint rouge pivoine. La honte l'envahit. Et le remord aussi. Et la main de Lei lui paraissait être une flamme: elle le brûlait partout où elle entrait en contact avec sa peau. Ayase fut cependant hypnotisé par la voix douce de son supposé compagnon.

- "alors on visite le zoo ?... je ne le connais pas... dit moi Ayase... aimerais tu faire quelques chose en particulier aujourd'hui ?... 18 ans c'est l'âge ou on devient un homme, un grand... quoi que tu semble déjà être un grand jeune homme..."

Ayase mit du temps avant de répondre. Parce qu'il analysait ce que lui disait Lei.

- Je... Que...

Il se remit à rougir. Lei avait un regard qu'il ne connaissait pas mais son rire le rassura et l'embarassa tout à la fois.

- Je ne veux plus le visiter. Ce lieu me rend trop triste... Je... Pourquoi m'appelles tu prince? Te changer? Mais...

Il n'eut pas le temps de réagir. Il était complètement perdu et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure.

(okok ce n'est rien t'inquiéte pas, je t'attend sagement ! bonne vacance ^^ Moi je suis en stage 6 semaines sniff... je rep que le soir à partir de lundi !! snifff kisu)

Lei avait agit instinctivement. Pour lui, ce zoo était un lieu comme un autre, alors prendre Ayase dans ses bras, le réconforté et lui donné un baisé était naturel. Lorsqu'il vit son petit prince devenir trés trés rouge, Lei le regarda un peu surpris, mais au bagaillement qu'il reçu comme réponse il eut un petit doute : aurait-il donné un premier baisé ? Ou ayase n'aimé pas du tout cela ?

Le jeune mannequin voulait faire plaisir à Ayase, à ses yeux, c'est un prince, SON prince à lui, celui qu'il veut comblé peu importe comment.

Au parole de Ayase, Lei qui lui caressé encore la joue puis la nuque, il lui répondit avec ce sourire charmeur :

- "je suis désolé pour le baisé... pardon Ayase..."

Lei avait bien compris que Ayase était un peu perdu par ses paroles, sans doutes parce qu'il parle trop et que le jeune homme n'a pas l'habitude... C'est toujours avec sa voix douce qu'il lui répondit :

- "A mes yeux tu es un prince... mon petit prince... ce petit surnom n'est pas méchant je te le jure... je pensé que ça te ferais plaisir que tu soit mon prince... pour les vêtements, oublie ce que j'ai dis d'accord... si je te convient ainsi alors allons nous amusés ailleurs tu es d'accord ?..."

Lei déposa un petit bisous aux coins des lèvres de Ayase pour ensuite lui murmuré aux creux de son oreille :

- "le parc d'attraction... ça te dis ?..."

Le souffle de Lei se glissa dans cette petit oreille toute mignone. D'ailleurs, le jeune mannequin ne pu s'empêché de donné un petit coup de langue avant de se reculé et faire comme si de rien était.

Il est vrai que Lei avait mal agit, il n'aurait pas du prendre ce premier baisé, pas ici et en ce moment, Ayase risque même de lui en vouloir, mais s'il vient à l'apprend, il fera tout pour se reprendre et rendre le second baisé inoubliable...

(VOICI MON RETOUUUR! lol Avec une super reponse enfin je l'espere car il faut que je me readapte a ce petit perso la lol )

Ayase avait un probleme. Il n'osait jamais dire ce qu'il pensait ce qui avait fait de lui quelqu'un de tres reserve, voire timide qui pouvait s'effondre a la moindre remarque desobligeante. Il avait aussi l'habitude d'amplifier tout jugement qui pouvait etre porte sur lui. Son physique androgyne avait contribue a ce qu'il vive plusieurs situation ambarassante comme le rejet ou bien tout le contraire. On se rapprochait de lui, se pretendant son ami et ensuite on le trahissait parcequ'il ne comprenait pas les sentiments de l'autre. Celui-ci considerait alors son silence comme du mepris, une marque de dedain et finissait par une vengeance a laquelle Ayase n'était pas preparé. Bref, les agissements très libre de Lei ne contribuait absolument pas à se departir de sa réserve mais au contraire à se cacher derrière elle.

Lei s'excusa pour son attitude et Ayase resta silencieux. Que pouvait-il dire? Il paraitrait idiot et tout le monde se moquerait de lui s'il se fachait parce que Lei lui avait volé son premier baiser... On le dirait stupide d'autant plus que le mannequin semblait être connu et donc on en voudrait à Ayase d'avoir un coeur de pierre et de renvoyer Lei. Il devait donc accepter ses excuses même s'il n'approuvait pas les agissements de l'autre.

