Signatures et spectacles....

Invité

Le côté positif de la chose, c'est que Sunao avait pu faire de la moto, et il avait une fois de plus, apprécié.
Les coulisses du cabaret était en réalité une véritable maison. C'est là que les artistes vivaient, sauf pour ceux qui étaient assez riche pour avoir une maison, ou les uke qui vivaient chez leur seme. Tel que lui aujourd'hui. Ils furent accueilli par....

"Face de rat..."

"Face de vipère."

"Face de rat" de son vrai nom Mizukoshi Hauru, était plus grand que Sunao, il avait les yeux noir, des cheveux noirs qui lui tombaient jusque sur les épaules. Il était le uke du patron, et le rival de Sunao sur scène. Il fumait, et ne se gêna pas pour enfumer Sunao.

"Je suis étonné que tu ne sois pas encore en maison de redressement."

Sunao fit disparaître la fumée d'un vif geste de la main.

"A croire que j'ai préféré ne pas suivre ton exemple."

Le sourire cynique d'Hauru s'effaça.

"Un jour, tu riras moins, face de vipère."

"Déjà que je ris pas beaucoup. Ma vie va devenir bien triste...Cela voudrait-il que nous allons habiter ensemble?"

"Sale..."

"Ma perle!"

Le patron fit son apparition, les bras grand ouvert. Il était plutôt jeune en fait. Il serra Sunao dans ses bras, le soulevant sans mal. Il lui tint ensuite le menton, après l'avoir reposé au sol.

"Mais c'est que tu m'as l'air en forme! Alors, fais donc les présentations! Vite vite! Je suis pressé, comme toujours!"

"Monsieur Kyou Kitai, mon patron. Monsieur Naoki Aogiri, mon seme."

[appartement de Sunao et Naoki] =>

Naoki pensait s'y rendre à pied, il ne savait pas où se trouvait le cabaret mais Sunao lui avait fait comprendre qu'il fallait prendre la moto. Et finalement il s'avéra que cela n'était pas la peine. Le cabaret était assez proche de l'appartement. Mais Sunao appréciait apparemment la moto.
Naoki suivit Sunao à travers les coulisses. Il n'était jamais venu ici et découvrait ce qu'était un cabaret. Il regarda donc curieux, même si au fond son regard lui n'avait pas changé d'expression, c'est à dire un regard neutre tout comme son visage.
Et les hostilités commencèrent très vite avec ce qui semblait être la première personne que Sunao avait eu à l'appareil. Même voix, même surnom, il n'y avait pas de doute. Mais Naoki ne dit rien, parce qu'il n'avait pas envie de parler et puis de toute manière Sunao se défendait très bien. Et même si cela n'avait pas été le cas, tant que c'était que des paroles, Naoki n'avait pas à intervenir. Il éviterait juste à Sunao de se faire tabasser devant lui.
La deuxième personne que Sunao avait eu au téléphone arriva et souleva Sunao. Celui-ci lui avait expliqué que c'était le directeur de cet établissement. Son uke en profita pour faire les présentations. Naoki se contenta de fixer le directeur, sans rien dire. Il fit juste un bref salut de la tête afin de montrer qu'il avait bien entendu les présentations.

Invité

"Enchanté le chanceux!"

S'il avait pu, Sunao se serait caché dans un trou. Au lieu de ça, il regarda dans le lointain, espérant qu'on l'oublierait...peut-être.

"Bien, monsieur Aogiri, passons dans mon bureau, pour parler du cas de ma petite perle."

Sunao aurait voulu éviter que Naoki entende ce surnom soit disant affectueux de "perle". C'était surtout que Sunao était celui qui rapportait le plus d'argent au cabaret. Il était très aimé des clients et était quasiment célèbre. Autant dire que le patron ne voulait surtout pas le perdre. A aucun prix.

"C'est un muet ton seme ou quoi?"

Sunao aurait voulu que le patron dise quelque chose, mais non. Il se contenta d'un sourire gêné en indiquant la direction de son bureau à Naoki.

"Au moins, il ne parle pas pour rien dire."

"Mouais...frigide quoi..."

Faudrait voir à pas pousser le bouchon trop loin non plus. Sunao, exaspéré, écrasa violemment le pied de son compagnon. Du coup, il se reçut une violente claque, qui le déboussola quelque peu. Cela ne l'empêcha pas de rétorquer, en griffant le visage de son vis à vis.

"Espèce de..."

La "face de rat" se jeta sur Sunao pour enfoncer sa cigarette dans l'un de ses beaux yeux pourpres...

