Course contre la montre

Ayase était en retard. Encore. En deux jours! C'était purement inadmissible! HORREUR! Il se rendit compte soudain qu'il avait oublié de prendre son dernier devoir! Qu ' allait penser son professeur? Ohlalalala son compte était bon il allait rater l'examen. Il traversa sans regarder. D'ailleurs il ne regardait même pas où il allait. Il était trop perturbé par ce que Keiji lui avait raconté la veille. On le lui avait caché. Il s'arrêta de courir soudain. Il n'avait plus envie d'aller en cours. Abattu il se mit à trainer des pieds. Il soupira et leva son visage vers le Soleil.

Oubliez moi. Ne venez pas pour moi, s'il vous plait! Je ne veux pas vivre avec un... Tortionnaire! Je veux rester dans mes rêves... J'aimerai... Aimer quelqu'un qui soit gentil... Qui ne me considerera pas comme... Un objet ou autre chose comme ça. Je voudrais avoir une vie heureuse... S'il vous plaît!

Il ignorait si sa prière muette avait touché quelques oreilles divines. A quoi bon. De toutes façons les dieux ne s'occupaient pas de l'avis d'un mortel. Enfin. Lui avait toujours pensé que si malgré tout mais... Mais d'autres ne le pensait pas. C'était... Cruel. Il tourna au coin d'une rue et continua sa route. Il s'arrêta instinctivement devant une librairie. Les livres en vitrine était si beaux! Il s'arrêta et les contemplait.

(me voilà !!!)

Lei n'avait rien de prévu aujourd'hui. Ni défilé, ni séance photo ou encore une interview, le voilà libre durant toute la journée. Aprés s'être réveillé de bonheur, Lei avait envie de s'amusé aujourd'hui. Il n'avait pas envie de resté chez lui à lire un libre ou regardé la télévision. Le jeune mannequin n'avait qu'une envie : se promené toute la journée, même s'il doit être seul, il veut se divertir, changé un peu la routine de mannequin.

Bref, vêtu d'un jean moulant comme à son habitude, d'une chemise bordeau dont l'encolure reste ouverte, c'est ainsi que Leilisu marche dans les rues. Portant une casquette noir, il essaie de passé inconito ce qui fonctionne pour l'instant.

Laissant son regard se posé un peu partout, sur les gens qui semble heureux, et d'autre non, sur les vitrines ect.. une seul pensé lui venu à l'esprit.

Lei travail pour occupé ses journées, mais il déteste les jours de repos. Lorsqu'il travail, il est toujours accompagné mais les jours de repos lui sont pénible, et cela est provoqué par le fait qu'il se retrouve seul...encore. Combien de fois il souhaité rencontré un jeune homme, ou que l'on lui en désigne un... quelqu'un qui l'accepterait telles qu'il est, et non qu'il le repousserait et n'oserait pas lui parlé...

C'est en pensant à cela qu'il s'arrêta devant un magasin. Plusieur jeune homme semblait l'observé, l'admiré ou le désiré peut être, mais l'esprit et le regard de lei était porté ailleur. Sans faire attention à l'endroit ou il va, Lei bouscula sans le vouloir quelqu'un.

Sortit soudainement de ses pensés, le jeune mannequin porta son regard sur le jeune homme, lui adressant un jolie sourire et il présenta ses excuses :

- "Oh pardonnez moi... j'étais pensif... je ne vous ai pas fait mal ?... monsieur ?"

Lei n'a rien d'un méchant, et lorsqu'il s'excusa il fit un pas en arrière, montrant combien il n'avait pas voulu faire mal...

Ayase était complètement concentré sur sa méditation... Et surtout à compter combien d'argent il possédait et s'il pouvait se permettre de s'offrir... L'un de ses livres. Hélas, il fut bousculé et sa reflexion se perdit dans les lymbes. Un peu perdu il leva la tête vers un jeune homme qui s'excusait encore et encore. Ayase aurait pu penser que celà avait été intentionnel. Il connaissait ce genre de comportement... Ses grands yeux bleus rencontrèrent donc le regard d'un jeune homme et Ayase dut reconnaître qu'il avait... Le physique d'un mannequin ou d'un acteur. Mais à vrai dire, ne s'interessant ni au cinéma moderne et encore moins au domaine de la mode, il n'aurait jamais su s'il était célèbre. Il lui souriait. Ayase était cependant sur ses gardes. Après ce que lui avait raconté son ami il ne pouvait plus faire un pas sans se méfier. Le pire, c'est qu'un sombre pressentiment lui étreignit le coeur. Cependant, un sourire réservé naquit sur ses lèvres et il finit par répondre.