Les explications sur le surnom que lui avait donné Lei mettait Ayase mal à l'aise. Il osa alors parler.

- Mais je ne veux pas être ... Un prince donne des ordres et on lui obéit et moi je ne veux pas que tu m'obeisses aveuglément.

Il s'en était tiré maladroitement, il en était conscient. Il détourna subitement son regard vers le sol qui lui sembla soudain d'un intérêt sans pareille. La proposition d'aller ailleurs. Ayase hésitait réellement. Ailleurs... Ailleurs, cela pouvait être un endroit avec des amis de Lei qui le regarderait bizarrement, où il serait jugé et ou l'on pourrait dire du mal de lui, ce qui lui briserait le coeur car Lei aurait a choisir. Et si Lei decidait qu'Ayase était trop ennuyeux et qu'il préfère ses amis? Alors Ayase serait malheureux. Malheureux? Pourquoi malheureux?

Parce que c'est agréable d'être le centre de l'attention d'une personne... Une personne célèbre et gentille. Une personne rien que pour moi, choisie par les dieux... Une personne aussi qui me destabilise car je ne connais pas le monde où elle veut m'entraîner et que j'ignore où nous allons. J'ai peur de ce qu'elle peut me faire vivre et perdre. Je ne sais pas comment réagir, quelles phrases ou gestes je dois avoir.

Ayase ne vit pas l'attaque (très) sournoise de Leilisu. Il sentit le baiser très proche de ses lèvres et Ayase le laissa faire puisque sinon on dirait que c'est un coeur de pierre et blablabla bref que des choses blessantes à son encontre. Ayase entendit le murmure de son plus ou moins compagnon dans le creux de son oreille. Il sentit aussi le souffle de celui-ci dans le creux de son oreille mais quand Lei lui donna un petit coup de langue, Ayase fit un bond en arrière et se détourna légèrement, extremement trouble. D'autant plus que ce geste bien étrange avait provoqué un léger frisson dans l'échine du jeune homme. Quand il leva doucement les yeux vers Lei, celui-ci semblait innocent. Ayase comprit.

Il joue avec moi... Il s'amuse de mes réactions... Je suis stupide. Je devrais partir...

- Oui

Pourquoi je dis oui quand je veux dire Non? Je n'arrive jamais à dire non. Pourquoi? Je devrais lui dire que je ne suis pas d'accord, je devrais l'avoir réprimandé pour m'avoir volé mon premier baiser et au lieu de cela, je lui donne la permission de jouer avec mes réactions et mes peurs. Il ne sait pas après tout... Peut être qu'il ne sait pas le mal qu'il me fait puisque je lui pardonne tout, enfin il doit le penser... Lei ne peux-tu pas être moins... Bizarre? Aussi imprévisible? Je ne sais jamais à quoi m'attendre...

Ayase s'en voulut en entendant la réponse de Lei. Et il comprit que même si le surnom ne serait pas mentionner, dans la tête de Lei il resterait un "prince" et donc il se comporterait de telle façon que cela reviendrait au même. D'ailleurs, la réaction de Lei le lui prouva. Le jeune homme rougit sous les compliments et tenta vainement de se reprendre.

- Même si tu ne le dis plus... Tu me verras comme ça et merci c'est très gentil mais je ne veux pas non plus que tu...

Ayase s'interrompit brusquement, ayant pris conscience de ce qu'il s'apprêtait à dire.

Que tu agisses comme un Uke devrait le faire... Ce n'est pas lui qui doit se dégrader, mais moi! Il ne doit pas réaliser tous mes désirs comme cela je risquerai d'en abuser et de devenir une charge au final... Je ne veux pas devenir une charge. Je risquerai de ne plus me préocupé de lui mais de ce qu'il m'offrirait et nous serions alors malheureux...

Ayase se tenait prêt à reculer d'un pas au cas où Lei tenterait encore l'une de ses étranges approches mais il se retint. Soulagé, Ayase se détendit légèrement. Lei le toucha beaucoup. Etait-il sincère? S'il savait! Il voulait fuir sans le vouloir. Une force, il ignorait laquelle le retenait et lui interdisait de contredire Lei, de le fuir.

- Je ne les aime pas parce qu'on me les a décrit comme... Peu importe...