Le chanceux ? D'où il était chanceux ? Il était sur de bien le connaître sa précieuse perle comme il l'appelait ? Perle c'était quoi ce surnom d'ailleurs ? On aurait dit un objet qu'on exposait. Au fond c'était peut être bien comme cela qu'il était considéré. Enfin chanceux, fallait pas pousser le bouchon trop loin. il aurait pu tomber sur pire, ça il n'y avait pas à dire. Il avait connu pire, bien pire au centre de redressement. mais évidemment il ne savait par quoi ils étaient passé avant. La prison, leur seme, bref il ne savait pas comment ils étaient avant d'y arriver. Mais dedans des vrais pestes. Enfin il y avait quand même plus docile que Sunao. Beaucoup plus docile. Tous les uke qui sortaient étaient vachement plus docile que Sunao. Et surtout il aurait pu trouver moins mais alors beaucoup moins complexe que Sunao. Il n'était pas sur d'arriver un jour à le comprendre. Enfin avec des si,,. De toute manière il n'avait pas le choix. c'était Suano son uke, point barre, et pas un autre. Alors réfléchir à ce qu'il aurait pu avoir d'autre, cela ne servait à rien.
Alors que Naoki allait suivre le directeur, il entendit la dispute des deux uke dégénérer. Il eut tout juste le temps de prendre par les vêtements le fameux face de rat avant qu'il n'abîme sérieusement avec sa cigarette Sunao. Il le souleva jusqu'à que ses yeux soit à la hauteur des siens et le regarda méchamment. Non mais oh, il n'avait pas que ça à faire. Et en venir aux mains pour si peu. Non mais franchement, Naoki n'aimait vraiment pas la violence. Puis il le reposa.

"Ne t'avise pas de toucher à Sunao."

Invité

Sunao était heureux que son seme est intervenu. Il s'approcha de lui, mais avant d'être près de lui, il reçut une gifle monumentale de la part de son patron.

"Tu es toujours aussi insolent! Pourquoi je ne t'ai pas mis en maison de redressement!"

"Parce que je vous rapportais de l'argent."

Seconde gifle.

"Je ne t'ai pas éduqué comme ça!"

"A croire que j'ai pas reçu assez de coup."

Le visage du patron commençait à virer au rouge. Une nouvelle gifle se préparait.

"Sunaooooooooooooooooooooooo! Mon amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur!"

Une chose...rose, sauta au cou de Sunao.

"Alors ça y est? On est plus puceau? C'était comment? Raconte! Raconte!"

Décidément, oui, c'est sûr, Sunao aurait voulu s'enterrer.

"J'ai pas encore...."

La chose rose le lâcha enfin.

"Alors se sera moi ton premier! Tu seras à moi mon amour! Je suis si heureux! Tu as fui ton seme pour me rejoindre! Je suis si heureux!"

Il serra de nouveau Sunao contre lui.

"Non pas du tout, mais Naoki..."

"Naokiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! C'est trop beau comme prénom!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"

Il se tourna alors vers le Naoki en question et ouvrit grand la bouche.

"Canoooooooooooooooooooooooooooooooon!"

"Bien, si vous permettez, monsieur Aogiri, ma perle et moi, nous rendons dans mon bureau vous verrez tout à l'heure."

Sunao eut un vague sourire.

"Naoki d'amouuuuuuuuuuuuuuuuuuur, revenez viiiiiiiiiiiiiiiiiite! On fera de grandes choses ensemble!!!!!!!!!!!!! On peut même faire des trucs à trois!!!!!"

Sunao déglutit, non mais ça va pas!

Naoki regarda avec étonnement le directeur. Il l'appelait ma perle et deux secondes après il le tabassait. Il n'avait pas arrêter l'autre excité pour que quelqu'un d'autre prenne le relais. Mais avant que Naoki puisse s'exprimer, un espèce d'énergumène sorti dont ne sais où sauta sur Sunao. Au moins ça avait l'air affectif. Et il disait que celui qui l'épuisait c'était l'uke casé. Et lui alors, il ne l'épuisait pas ? Enfin dans un sens comme dans un autre, il n'était pas pire que Sunao. Naoki ne releva donc aucune des remarques, suggestion et/ou sous entendu fait par cet homme.
Il suivit sagement le directeur. Ils marchèrent encore dans un dédale de couloir. Vraiment immense ce cabaret, c'était impressionnant. Et enfin ils arrivèrent à destination. L'homme invita Naoki à s'asseoir ce qu'il fit sans se faire prier. Et avant que le directeur puisse dire quoi que ce soit Naoki décida de parler. Franchement, même si Suano ne l'y obligeait pas, fallait croire que dès qu'il s'agissait de lui, il était comme obligé de le faire. Il portait malheur ou quoi ? Enfin bref, il n'avait pas le choix, il y a des choses que Naoki ne supportait pas, la violence en faisait parti.