- Je... Non tout va bien. Merci.

Ayase tourna son regard vers la librairie et lut le titre de l'un des livres. Il fit un bond en arrière alors qu'un dieu se matérialisait devant lui. Il restait complétement sans voix et pour ainsi dire complètement choqué. Non non non non non ce ne devait pas être lui le concerné. Bon il pouvait partir comme si de rien n'était. Sauf qu'il ne pouvait plus bouger. INJUSTE! POURQUOI LES IMMORTELS TRICHAIENT ILS TOUJOURS? Le regard dans le vague, les mots que prononça le dieu le marquèrent à jamais. Il vit pendant un instant tous ses espoir s'envoler... Tout comme sa liberté. Le dieu était terrifiant. Sa voix résonnait dans sa tête et les mots qu'il employait étaient totalement... D'un autre niveau de vocabulaire. Ayase avait cru s'entendre lire du Nostradamus.

-qpjapf nvibkjoa ncd&p Verdesia Leilisu... JIOEZHIUBGIJOQOHPANBVAZNH JNIOAFNO NDIHATN. Yukiya Ayase AJHANFJAZCNAAIRJHE.

- ... Vous pourriez le recommencer dans une langue compréhensible s'il vous plaît? demanda-t-il d'une toute petite voix.

Je n'ai pas rêvé il a prononcé mon nom... MAIS JE PRIAIS POUR QU ON M OUBLIE PAR POUR QU ON ME METTE AVEC QUELQU UN LE LENDEMAIN!

- Je suis le dieu de la Connaissance Universelle... Verdesia Leilisu je te présente Yukiya Ayase... Ton Uke. Bonne chance à vous deux.

Il disparut de suite et Ayase eut l'impression de recevoir un coup de massue sur la tête. Non. C'était un cauchemar. Voilà l'idée:FUIR!
Ce qu'il fit de suite, il courut en sens inverse et se dit de rejoindre son ami , se barricader dans son appartement... Ou peut etre que son ami aurait une idée géniale. Mais le barricadement semblait idéal. Il courrait plutôt vite sans être un champion du sprint mais la peur l'aidait beaucoup. Il pensait avoir semé son seme (aucun commentaire sur le jeu de mot je sais c'est nul) et il s'arrêta pour reprendre son souffle. Ses vêtements lui collaient à la peau avec la transpiration mais il se dit qu'au moins il ne le trouverait pas là. Et s'il n'était pas parti assez loin? Il vit un banc en face et décida de s'assoir afin de réfléchir.Il entoura ses jambes de ses bras et posa sa tête sur ses genoux.

Je ne veux pas être malheureux... Il m'a bien dit qu'ils étaient méchants. Son histoire est si triste! Apparemment il est rare d'en voir un gentil. C'est bien trop injuste! Je ne devrai même pas vivre.

Une larme coula sur sa joue. Et si la solution consistait en rejoindre ses parents? Non. Il avait fait une promesse.

Ayase eut un mouvement de recul quand Lei s'était de nouveau approché de lui. Pourtant... Il se sentit très coupable vis à vis de Lei. Il leva la tête et croisa le regard du jeune homme.

- Je ne suis pas amoureux d'un autre!

Pourquoi il avait dit ça? Il aurait dû mentir et dire qu'il vivait déjà avec un autre homme!

- Je vis avec un autre homme mais c'est un ami... Sa famille le maltraitait parcequ'il était Uke et je lui ai proposé de venir vivre chez moi!

Il avait presque crié à la fin. Il se mit à rougir. C'est à ce moment que Lei parla de ses intentions envers lui.

- ... Je ne vous crois pas. Ils disent tous ça mais au final nous souffrons toujours!

Sa voix s'était faite distante. Il se releva et même s'il prenait garde à ce que Lei et lui ait assez de distance entre eux, il accepta malgré lui à sa requete.

- ... Amis

Il commença a marcher. Il ne croyait pas vraiment en la gentillesse des Seme ce qui était très étrange étant donné que ses parents s'aimaient vraiment et que malgré le fait qu'ils aient eu un fils Uke ils ne l'ont jamais détesté au contraire... Ils l'avaient surprotégé. Ayase ne connaissait pas meme pas l'existence des dieux et encore moins ces histoires de Seme et de Uke. Il l'avait appris la veille! Et au moment où il demandait à ne pas en avoir on lui en envoyait un. Et que deviendrait son ami maintenant? Et il avait pas envie de quitter son appartement. Il était dans une réflexion intense et restait silencieux. Il sentait qu'il avait blessé Lei... Et il s'en voulait mais il ne savait pas trop comment s'y prendre...

