Partir d'ici...vite

[appartement de Sunao et Naoki] =>

Naoki fut vite fait distancer par l'ambulance. Elle dépassait les limites de vitesse et il était hors de question que Naoki fasse de même. Sunao était entre de bonne main. Il n'y avait absolument pas de quoi s'inquiéter d'ailleurs depuis qu'il était dans cette ambulance, l'inquiétude de Naoki avait complètement disparu. Naoki faisait parfaitement confiance aux médecins et infirmiers. Ils savaient ce qu'ils faisaient contrairement à Naoki.

Naoki gara sa moto sur le parking et se rendit à l'accueil. Une secrétaire lui indiqua la chambre de Sunao et Naoki s'y rendit, marchant calmement dans les couloirs. Il arriva dans une petit chambre. Son uke était toujours endormit et un infirmier s'afférait. Naoki s'adossa contre le mur et attendit. Pas très longtemps, Sunao se réveilla au contact de la main de l'infirmier sur son front. Il lui donna d'ailleurs un coup. Naoki vit Sunao se lever et pressentant ce qui allait inévitablement arriver se rapprocha pour le rattraper quand celui-ci chancela. Franchement pourquoi se mettre debout quand on ne tiens plus sur ses jambes ? Enfin, Naoki ne chercha pas de logique dans les actes de son uke. Au moins il ne le repoussait pas comme le pauvre infirmier qui partit, sans doute prévenir un médecin du réveil du patient.

Sunao voulait rentrer mais tant qu'il n'aurait pas été ausculté il en était évidemment hors de question. Naoki le poussa pour qu'il s'assoie sur le lit à défaut de s'allonger puis il prit une chaise dans un coin et l'amena à côté du lit. Il s'assit dessus, montrant par là qu'ils ne bougeraient pas d'un pouce.

[hj: me voilà, me voilà ^^]

C'est un infirmier furibond et au nez cassée qui c'était précipité dans le bureau du jeune médecin. Ce dernier lui avait donné les fiches d'un certain patient, qui au vu de son nez en sang, ne devait pas être très agréable. Cépheus soupira de lassitude... mais pourquoi on lui refilait toujours les cas les plus dangereux ? Enfilant sa paire de lunette il baissa les yeux vers les fiches médicales que lui avait transmit, précédement, l'infirmier.

Alors qu'il se plongeait dans la lecture ses pas le dirigea vers la chambre 205... la chambre du dénommé Naoki Aogiri. Au moment où il posait la main sur la poignée, la porte s'ouvrit d'elle même et Cepheus fit face à un jeune homme à l'air renfrogné et mécontent. Haussant un sourcil, le jeune homme le laissa passer avant d'entré à son tour dans la pièce.

" Bonjour, je suis Cépheus Négens et c'est moi qui serait votre médecin le temps de votre séjour ici."déclara t-il en s'approchant du uke avec un sourire rassurant. " Comment vous sentez vous à présent ?"

Il s'assit sur une chaise avant de saisir son poigné afin de prendre le rythme de son poul.

[désolée pôur le retard, mais j'étais partie en vacances ^^]

"Faites-le revenir, je serai sage." Cépheus ne put s'empecher de levé un sourcil septique... Soupirant de lassitude, le médecin se rendit à l'évidence : tout ses patients étaient des névrosés ayant une peur bleu des hopitaux.

" J'irais chercher votre seme seulement quand je vous aurais auscultés ! Ne faites pas l'enfant, cela ne prendra que quelques minutes."dit-il en s'assayant au bord du lit tout en prenant son stétoscope.

Appuyant le bout métallique sur la poitrine du jeune homme, Cépheus entama la conversation.

" Aspirez. Expirez. Vous savez que vous avez cassé le nez de ce pauvre infirmier... Aspirez, s'il vous plait. Enfin vous avez de la chance qu'il ne porte pas plainte." dit-il avec un sourire amusé.

Au bout de quelques secondes, il stoppa son activité pour noté quelques mots sur une feuille. Finalement, le médecin se tourna vers Sunao.

" Vous voyez il y a pas eu morts d'hommes."fit-il d'une voix ironique et sarcastique.

Vania se balladait dans les couloirs, un peu en pause. Et oui les pauses ça existe, même pour les infirmiers, enfin elles sont minimes, c'est pas comme s'il avait le droit à des pauses faramineuses, mais dix minutes de temps en temps c'était déjà ça. Et Vania profitait de ses pauses pour errer dans les couloirs. Et c'est en se promenant ainsi qu'il aperçut au détour d'un couloir Naoki Aogiri, un de ses anciens amant et quel amant.

"Naokiiiiiiiii !!!!"

Il courut dans les couloirs tout joyeux et attérit dans les bras du seme. Il savait que cela ne plaisait pas forcément à Naoki, qu'on s'aggrippe ainsi à lui, mais il avait du s'y faire avec Vania et puis il savait que si Vania restait accroché à lui, il ne demandait rien, ni fidélité, ni amour. Bref, Vania n'exigeant rien à Naoki qu'il n'ai envie de donner, donc celui-ci ne le fuyait pas.

"Je savais que je te manquais Naoki. Tu es venu ici rien que pour moi, comme c'est gentil."

Il profita de sa position pour regouter à ces lèvres qu'il connaissait déjà, mais Naoki ne répondit pas au baiser. Il avait du perdre l'habitude de Vania, cela faisait un certain temps qu'ils ne s'étaient vu. Il stoppa donc cet échange, restant toujours suspendu à lui. Naoki lui appris donc la raison de sa présence ici, enfin appris, il montra la porte du doigt. Vania du donc se décrocher pour aller voir. Il regarda par la vitre et vit se très cher docteur avec un patient. On aurait dit un uke.