"Je n'accepterais que Sunao continue son métier qu'à la condition que plus personne ici, y compris vous, ne portiez la main sur lui."

Invité

Sunao avait sagement suivit, il connaissait parfaitement le chemin. Dans le bureau, il ne s'assit pas. Les uke n'étaient pas autorisé à s'asseoir. Il attendrait donc que l'on décide de son sort...
A la phrase de Naoki, Sunao se dit que, oui, il avait eu de la chance d'être tombé sur ce seme là. Mais il ne fallait pas se leurrer, ça n'empêcherait rien. Malgré tout, Sunao appréciait le geste.

"Bien sûr..."

Un "bien sûr" sans aucune conviction. Sunao soupira. Le patron sortit des papiers d'un tiroir, et attrapa un stylo.

"Voici les papiers à signer pour que Omae puisse travailler."

Sunao s'approcha pour tenter de lire. Le patron le poussa de la façon la plus douce qui soit.

"Mon salaire? Mon travail? Toujours pareil? Je ne vis plus avec vous, j'ai besoin d'un salaire plus élevé. Je vais devoir payer pas mal de choses."

Et avec tout ce qu'il lui rapportait, il pouvait bien se permettre de réclamer une augmentation.

"Je t'ai nourri, logé, élevé, comme mon propre fils jusqu'à tes 20 ans, et tu me réclames de l'argent! J'ai dépensé pour toi largement plus que ce que tu m'as fait gagner!"

"C'est faux. J'ai vérifié les comptes. Chaque jour depuis que je travaille. On ne m'arnaque pas. Je ne vivrai pas avec un salaire de misère. En plus, je chante, je danse, je fais le stripteaseur, le comédien et le serveur. Je suis multi fonction alors..."

"Tu ne te prostitus pas. Ce qui le font ont des pourboires."

Toujours ça. Vendre son corps. Oui, les clients l'avaient souvent réclamé, c'est vrai, et lui avaient proposé des sommes exhorbitantes, mais non. Jamais.

"Je ne m'y abaisserai pas. Je ne suis pas une chose que l'on prend et que l'on jette."

"Alors pas d'augmentation. Signez monsieur Aogiri, s'il vous plaît."

Le bien sur sonnait faux, très faux. Et Naoki n'aimait pas ça. Il n'aimait pas que les gens se moquent de lui. Et celui-ci semblait le faire. Et en plus il se moquait de Sunao. Naoki n'aimait pas la manière dont il traitait Sunao. Certes il n'avait pas eu un père exemplaire, c'était le moins que l'on puisse dire, mais il n'avait reçu aucun coup, aucune menace, rien. Remarque Naoki ne s'était jamais rebellé. Il avait toujours obéit sagement aux peu de directive que lui avait donné son père. mais mal grès tout, là n'était pas la conception qu'il avait d'un traitement qu'à son père envers son fils.
De plus il n'aimait pas son raisonnement. Sunao n'avait pas à se prostituer. Les pourboires c'étaient en plus. Il fallait être payé correctement dès le départ. Et puis c'était quoi ça ? Il encourageait devant son propre seme, Sunao à se prostituer. Il n'y avait pas un truc qui clochait ?
Naoki lit attentivement tous les documents que le directeur lui avait donné, lisant tout dans les moindres détails même les toutes petites lignes. Puis il reposa les papiers et soupira. Il allait devoir parler, encore et toujours.

"Je veux que la condition que j'ai posé soit écrite dans le contrat."

Comme ça, c'était plus sur et il pourrait agir légalement.

"De plus je n'autorise pas Sunao à se prostituer. Verser lui donc un salaire correct ou c'est non."

En soit Naoki s'en fichait que Sunao se prostitue ou non, c'était son corps, pas le sien, mais Naoki refusait qu'on le force à faire ce genre de chose.

Invité

Sunao vit son patron fronçait faiblement les sourcils. Il allait devoir remercier Naoki. Comment? Il avait une vague idée...

"Bien. Je vais donc devoir refaire le contrat. Vous n'aurez qu'à repasser dans..."

Le patron regarda vaguement sa montre. Tout ce que vint à l'esprit de Sunao c'est: "Quel cinéma!".

"Une heure ou deux. Omae vous fera faire le tour du cabaret en attendant."

"Ok."

