Poésie {âmes sensibles s'abstenir}

Avant toute chose, je tiens à prévenir les membres que la plupart de mes poèmes sont noirs. Beaucoup traitent de suicides mais d'autres traitent de viols, de meurtres, ... Mes poèmes ne sont pour autant pas trop explicites (du moins il me semble), ils ne décrivent pas dans les détails comment N à tué T. Cependant, certains peuvent choquer (la plupart même je pense).

Je me souviens peut-être

Je me souviens d'un temps,
Où les rires remplacaient les larmes des gens
Je me souviens avant,
Le souvenir d'un parfum enivrant
Je me souviens hier
Comme tous ses Hommes étaient fiers.

Oh Mère Nature, dis moi la vérité
Je ne sais plus comment exister
Je ne me souviens plus si cela à vraiment exister
Je voudrais prier mais il n'y a plus de Dieu
Je ne sais plus faire de voeux
Dans ma gorge, seulement des noeuds
Dans mon coeur, seulement des pieux.

Je me souviens un jour
Un jour que j'avais cru durerait toujours
Puis en milieu de parcours, il m'a abandonné
Je ne sais plus quoi dire ni penser.

Je me souviens mais je ne sais plus
Je crois qu'en fait je ne me souviens plus
C'était un jour, il y un an, il y a longtemps
Je n'ai pas de vie, je n'ai plus de passé
A quoi bon y penser?
je n'ai pas d'avenir
A quoi bon encore tenir...

Laisser moi m'envoler

Je ne sais plus, je ne sais pas, je ne vis plus
Pourquoi tu ne le comprends pas? je ne sais pas, je ne sais plus
J'ai perdu le nord il y a longtemps
J'ai envie de partir pour un temps
Qu'il soit le plus long possible, je ne veux pas mourir
Je veux voler pour fuir.
Fuir ce que je ne sais pas, ce que je ne sais plus.

Je souffre au fond de moi, je ne m'accepte pas.
Je marche dans des pas, ils ne sont pas les miens ces pas.
J'avance sans savoir pourquoi, sûrement parce que je n'ai pas d'autres choix.
je voudrais voler, me vider de mes pensées.
Et ne plus jamais espérer.

Un peu de rimel, maquillage discret, regard avancé tête baissée
Je me cache derrière une apparance, adolescente sans soucis ni envies.
Mais au fond de moi se disputent divers avis.
Vivre ou mourir? A quoi bon tient ma vie?
Je ne sais pas où cela se finit...
Mais j'essayerai jusqu'au bout et si ça tombe à l'eau...tant pis.

Joli petit ange [un de mes premiers poèmes]

Elle tombe d'épuisement la jeune fille,
Allongée sur son lit,les paupières closes,
Elle s'endort d'un sommeil peu agité car
Elle ne bouge pas et elle est là,
Révant à je ne sais quoi
La jeune fille que voilà.

Elle va surement dormir jusqu'au petit matin
Je la regarde et ses lèvres semblent me sourire
Oh joli petit ange.
Tu aimes cette vie qui te fait souffrir,
Oh,joli petit ange,ton visage rayonne au contact de la lumière de la lampe.

L'aube se lève et je me réveille
Tu dors tout à fait comme la veille
Je me lève,j'attends deux petites heures
Je viens te réveiller,il est neuf heures.

Mon petit ange ne se réveille pas
Et il est là,
Tu es là,ne bougeant pas.
Ma princesse,mon ange,réveille toi !
Mais non,ce matin un ange à fermer ses yeux près de moi
Repose en paix petit ange de vingt ans
Adieu et à jamais...

Enfer sur terre

Mon coeur saigne quand tu n'es pas là,
Les larmes coulent sur ma joue comme le sang sort de mes veines
Je me noie dans tes yeux couleur ébène
Et tu restes là, devant moi comme attendant que sonne le glas
Qui m'emmènera là-bas, loin de toi
Tu crois que je reviendrais de cet enfer, que les Limbes vont me laisser en vie
Mais sache qu'en enfer, on y revient dans un cercueil d'un joli bois
Et aujourd'hui, je n'ai plus qu'une envie,
Rester dans tes bras et y mourir pour ne pas partir
Je ne vais pas m'en sortir.