- Non il avait un frère... Mais il était Seme alors il a été favorisé...

Il restait vague, ne se sentant pas à l'aise pour se confier...A un étranger.

Comment ça va se passer? Que vais je lui dire? Il vivait chez moi et il semblait heureux et moi je ne veux pas quitter le lieux ou j'ai toujours vécu, ou mes parents m'ont élevé. Ce serait trop cruel, je ne le supporterai pas! C'est..C'est un étranger. Je devrai demander à Nero ou n'importe qui ce qu'ils en pensent mais Nero est plus imposant... Ce serait peut etre mieux... Non. Je ne dois pas demander un tel service.

La question de Lei le prit au dépourvu et il s'arreta de marcher.

- Je ... Non... Le physique n'a rien à voir...

Il tourna au coin d'une rue et repéra son immeuble plus loin.

- Je vous demande pardon... Je sais que j'ai été grossier, ce n'est pas dans mes habitudes mais... C'est si soudain... Je ne vous connais pas... Je vous vois pour la première fois et je suis un perdu là...Pardon.

Il baissa la tête et se mit à rougir.

Ayase ne savait plus quoi penser. Entendre Lei lui dire qu'il comprenait le rassurait mais en même temps il était très gêné par la situation. Devenir ami lui semblait difficile... Il aurait toujours la sensation qu'un jour ils devraient etre plus qu'ami et cette histoire là l'effrayait. D'autant plus qu'il sentait ne pas y survivre. On lui avait souvent dit que son apparence fragile ne l'aiderait pas.

- Merci.

Sa voix s'était radoucie mais sa gêne transparaissait toujours.

- Oui. J'habite dans cette rue... J'y ai toujours vécu. Ce sont mes parents qui ont acheté ensemble un appartement ici et j'y suis toujours resté...

Il restait vague sur le sujet. Il n'aimait pas l'idée de se confier à un étranger, surtout qu'il lui en voulait. Bon ce n'était pas la faute de Lei il le savait bien mais quand meme! Et il se sentit encore plus coupable ensuite quand Lei lui parla de venir avec son ami... Ayase sentait que Lei n'était en rien méchant. Mieux, il semblait prêt à l'attendre. Le jeune homme appréciait beaucoup la démarche. Il ne se sentait pas forcé et finalement il se sentit curieux d'apprendre à connaitre ce Seme.

- ... Merci.

Il aurait voulu dire qu'une semaine c'était suffisant mais il n'osa pas. Il avait besoin d'en parler avec son nouveau colocataire. Il fit alors un effort pour dire quelque chose de gentil à Lei.

- Merci de me donner un peu de temps... Je vous crois quand vous me dites que vous etes ...Gentil.

Il fit un sourire timide et prit le numéro. Finalement n'y tenant plus, même s'il savait qu'il créerait une situation conflictuelle avec son ami il se lança:

- Peut etre... Peut etre accepterez vous de venir prendre le thé... Mon ami est très révolté contre les Seme mais je pense qu'il l'acceptera... Je vous invite.

Ou bien il s'en ira... J'en serai très triste mais je me sentirai en sécurité avec un ami à coté... J ESPERE QU IL EST PAS PARTI EN COURSES! QUELLE HEURE EST IL? 10H30 Non c'est bon...

(Il reprit sa marche jusqu'à son immeuble. Il ouvrit la porte apres avoir entré le code et appella l'ascenseur.Il était très stressé. )

HJ: entre parenthèse, c'est si ton perso accepte...C'était juste pour avancer plus vite lol

Ayase était nerveux... Très très nerveux. Il se demandait s'il avait bien fait de montrer où il vivait... Qui sait? Peut etre était ce un psychopathe?

Non... Non c'est pas un meurtrier... Ils m'ont toujours dit que la nature des gens se voient... Que je pouvais la voir avec ma perception du monde... Il devait avoir raison... Je ne le sens pas méchant.

Il ne répondit pas à l'allusion de ses parents. Il préférait taire la vérité. Si son ami le voyait en larmes Lei n'aurait aucune chance.
C'est à ce moment que Lei lui ébouriffa les cheveux et Ayase crut un moment que c'était son père mais en leva la tête il la baissa bien vite. Ah non c'était Lei. Quel idiot! Il rougit et la main se retira brusquement.

- Oui... Je sais.

Il eut un sourire gêné mais la tension qui le préoccupait reprit vite le dessus sur cette brève distraction. Ils arrivèrent enfin et les portes s'ouvrirent. Le jeune homme sortit et alla jusqu'à une porte. Il frappa et entra.

(HJ: va falloir aller dans les appartements bientot... lol)