Il eut droit à un regard réprobateur. Oui, il le sait bien, son patron n'attendait pas son accord. mais il le donnait, c'est tout.
Naoki et lui sortirent donc du bureau.

"Naoki..."

Sunao s'agrippa au cou de son seme. Il se dit vaguement que c'était pas pratique que Naoki soit si grand et que lui soit si petit, car du coup, alors qu'il capturait les lèvres de son seme, ses pieds ne touchaient plus par terre. Et cette fois, même si c'était timidement, il quémanda l'entrée de la bouche de son seme avec sa langue.

Bon au moins il ne rechignait pas. Il n'avait pas l'air faire ça de bon coeur mais peu importe. L'important c'était le résultat. Et apparemment Naoki avait gagné. Comme quoi il y tenait quand même beaucoup à sa petite perle. Naoki savait qu'il n'avait pas fait ça juste parce qu'il le lui avait demandé gentiment. Enfin qu'importe.
Le tour du cabaret ? Bah ça pouvait être intéressant. Et puis il paraissait suffisamment grand pour qu'une heure ou deux ça passe vite dedans. Et puis le petit avait voulu l'y emmener de toute manière, alors voila c'était fait, Naoki était là.
Naoki sorti donc du bureau à la suite de Sunao. Mais à peine sorti que Sunao l'agrippait pour l'embrasser. Sentant les pieds du petit décoller, Naoki le retint fermement par la taille pour qu'il ne s'accroche pas comme un fou à son cou. Parce que mine de rien, c'était plus simple de supporter son poids avec ses bras que son cou.
Naoki alors senti la langue de son uke quémander l'entrée de sa bouche. Il en était étonné. Déjà que celui-ci l'embrasse. Mais qu'il veuille aller plus loin. Enfin Naoki ne dit rien et même s'il l'avait voulu il aurait eu du mal à ce moment précis. Et puis cela devait être en remerciement pour les conditions qu'avait posé Naoki. Il l'avait déjà fait auparavant. Il se contenta donc d'ouvrir ses lèvres et d'amener sa langue à la rencontre de sa consoeur plus timide.

Invité

Sunao se sentit électrisé par le contact de la langue de Naoki avec la sienne. C'était agréable un baiser. Très agréable. Surtout ceux de Naoki. Il aimait les lèvres de son seme. Elles étaient agréable, très. Et il découvrait maintenant la langue de son seme, et appréciait énormément le ballet de leur deux langues. Il ne voulait absolument pas décoller sa bouche de celle de Naoki. Il était très bien comme ça, suspendu à son seme. Il se laissa tellement aller que l'une de ses mains passa sous la chemise de Naoki, pour caresser le haut de son dos, délicatement.

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa."

Sunao décida d'ignorer ce cri. Rien ne le ferait se détacher de Naoki. Rien. Et pour bien le prouver, il s'agrippa encore plus, oubliant que l'une de ses mains était passé sous les vêtements de Naoki, enfonçant ainsi ses ongles dans la chair de Naoki. Il sentit son seme se crisper, et le lâcha cette fois, brutalement. Il s'était un peu laissé emporter. Il frissonna à la vu du sang sur ses ongles, et son coeur s'emballa.

"Vous avez pas le droit! C'est mon mien!"

La chose rose, le retour. Il agrippa Sunao de toutes ses forces, l'étouffant quelque peu. Mais contrairement à d'habitude, Sunao ne bougea pas, ce qui surpris son compagnon, qio décida de le lâcher. Son visage changea d'expression lorsqu'il vit le sang sur les ongles de Sunao.

"C'est le sang de Naoki d'amour?"

Sunao sursauta.

"D'amour?"

S'il avait été d'humeur, il aurait éclaté de rire.

"Pourquoi le sang ça t'excite? T'arrive plus à te contrôler après. Et pourquoi tu l'as griffé d'abord? Le pauvre...."

La chose rose s'était approché de Naoki et lui caressait sensuellement la joue. Le sang de Sunao ne fit qu'un tour. Il se réfugia dans les bras de SON Naoki. Il était jaloux? Bah, il avait le droit, c'était son seme.

"Sunao t'es jaloux j'hallucine. Je vais pas le manger ton Naoki."

Sunao émit un vague grognement et enfouit son visage contre le torse de SON Naoki, SON seme.