Cinq heures du matin, je suis dans ce train
Il m'emmène à la mort, nous sommes en 1917
Je regarde défiler ce chemin
Qui est déjà détruit, il n'y a même plus de sètes
Je vois ces hommes au sol, je ne veux plus entendre tous ces cris
Des balles sifflent, elles sont destinées à qui?
Un bruit, un coup, une douleur, je tombe, je suis au sol, je saigne
J'ai 20 ans, je vais mourir pour un peu de règne
Pour une putain de guerre que tant ont voulu, que trop craignent.
Voilà, un mec de plus est mort, un mec de plus pour une guerre qui coupent à chaque homme les veines.

A tous les dirigants, je dédie ce poème
Oui je sais il n'est pas bohème
mais il est signe d'une réalité
Qui dépasse toute fiction et vérité
Que l'on aurait pu s'imaginer.
Je suis un mec de plus sur un monument
Combien de père qui ont perdu leurs enfants?
Combien de femmes restées seules avec leurs bambins innocents?
De mon paradis, je viens sécher vos larmes la nuit, doucement
Je dépose sur tes lèvres un baiser ma mie, puis je repars lentement vers le firmament.

Bon je ne vous achève pas dès le premier post ^__^ si ça vous plait, je continuerai à en poster ^__^

Et bien je dirais que c'est impressionnant ^^

Prenant car bien écrit. J'aime beaucoup le premier, les rimes rendent très bien

Mais les autres sont loins d'être vilains. C'est vrai que les sujets peuvent être choquants mais ils sont actuels enfin en tout ca smoi ça ne me dérange pas ^^

Bref si tu publies de nouveaux poèmes je les lirais avec envie ^^

Je dois avouer que cela me plait bien. On attends la suite ^^

Comme quoi tu ne choques pas tout le monde

Parce que c'est toi

Tant que c'est lui, mon coeur continuera
Il pourrait bien mourir cent fois, grâce à toi, il sera toujours là.
Il vit au rythme de ton amour, ne le rejette pas.
Montre lui les plus belles déclarations d'amour,
Pour qu'il puisse te promettre d'être à toi pour toujours.

Un seul de tes gestes au fond de la nuit
Et je m'envole pour des contrées lointaines et infinies.
Un seul de tes "je t'aime", un seul de tes baisers
Et je me prend à espérer,
Garder ta main pour toujours dans la mienne.
Laisse ma vie devenir tienne.

Et notre amour résonnera toujours
Il continuera sur le chemin de notre immortalité
Si seulement tu pouvais
Un jour et pour toujours
Me jurer fidélité.

Tel deux anges au milieu de la nuit,
Deux corps qui ne font plus qu'un.
Et comme pour lui montrer tellement elle le désire, elle crie
Et comme cela jusqu'au petit matin.
Mais son désir le plus fort : Te garder près d'elle à jamais
Car sans toi, elle n'existe pas.

Celui-là, faut que je le retouche, je le trouve un peu bancal mais dans un sens je n'arrive pas à le changer car c'est un poème que j'ai écris pour mon chéri (oui oui toi là, j'te vise, vi toi :p => Huhu je vous dirai pas lequel des deux messieurs est mon chéri *gniak gniak*)

I can't live in your heart.

Puisez ma vie, puisez mes envies
Puisez mes torts, puisez ma mort.
Que ce soir coule mon sang impur d'une toute petite vie,
Enfant voulu? Non c'est un tort.

Je ne supporte pas ce manque d'amour par toi, oh mère
Je voudrais que déjà on m'enterre dans cette sereine terre
Plus chaude que ton coeur qui désespère.

Guidez moi jusqu'au paradis, je ne veux entendre ses cris
Elle continuera sans moi, je ne serais à la fin qu'un écrit,
Acte de naissance à jamais rompu et proscrit.

Je me suicide doucement dans cette bulle d'atmosphère
Bébé mort dans le ventre de sa mère,
Tu ne m'aimais pas je suis parti de ton enfer
Ne me retiens pas, déjà je fuis cette terre.

Je ne verrais jamais le monde de mes propres yeux
Je le traduirais peut être avec ce peureux
Ou depuis la haut, paradis infini, adieu.

Maman

Maman j'ai tué un homme, son coeur a cessé de battre
Maman le jour où il m'a quitté, j'ai pleuré
Maman je n'avais même pas d'armes pour l'abattre
Maman j'ai mal et j'ai tellement peur.

