Nom : Matsumune
Prénom : Ryôga
Âge : 26 ans
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Rang occupé : seme, propriétaire d'un club SM (vente d'accessoires à des prix incroyables, s'adresser à l'accueil XD )...
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Famille : Deux pères et un frère jumeau (tous morts... U____U )
Passé : Tout commence par une merveilleuse histoire d'amour, le genre qu'on pourrait publier dans un magazine à l'eau de rose, avec des petits coeurs partout, des petites fleurs et des petits lapins. Un adorable uke blond fut attribué à un grand seme ténébreux par les Dieux. Le coup de foudre fut instantané. Les années passèrent dans un bonheur complet pour le nouveau couple. La grossesse du uke ne fit qu'ajouter à leur joie. Mais comme les histoires qui se finissent bien font sérieusement chier l'autrice, préparez-vous mentalement. U______U
Le père-uke de Ryôga et de son frère jumeau était un homme frêle, à la santé fragile. La naissance des deux enfants lui fut fatale et il laissa donc son bien-aimé avec deux gosses sur les bras. Sombrant dans une profonde dépression, il négligea "un peu" les deux nourrissons et Ryôga se retrouva rapidement fils unique. ¬__¬ Le bébé ne semblait pas décidé à mourir de sitôt et il réussit tant bien que mal, malgré le manque d'attention de son père à atteindre l'adolescence. C'était un garçon dégingandé, au corps nerveux et aux traits durs. Il parlait à peine, préférant se taire sauf si ça n'était absolument indispensable. Il passait ses journée à errer de-ci, de-là, ne rentrant qu'à la tombée de la nuit chez son père, évitant de trop rester en sa présence. Son regard perdu et embrumé par l'alcool le mettait mal à l'aise. Il se contentait de vider les sacs pleins de bouteilles et de canettes vides. Pour le reste, ils vivaient tous les deux dans deux univers différents.
Qui entrèrent en collision un soir.
Ryôga était rentré encore plus tard que d'habitude. Il avait un peu d'argent en poche, grâce au petit boulot qu'il s'était trouvé. Il aidait à livrer les colis, au noir. Rien de très passionnant... Mais au moins il pouvait manger. Il alla regarder dans le frigo, espérant trouver une bière oubliée. La main de son père se posa sur son épaule, comme un serre d'oiseau de proie. Il se retourna, grimaçant un peu à cause de l'haleine chargée d'alcool que l'homme lui soufflait à la figure.
"Où étais-tu ?"
Ton rauque, guttural. Il avait les yeux rouges et vitreux. Ses joues étaient râpeuses de barbe. Il n'avait pas dû se raser depuis une bonne semaine. Ses cheveux aussi auraient mérités un shampooing et une coupe.
"Dehors."
Il ne voyait pas pourquoi il aurait dû lui répondre. Si c'était maintenant qu'il se découvrait la fibre paternelle, c'était un peu tard. Le coup de poing le faucha à la tempe et l'arrière de son crâne heurta la porte du frigo. Il aurait eu besoin de quelques secondes pour remettre ses idées en place, mais son père n'en avait pas fini. Coup de genou dans le bas ventre. Il tomba à terre, suffocant, sa vision envahie de flash rouges et blancs. Les doigts de son père se refermèrent dans ses cheveux, le relevant. Pour la seconde fois, il se retrouva nez à nez avec lui. Mais son expression était différente, des larmes envahissant ses yeux.
"Tu lui ressembles tellement..."
Pas besoin de demander à qui. Ça aurait été beaucoup plus émouvant s'il n'avait pas lâché un gros soupir, lui imposant l'odeur de son souffle d'alcoolique. Et s'il n'avait pas eu si mal... ce qui suivit resterait à jamais un enchaînement flou d'images et de sensations dans son esprit.
Vêtements arrachés. Le carrelage froid contre son dos... Des mains sur ses hanches. Souffrance. Les coups pleuvaient sur tout son corps, mais la douleur la plus intense, c'était à l'intérieur de lui qu'il la ressentait. Il avait l'impression que son bas ventre allait se déchirer.
"Sale petite pute !"