Le baiser commençait à s'éterniser, et bientôt Sunao glissa l'une de ses mains sous la chemise de Naoki. Cela ne ressemblait plus du tout à un baiser de remerciement. Cela voulait il dire qu'il appréciait ? Et bien tant mieux, s'il commençait à apprécier, il finirait bien par devenir moins pudique. Et puis ce n'était pas Naoki qui allait se plaindre. L'embrasser c'était agréable.
C'est alors que l'excité se mit à crier. Mais Sunao semblait vouloir l'ignorer car il continua à embrasser Naoki. Il resserra même son étreinte, enfonçant ses ongles dans sa chair ce qui évidemment ne plu pas à Naoki. L'uke du s'en rendre compte car il arrêta immédiatement.
L'autre vint alors s'agripper à Sunao mais celui-ci ne bougea pas d'un poil. Naoki le lâcha, parce que bon, Sunao avait beau être léger, il ne fallait pas exagérer non plus. Deux poids ça faisait trop. Et puis il n'avait plus aucune raison de le garder. Il vit alors le sang sur mes mains de Sunao, il n'y était pas allé de main morte. Enfin il apprit quelque chose d'intéressant. Le sang excitait son uke. Bah il lui ferait comprendre que pas lui, ni la douleur d'ailleurs.
L'homme aux cheveux rose vint lui caresser la joue. Pourquoi il attirait les gens, mystère. Il avait jamais compris pourquoi certains étaient venu à lui. Il ne parlait pourtant pas. Il n'avait rien fait pour.
Sunao ne vu pas l'action d'un bon oeil car il se réfugia dans les bras de Naoki. Et l'autre qui restait tout aussi proche. Il y avait trop de monde autour de Naoki, et on lui demandais trop de câlin, il se détacha donc des deux sangsues et se mit à marcher. Il était là pour visiter, non ?

Invité

Naoki s'éloignait, Sunao délaissa donc son vieil ami pour aller prendre la main de son seme.

"Désolé."

C'était évidemment pour les ongles enfonçaient dans la chair.

"T'es trop choupinet Sun."

"Sun" laissa échapper un long soupir. Il aurait bien voulu ne pas être suivi...

"Nous nous dirigeons vers les chambres. Il y a celles des uke, celles des seme et celles des couples."

"Moi je suis en couple!"

Sunao, exaspéré, écrasa le pied de la "chose rose".

"J'ai compris. On se retrouve dans la salle de spectacle, on fait une répétition!"

Sur ceux il abandonna Sunao et Naoki à leur visite. Ce dernier partit, Sunao lâcha la main de son seme pour le devancer de quelques pas.

"Vous voulez voir quoi en premier?"

La réaction de Naoki fut apparemment comprise car Sunao le rejoint ainsi que son ami, du moins Naoki supposait que c'était son ami. Après tout bien qu'il est un caractère très expressif, mais c'était également le cas de Sunao donc ça ne devait pas le déranger, il semblait jusque là amicale et sympathique. Il lui donnait un surnom plutôt gentil et son uke ne l'avait pas vraiment agressé et il se laissait abordé. Donc ça devait être un ami. Bref l'ami les suivi. Sunao commença à lui expliquer vers où il se dirigeaient.
Finalement après une dernière réplique l'ami de Sunao finit par partir. Aussitôt Sunao lui lâcha la main. L'avait il prise juste parce que l'autre était là ? Mais l'autre ne la lui aurait pas prise et même si c'était le cas, Naoki l'aurait lâché. Il acceptait cette main uniquement parce que Sunao était son uke. Et voilà nouvelle question. Naoki haussa les épaules comme réponse. Pas envie de parler et de toute manière il n'avait pas de préférence. Comment aurait il pu en avoir une vu qu'il ne connaissait pas les lieux ? Et puis il verrait probablement tout vu qu'ils devaient patienter une à deux heures.

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Sunao fixa Naoki quelques instants.

"Bon, si vous répondez pas on va commencer par ma chambre. Enfin mon lit...enfin...ex-lit."

Il reprit la main de son seme, tout en marchant un peu devant lui. Après avoir parcouru de nombreux couloirs, ils arrivèrent dans une pièce avec de nombreux lits superposés contre les murs. Sunao dirigea Naoki jusqu'à l'un d'eux, tout au fond. Il grimpa la petite échelle, tira les rideaux blanc et invita Naoki à le suivre.

"ça risque d'être un peu bas de plafond pour vous."

Et voilà, il se retrouvait sur ce vieux lit. Après sa nuit passé avec Naoki, il réalisa que celui-ci n'était absolument pas confortable, il était bien trop dur. Il tira les rideaux. Intimité. Pourquoi? On sait jamais...Il a une terrible envie de les lèvres de son seme. Une occasion pourrait se présenter. L'étagère, dans le mur, était vide désormais.

"Je reconnais que je préfère l'appartement."