Sa voix retomba dans un murmure. Expliquer quoi? Qu'on les lui avait décrit comme des pervers assoiffés de sang et de douleur qui ne s'encombraient pas de sentiments? Lei serait blesse car Ayase voyait bien qu'il était différent!

- La fête forraine est une bonne idée...

Lei le surprenait, il s'excusait et comme d'habitude Ayase pardonnait. Il pardonnait tout, c'était son grand défaut.

- Ce n'est pas grave.

Il leva les yeux sur la main tendue et hésita un moment avant d'entremêler la sienne. Il se rapprocha de Lei mais tenait une certaine distance.

Le jeune Lei avait bien vu qu'il avait fait empiré les choses en étant tout simplement naturel. Ayase lui avait trés bien fait comprendre qu'il ne l'aimerai pas parce qu'il est un seme, alors au lieu de se contenté d'être uniquement ami, Lei avait fait un bêtise, il l'avait embrassé et touché. Si son père aurait vu ça, Lei aurait était fortement punit, rabaissé. Blessé la personne qui lui ai destiné et une chose trés grave, et c'est uniquement la seconde fois qu'il se rencontre et voilà que Lei fait des bêtises.

Le pas de recule par rapport à lui, blessa Lei qui compris la grande limite qui est fixé entre eux. Aucun contact physique et rien de gênant, blessant peut être dit ou éviter les sujets blessant. Lei avait voulu caressé la joue de Ayase mais son regard l'arrêta. Oui même ça il ne peut pas, il comprend.

Lorsqu'il entendit Ayase parlé à plusieurs reprises, Lei compris trés bien qu'il n'était vu que comme un méchant, les semes son méchant et on ne doit pas les approchés, ça il l'a compris, pourtant le jeune mannequin fait tout pour ressemblé à son père, un seme talentueux, fidéle et amoureux comme jamais de son uke.

Le regard bléssé mais détourné pour ne pas embêté ou gêné Ayase, Lei lui parla de la fête forraine. Il veut bien y allé, c'est déjà ça. Si Lei savait qu'Ayase veut le fuir le plus loin possible, son désir le plus cher serait ruiné, blessé à jamais. D'ailleurs, ce n'est pas à Ayase de fuir, mais c'est à lui de s'éloigné pour son bien.

Lorsqu'il tendit la main comme des amoureux, Lei avait cru un long moment que Ayase refuserait ce geste, mais voilà qu'il la saisit et glisse sa main dedans pour le suivre.

La distance qui les sépares fit sourire Lei. Beaucoup de monde aimerait tenir sa main, mais là, la seul personne à qui il veut l'offrir, on n'aime pas cette main. Une main sale sans doute, enfin pour Lei, si on le voit comme un brute, un méchant c'est qu'il est sale intérieurement.

Marchant silencieusement hors du zoo, il n'ose pas parlé ou serré la main d'Ayase. Ses doigts fins tiennent la main du jeune homme, mais sans la maintenir, la laissant libre de se retiré pour s'enfuir.

Alors qu'ils sortaient du parc, Lei demanda :

- "je sais qu'être en ma compagnie te répugne... je te comprend, sache le... merci d'être là, même si c'est dur pour toi... je.. comme je te l'ai dit... il te suffit de me le dire... je partirais loin d'ici... je suis un ami..."

Lei conduisit Ayase au parc d'attraction, un parc qui est pas trés loin du zoo, une chance pour eux...

(on va au parc ?)

HJ: Ok je te laisse répondre la bas

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Ayase fut surpris par le soudain silence de Lei. Une sorte d'angoisse le prit et ressera inconsciemment la main de Lei dans la sienne. C'est alors qu'Ayase comprit qu'il avait encore blessé Lei. Mais quel imbécile! Tout ce qu'il voulait éviter!

- Je... Pardon si tu as cru que tu me... répugnais! Ce n'est pas le cas , je vois bien que tu es différent et ... Et j'ignorais il y a une semaine ce qu'était les... Uke et Seme! On m'a expliqué mais je sais que tu es différent!

Il avait parlé très vite, et triste de voir Lei malheureux, des larmes lui étaient monté aux yeux et il leva son regard vers Lei.

- Je ne veux pas que tu partes. C'est juste... Que j'ai peur.

Il venait de dire ce qu'il ressentait. Au lieu de se sentir soulagé, il était encore plus stressé. Il bafouillait et tenter des explications maladroites.

- Ne me laisses pas...