"Serait ce ton uke ? Ciel et dire que c'est pas moi. Zut alors."

Le simple hum qu'émit Naoki conforta Vania dans son idée.

"Mais qu'est ce que tu fous là alors ? Faut que tu sois avec lui. Je vois toujours aussi peu expressif. Le pauvre. Enfin au moins il peut profiter de ton corps, c'est déjà ça comme compensation."

Il prit donc Naoki par la main et le tira dans la chambre qu'il ouvrit toujours aussi souriant.

"Bonjour Céphéus ! Je ramène un seme récalcitrant. Allez Naoki, assieds toi là."

Il poussa donc le seme jusqu'à la chaise qu'il y avait au bord du lit, puis ne voyant pas où se mettre, se mit donc sur les genoux du seme. Il s'adressa à l'uke.

"Désolé, mais y a plus de place alors je t'emprunte ton seme. Je m'appelle Vania et toi ?"

Soudainement, brutalement, la porte s'ouvrit, faisant apparaître un infirmier qui tenait Naoki par le bras. Sunao écarquilla les yeux mais ne dit mot. Que dire de toutes façons? Il avait l'impression de...de s'être fait jeter, alors il évita soigneusement de regarder Naoki. Puis l'infirmier s'assit nonchalamment sur Naoki, sans attendre sa réponse. Là, il se figea d'exaspération. C'est quoi ce mec? Sans le vouloir, il grinça des dents en lançant un bref "Sunao". C'était quoi cet excité? Naoki attire les cas c'est pas possible...Il serait un cas lui aussi? Mais il a pas été attiré, il a été forcé...Même si maintenant, il ne peut nier une certaine attirance....Enfin, en tout les cas, ce "Vania", fatigué déjà Sunao. Il se rend compte qu'il à faire à un malade, il pourrait être plus calme! Sunao laissa sa tête retomber sur l'oreille, soudainement, il trouve qu'il y a trop de monde autour de lui, la lumière est trop forte, et il a sommeil. L'appartement lui manque, le calme qui y règne, et son lit. Ce lit si agréable...Il ferma les yeux, tout à coup épuisé. Et murmura:

"Je veux rentrer."

Machinalement, il porta l'une de ses mains à sa bouche, pour manger ses ongles.

C'est qu'il semblait pas très bavard l'autre non plus. Deux pierre tombales ensemble... Vania imaginait très bien le tableau, le seme et l'uke, assis à une table, se regardant dans le blanc des yeux et ce pendant des heures. Mon dieu quelle horreur ! Enfin ça devait sûrement être la vision du paradis de Naoki mais pour Vania c'était plus une vision de l'enfer qu'autre chose.

"Enchanté Sunao."

Il lui fit un grand sourire. C'était peut être pas la peine de parler de sa chance d'avoir Naoki comme seme. Ils semblaient pas prêt à faire quoi que ce soit ensemble ces deux là. Quoi que, c'était là une aubaine pour Vania.

"Bah je ne sais pas moi. Céphéus ? C'est quoi ton diagnostic ? Il peut ou il ne peut pas ?"

Vania eut soudian une idée. Si Sunao ne voulait pas de son seme, il le lui laisserait peut être, non ?

"Naoki ? Je peux venir chez toi manger ce soir ? Dis oui, s'il te plait. Ca fait vachement longtemps qu'on ne s'est plus vu, alors il faut fêter ça non ? Et je sais que tu n'aimes pas sortir, alors j'irais chez toi. Et puis tu cuisines trop bien, ta cuisine aussi elle m'a manqué. Allez dis oui."

Son corps aussi lui avait manqué mais ça il ne le dirait pas, enfin pas ici. Chez lui, il lui ferait déjà savoir.

Vania fut obliger de se baisser pour il ne savait quelle lubie, mais en voyant Naoki empêcher son uke de se ronger les doigts il en fut heureux et dut se retenir de ne pas sauter au cou de Sunao, voir de Naoki, en faite non des deux. Naoki avait fait attention à quelqu'un. Sunao avait réussi l'impossible et l'impensable. Si ce n'était pas magnifique ça. Vania du donc contenir sa joie intense et ne put s'empêcher de faire un immense sourire à Naoki. C'est alors que Sunao l'agrippa pour lui mettre les points sur les i. Alors là le message était on ne peut plus clair. Il était mais complètement sous le charme de Naoki le chtit pour être aussi jaloux. C'était mais vraiment trop chou. Oui adorable, mignon, chou, Vania aurait pu en perdre son latin. En tout ca, il était on ne peut plus ravi. Déjà parce que le petit n'était pas une pierre tombale. Naoki n'aurait jamais aligné autant de mot à la suite. Sans parler qu'il n'aurait au grand jamais élevé ainsi la voix. Seul point négatif, il fallait dors et déjà faire une croix sur le corps de Naoki. Il ne voudra sans doute jamais partager le petit Sunao. Pourtant une partie à trois, ça aurait pu être marrant.

"Tu as raison, tu ne va pas bien, je passerais un autre soir."

Car non il ne renoncerait pas au dîner de Naoki. Et puis il pourrait aider Sunao a conquérir le coeur de son apollon muet. Enfin si Sunao ne pouvait pas partir il irait quand même pour donner des conseils à Naoki et le booster. Sinon il lui enverrait des sms ou l'appellerait au choix. Faut le coatcher le grand dadet, sinon il va rester armoire à glace toute sa vie.