Sa chambre ? Bah c'était parti pour sa chambre. Naoki n'avait rien dit, il n'allait pas se plaindre de la destination. Finalement Sunao reprit la main pour marcher. Alors il l'avait lâché juste pour s'avancer et lui poser la question ? Il avait besoin de lui lâcher la main pour poser une question ? A moins qu'il soit obligé de le regarder en face ? Enfin ce n'était pas si important que ça. Ce n'était qu'une main qu'il tenait ou pas, aussi .Il n'allait quand même pas se mettre à réfléchir au pourquoi du comment juste pour ça.
Naoki entra dans une pièce, une chambre où plusieurs lit superposé étaient présent. Sunao se dirigea au fond de la pièce et monta tout en haut, l'invitant à faire de même. Il voulait faire quoi la haut ? Pourquoi il devait monté en haut ? Il le voyait bien d'en bas son lit. Enfin ils avaient du temps à perdre alors Naoki ne protesta pas et monta lui aussi. Le plafond en effet était trop bas. Enfin c'était plutôt lui qui était trop grand. Heureusement qu'il n'ait pas eu ça comme lit car il était obligé de plié le dos, ce qui évidemment n'était pas agréable comme position. Pourvu qu'ils ne restent pas longtemps là haut.
Sunao tira les rideaux et Naoki regarda alors autour de lui, puisqu'il ne pouvait plus observé la pièce depuis son perchoir. A part une étagère il n'y avait rien. Enfin ce n'était pas vraiment surprenant, ils étaient sur un lit quand même. Il préférait l'appartement. Bah normal, tout le monde aimait avoir une chambre,à soi, avoir un chez soi tout simplement.

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Sunao fixa Naoki quelques instants. Comme d'habitude, il ne disait rien. Bien. Sunao retira la petite étagère, pour révéler sa cachette secrète. Il retira une pierre du mur puis sortit une boite.
Il n'avait pas pu les mettre dans sa valise car le patron et "face de rat" avait fouillé ses affaires. Il sortit de la boite deux ou trois préservatifs, une précaution comme une autre. Il ignorait quand il aurait son premier rapport, alors...Il sortit ensuite sa pipe à manche long, une véritable oeuvre d'art, sculpté en bois, avec diverses symboles, certains peint en bleu, en mauve ou en rouge. C'était la première chose qu'il s'était acheté. Elle était le symbole de son indépendance. Puis il sortit son tabac.

"Vous pouvez les prendre Naoki. Vous ne risquez rien."

Alors que lui, si on le trouvait avec ça...Il s'étira. Ses yeux se portèrent une nouvelle fois sur les lèvres de son seme. Il était tenté...Il les aimait ces lèvres. C'est sûr. Il eut un bref sourire. Il avait envie de s'amuser un peu avec son seme. Alors, il se jeta quelque peu sur Naoki, se retrouvant allongé sur lui.

"Vous aurez moins mal au dos couché. Sinon je vais encore devoir vous masser ce soir, alors que c'est à votre tour!"

Naoki le regarda avec curiosité retirer la petit étagère ? Il voulait l'emmener à l'appartement ? Il y tenait tant que ça ? Pas que ça gène outre mesure Naoki. Ca ne le gênait pas du tout d'ailleurs.
Mais finalement l'idée de Naoki se révéla être fausse lorsqu'il vit Sunao retiré une pierre du mur puis d'extraire du trou créer une petite boite. Il vida la boite devant lui. Elle contenait des préservatifs, ce qui étonna quelque peu Naoki. Déjà parce que c'était censé être interdit. Deuxio parce que le petit semblait pas porté du tout sur la chose. Il ne l'avait jamais fait et ne semblait pas vouloir essayé. Alors pourquoi un préservatif ? Il sorti aussi une belle pipe en bois, magnifiquement sculptée et décorée et du tabac. Puis il passa tout cela à Naoki. Celui-ci prit la pipe en main et la fit tourné, l'admirant. Un vrai chef d'oeuvre. Il comprenait pourquoi Sunao les lui confiait. Vu comme le directeur le traitait, et puis un objet comme ça il ne pouvait qu'y tenir. Naoki rangea donc tout ça dans les poches de sa veste.
C'est alors que Sunao le fit basculer en arrière et Naoki se retrouva coucher. En soit s'il ne voulait plus avoir mal, le mieux était encore de descendre. Mais quel que chose disait à Naoki que Suano savait parfaitement ça et avait quand même préféré cette solution. Cependant il resta ainsi, ne disant rien comme à son habitude, se contentant de fixer son uke.