Cette voix détestable... Cet homme qui lui faisait mal... Ce n'était pas son père. Ce n'était qu'un étranger. Ses mains se refermèrent autour de sa gorge. Et il serra. Quand son agresseur mourut dans un râle de souffrance, Ryôga eut son premier orgasme. Cette association, le plaisir dans la souffrance, marqua si fortement son mental qu'elle dirigea tout le reste de sa vie sexuelle.
Après son parricide, l'adolescent se lava une dernière fois dans la salle de bain, puis abandonna la maison, n'emportant que quelques vêtements et tout l'argent qu'il put trouver. Les années suivantes furent plutôt riches en expériences. Ryôga enchaînait les petits boulots, des plus banals aux moins légaux, du baby-sitting à la prostitution. Mais plus jamais il ne laissa qui que ce soit le dominer. C'était lui au-dessus ou rien. Ce qui est compréhensible... >____>
Ayant économisé suffisamment, il ouvrit son club SM. Une simple porte cachée dans une impasse y mène. Il n'y a de publicité nulle part, le bouche à oreille suffit, et, sans être bondée de monde, la boutique marche bien. On vend des accessoires à l'accueil, mais il y a aussi de petites salles louables pour quelques heures... Sans compter que le personnel n'est pas farouche et contre un léger pourboire, il vient bien volontiers donner un coup de main à un client dans le besoin. Ryôga occupe le tout dernier étage, une sorte de petit appartement confortablement meublé, avec une salle de bain et un coin cuisine...
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Apparence : De son passé difficile, Ryôga n’a gardé que très peu de séquelles physiques. Grâce à une alimentation correcte, ses muscles se sont épaissis et il a perdu son allure de chien efflanqué pour adopter la silhouette racée et féline d’un prédateur. Ses cheveux blond cendré sont entretenus avec un soin maniaque et savament décoiffé. Ses yeux, émergeant d’entre ses mèches folles, sont d’un brun chaud, tirant sur le rouge sombre selon l’éclairage. Ils ne trahissent que peu d’émotions, tout comme l’ensemble de ses traits, fins mais durs. En fait, quand on le regarde dans les yeux, on a presque l’impression de fixer l’une de ces statues qui, imperturbables, gardent leurs secrets millénaires.
En ce qui concerne ses goûts vestimentaires... hé bien, quand il ne porte pas sa tenue de Dominateur en latex et résille, il affectionne le cuir, pour changer. ¬¬ Il ne porte jamais de couleurs claires ou vives, leur préférant le gris foncé ou le noir. Niveau accessoires, il reste relativement sobre. Une chaîne argentée en guise de ceinture, un bracelet de force au poignet gauche et un piercing à la langue. Pour les grandes occasions, une pseudo casquette militaire. Il en a une collection chez lui, un vrai fétichiste. U_____U
Caractère : Ryôga n'est pas du genre bavard. Il économise sa salive plus encore qu'un abonné à vodaphone live, au point de ne jamais dire bonjour à ses employés. Un simple signe de tête suffit. Courtois mais froid, il évite soigneusement de s'attacher à qui que ce soit, au delà des classiques relations socioprofessionnelles. Il n'a pas d'amis, son passé n'est qu'un brouillard flou dans les esprits. À peine suppose-t-on qu'il est orphelin. Cet état des faits lui convient parfaitement, et si on lui connaît quelques amants réguliers, on n'a aucune preuve qu'il soit jamais sorti avec quelqu'un.
Même s'il est loin d'être un patron tyrannique, Ryôga est assez exigeant, sur l'hygiène des locaux notamment. En effet, il semble avoir développé, en parallèle à son attirance pour le SM, une véritable phobie de la saleté. Il prend d'ailleurs quatre à cinq bains par jours, minimum. Il lit beaucoup et déteste qu'on l'interrompe quand il a un bouquin à la main. En clair, c'est un ours bourru, mal léché (dans le sens métaphorique du terme XD ), complexé et maniaque... mais il n'est pas fondamentalement méchant.
Autre : Son obsession de la propreté peut être "relativement" agaçante. Il désinfecte tout, surtout dans son appartement. Il est aussi insomniaque, ce qui fait qu'il passe une bonne partie de ses nuits à faire la vaisselle, laver les carreaux, repasser son linge... La Tornade Blanche !
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