Maman les anges me guettent, ils veulent ma mort
Maman une larme en mon coeur,
Maman une arme dans ma main, je suis au bord
Maman je suis désolée de ce que je lui ai fait
Maman je n'ai jamais su dire à un homme combien je l'aimais
Maman du sang coule le long de mon bras
Maman bientôt mon coeur s'arrêtera.

Maman dis lui combien je l'aimais
Maman dis lui combien je suis désolée
Maman j'aurai tant voulu éviter cela
Maman bientôt je ne serai plus là

Maman je n'ai plus peur à présent
Maman il y a une belle lumière
Maman je souris à nouveau
Maman c'est quand que tu reviendras
Maman un être de lumière viendra
Maman n'ait pas peur ce jour là
Maman ce sera l'homme que j'ai tué
Maman dis lui combien je l'aimais

Maman surtout ne lui dis pas
Maman ne lui dis pas qu'une liaison amoureuse a eu raison de moi
Maman dis lui que je n'étais bien quand dans ses bras
Maman ne lui dis pas que sans lui je ne suis plus
Maman ne lui dis pas qu'aujourd'hui je ne vis plus
Maman...

Poème assez spécial, montrant mon imagination un peu tordue .
L'homme n'est pas mort, la fille l'a juste blessé un soir et il a rompu.
Il est l'être de lumière de la mère car il va la soutenir lors de l'enterrement.
La fille ne veut pas que la mère ditse qu'elle n'est plus car elle ne veut pas que l'homme culpabilise.
La fille veut que la mère dise que la mort est dûe à une maladie, un accident, ...

'Poème' (je devrais plutôt dire 'truc') écrit dans le train qui me menait chez mon chéri : (il a pas de titre =__=)

Sentir sa bouche contre la nôtre
Gouter à sa vie comme si elle était nôtre
Voir en ses yux le plus beau des avenirs
Attendre son amour qui guérira nos blessures
Vouloir sous ses doigt connaître le désir
Gravir avec ce mur
Décider de projets communs
Aimer chaque lendemain
Souffrir de son absence
Danser avec lui cette dernière danse
Pleurer de devoir déchirer ces moments intenses
Mourir de sa rupture si vite survenu
Renaître avec un nouveau venu
Recommencer un nouveau poème, une nouvelle vie.

Ecrits pendant le baccalauréat (même pas honte !) :

Role player

Une elfe aux cheveux longs
Un ange aux ailes dorées
Une sorcière qui sème la dérision
Un livre de contes aux couleurs passées
Un monde où le rêve est depuis longtemps dépassé
Une tache rose dans un monde noir
Une lueur d'espoir parmi le désespoir.

Un orc en pleine bataille
Une armée d'humains vail-
-Lants avec du courage mais tout de même un brin de timidité
Pour délivrer la belle de ses nuits hantées
Par tous ces personnages mythiques
Et ces figurines en plastique.

Le rêve est terminé
Bientôt c'est tout un monde qu'on va reermer
Sur le plateau de jeu un peu usé,
Ils se sont imaginés le temps d'une soirée
Qu'une autre personne ils étaient.

Partie de jeu

Une flamme fait osciller un monde
Un enfant met à terre un géant
Dans un carré, on fait entrer une balle ronde.

Toute une réalité désarmée
Et la belle a sorti ses cuissardes
Et son armure dorée.

Oh comme il me tarde
De retourner au combat
Qu'ils tombent tous sous la coup du glas

Et quoiqu'il m'en coûtera
Un jet de dés déterminera.
J'avancerai pas à pas
Et j'ouvrirai la porte du donjon
J'aménerai mon équipe de combattants
Jusque dans la tour cachée derrière les buissons

Pour qu'un peu nous rencontrons le dragon.
A l'aide de mes potions,
Je guérirai de son feu polisson
Toute mon équipe...Pourvu que nous gagnons.

Encore de très bons poèmes ^^

Je pense que je ne m'en lasserais pas. Surtout que j'aime beaucoup le thème du rpg lol ça chage c'est rafraîchissant et ça fait bien plaisir ^^

tes poëmes sont.....TROP BIEN!!!!!

personnelement j'adore les poëme percutant qui apres les avoir lu te laisse sans voix et te met des doutes sur ton existence, j'ai beaucoups aimé "laisse moi m'envoler" parce que ça ma rappelé une mauvaise période de ma vie et je le trouvais entrènant

donc voilà un énorme bravo!