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Et comme toujours, Naoki se laissa faire et ne dit mot. Finalement, le comportement de son seme commençait à amuser Sunao. Au moins, il pourrait avoir de la tranquilité, c'est pas son seme qui l'embêterai. Il se suréleva, avec l'intention inavoué de capturer une nouvelle fois les lèvres de son seme. Naoki allait peut-être prendre ça comme une invitation à la débauche? En même temps, il y avait de quoi...Il sortait des préservatifs, il se couchait sur lui et maintenant il voulait l'embrasser...Comment Naoki allait réagir? Il voudrait peut-être aller plus loin? Sunao allait-il le laisser faire? Il ne savait pas, ça dépendrait de la façon dont son seme se comporterai. Et s'il disait non, il le savait, Naoki n'insisterait pas. Il allait donc se laisser tenter quand il eut une pensée soudaine, en se remémorant leur précédent baiser, qui s'était terminé avec du sang sur ses ongles.

"J'avais complètement oublié! Je dois vous soigner, je vous ai..."

Il s'effondra sur Naoki, soudainement refroidit.

"Je suis un idiot."

Il enfouit son visage dans le cou de Naoki, et s'accrocha aux hanches de son seme.

"Câlin."

C'était à peine un souffle...

Le soigner ? Pourquoi le soigner ? Naoki se remémora les ongles dans sa chair. Pour ça ? Il voulait le soigner parce qu'il avait fait couler un peu de son sang ? Franchement. Il n'avait rien dit pour la blessure à la main quand Sunao c'était empressé de la soigner. D'ailleurs Naoki se rappela qu'il fallait peut être s'en occuper ce soir. Il ne l'avait pas ait ce matin. Bah qu'importe, il n'allait pas mourir pour ça et il avait eu raison, Sunao l'avait lui aussi oublié et ne s'en souciait plus. Alors pour des griffures, franchement, il n'allait pas se mettre à le dorloter pour ça. Ca s'était déjà sans doute refermé et dans un ou deux jours, on ne verrai presque plus rien. Alors ce n'était pas la peine de s'en faire.
Sunao s'effondra sur lui et se traita d'idiot. Au moins il s'insultait autant qu'il insultait Naoki. Bah il finirait bien par s'y faire. Il le fallait. Ou alors il faudrait qu'il parle... Non il n'allait pas parler pour ça, pas assez important. Il s'y ferait et puis c'était tout.
Il ne l'avait pas oublié son câlin par contre. Bah de toute manière, ils n'avaient rien à faire et puis Naoki aurait du mal à bouger, il était trop grand et pourrait pas se dégager facilement de l'étreinte de son uke. Il l'entoura donc de ses bras. Voilà un câlin. En espérant qu'il n'en réclamerait pas 50 par journée. Il n'avait pas que ça à faire non plus.

Invité

Sunao se serait presque endormit, s'il n'avait pas été interrompu...En effet, les rideaux furent brutalement tiré et une tête blonde apparu. Sunao sursauta et fixa l'intrus.

"Oh pardon! On m'a dit que c'était mon lit, je...je...."

On le remplaçait déjà? Il n'était donc pas si important que ça, enfin il a bien fait de récupérer ses affaires. La chose rose apparut à la suite de la tête blonde.

"Qu'est-ce que tu f.....?"

Son visage s'élargit d'un sourire.

"Oups, pardon, on dérange. Sun voulait perdre sa virginité dans son bon vieux lit, que c'est mignon. Je ne te savais pas si sentimentale."

"On est habillé."

"C'est les préliminaires."

Sunao émit un vague grognement, avant de le faire signe de descendre, afin que Naoki et lui-même puisse quitter le lit. Ce qu'ils firent. Il pourrait l'avoir un jour son câlin? Il reprit la main de Naoki et ils déambulèrent dans les coulisses, Sunao faisant visiter son ancien chez lui à son seme, avec parfois de petites explications.

Alors que Naoki et Sunao restaient planté dans cette position, Naoki fixant le plafond qui était tout blanc. Bref il y avait rien à regardé, mais Naoki pouvait rester des heures sans bouger, l'esprit perdu, alors ça ne le dérangeait pas. Et puis au moins Sunao se taisait et surtout point important il ne l'obligeait pas à parler. Bref un vrai paradis quand on savait qu'hier il avait été obligé de tant parler. Il était sur de s'en souvenir de cette journée.
C'est alors qu'un jeune homme vint les interrompre en écartant le rideau et il fut bientôt suivi par l'ami de Sunao. Au fond, vu leur position, il était vrai qu'il pouvait penser à ce genre de chose. Surtout qu'a un moment Naoki avait cru voir que Sunao désirait l'embrasser. Enfin il avait du rêver, sauf que en soit qu'il le fasse ou pas ça ne changeait pas grand chose pour lui. Donc il avait du halluciner, c'était tout.
Les deux autres descendirent, laissant le champ libre à Sunao et Naoki pour en faire de même. Il laissèrent donc le nouveau s'installer et poursuivirent la découverte du cabaret. Sunao se montrant fort peu bavard d'ailleurs enfin ce n'était pas Naoki qui allait s'en plaindre. Une heure était à présent passé. Mais le directeur les ferait déjà cherché lorsque tout serait prêt. Alors il faillait qu'ils continuent à s'occuper. Mais faire quoi ? Bah Sunao n'avait pas une répétition. Et pendant ce temps, Naoki se trouverait un coin tranquille et attendrait.

Invité

"Sun! Sun!"

Sunao se retourna, sans lâcher la main de Naoki.

"Tu viens faire un striptease?"

"Non."

"T'es pas sensé dire non, Sun. Je suis ton supérieur hiérarchique et je suis un seme."

"Toi, tu es un seme quand ça t'arrange."

Miyamoto, la chose rose, souris et tira la joue de Sunao.

"Face de vipère, le patron vous attend, la pierre tombale et toi."

Sunao ne dit mot, il se contenta de passer devant la face de rat en tenant la main de Naoki, pour se rendre jusqu'au bureau de son patron. Dans un sens, il la plaignait la face de rat. Il imaginait que le patron n'était pas très tendre et de plus, il ne se gênait pas pour aller voir ailleurs. Même Sunao, il aurait bien voulu l'avoir dans son lit, et il lui en voulait d'avoir toujours refuser. Alors Sunao imaginait sans mal que le patron ne devait pas beaucoup aimer Naoki, qui lui, avait pu avoir Sunao dans son lit sans rien demander.

Finalement l'homme aux cheveux rose les rejoint, il devait en avoir finit avec le nouveau et était sûrement chercher Sunao pour qu'il travail. Ce qui fut confirmer. Mais au grand étonnement de Naoki, son uke refusa. Pourquoi refusait il ? Ce n'était pas son boulot ? Et en plus il n'obéissait pas à un ordre de son supérieur enfin Naoki avait remarqué que son uke était peu docile.
Il fut surpris d'apprendre que l'ami en question était seme. C'était qu'avec son caractère des plus excentrique, Naoki ne l'avait absolument pas imaginé en seme, et maintenant qu'il savait il n'arrivait pas à l'imaginer en dominateur.
Finalement la personne surnommé si gentiment face de rat par son compagnon vint leur annoncer que le directeur avait enfin fini. Chouette, il signait les papiers et rentrait enfin chez lui. Avec de la chance, Sunao restait ici, il allait sûrement devoir travailler et Naoki pourrait alors tranquillement lire chez lui, seul enfin dans l'appartement. D'ailleurs il espérait que Suano ne ferait pas de scène à chaque fois qu'il voudrait lire sous prétexte de l'abandonner. Sinon il faudrait mettre les pendules à l'heure. Déjà qu'il acceptait de parler un peu plus et de s'occuper un peu de lui, il fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus.
Naoki suivit donc l'homme et arriva chez le directeur. Il s'installa à nouveau dans le siège qu'on lui montrait.

Invité

Le directeur tendit bien sagement des papiers à Naoki. Comme la première fois, Naoki sembla lire le contrat dans ses moindres détails, et finit par signer. Voilà, c'était fini. Le patron fit signe à Sunao de s'approcher et lui donna une feuille. Son planning. Sunao le parcourut et fut quelque peu surpris. Il ne travaillait que mardi, mercredi, vendredi et samedi. Le mardi et le mercredi, il faisait serveur et les deux autres soirs, spectacles.

"Vous pouvez me mettre plus d'heures."

"Je préfère pas, tu vas sûrement pas tarder à avoir un enfant et je serai dans la mouise."

Le visage de Sunao se décomposa. Un enfant? Il avait vu ça où lui?

"Je vous dis que vous pouvez me mettre plus d'heures."

"Non. Après je t'aurai pas pendant neuf mois...voir plus jamais."

"Enterrez-moi tant que vous y êtes."

Enfin bon, du coup, aujourd'hui, il bossait, on était samedi.

"Je reste là alors."

"Non, le planning prend effet à partir de lundi."

Trois jours de repos. Tant mieux.

"D'accord, merci."

A partir de cet instant, le patron ne dit plus aucun mot. Naoki et lui quittèrent donc son bureau.

"C'est cool, je pourrai aller voir le garou sans être trop fatigué. Vous reprenez le boulot quand vous?"