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| Sujet: La fille au piano Lun 26 Juin - 17:46 | |
| La Fille au piano
Te souviens tu de cette jeune fille ? Laquelle tu dois te dire sans doute, Celle de ta classe, Celle qui jouait du piano, La jeune fille revêtue de noir, Celle que tu trouvais si belle...
Oui tu te souviens maintenant, Tu lui trouvais un certain charme, Tu me l'a même dis... Mais ce que tu ne savais pas, C’est qu’elle aussi, Elle t'appréciait énormément
Te rappelles tu, Des seules paroles que tu lui as dites ? Non tu as les a sûrement oubliées... Tu lui as dit : Tu es habillée en noir, tu vas encore à un enterrement ? Arrête de jouer cette air qui me donne de la pitié
Pour toi à l'époque Ce n’était qu'un simple jeu Avec tes maudit copains... Mais tu sais cette pianiste Tu sais ce qu'elle est devenue ? Elle est retournée à l’état de simple poussière..
Oui ; elle c'est suicidée, Elle en a eut le courage Car tout le monde la détestait, Au moment où elle avait le plus besoin d’aide et d'ami, Personne n'était là, Du moins personne pour elle...
Elle t'aimait, Toi aussi mais par ta cupidité, Tu la perdu, Elle s’en est partie, Prend ça pour un acte d'amour, Car s’en était bien un..
Toi le jeune homme égoïste Qui ne s'intéressait qu’à sa petite personne, Toi qui n’as jamais fait attention à ses pleurs, Toi qui ne pensait qu’à ta réputation C'est sûr que si on t'aurait aperçu avec elle Tu serai devenu la risée de tous..
Tu as fait ton choix Et maintenant tu vois le résultat, maintenant regarde ce piano, Il est le dernier souvenir d’elle Il prend la poussière Et plus personnes n'en joue…
Le jeune remplit de remord et d'amertume, Commença lui aussi a s'exclure des autres, Comme cette jeune fille, Il appris à jouer du piano, Ses yeux et son âme rempli de tristesse il se disait : Je suis trop bête, je l'aimais mais je ne pourrais plus jamais lui dire...
Les larmes coulaient sur son visage, Il repensait à elle, Elle cette jeune fille au teint blanc vêtu de sombre, Au fond ils s’aimaient tout d’eux passionnément, Un amour partagé mais jamais dévoilé... Il regrettait chaque jours de ne rien lui avoir dit..
A chaque note sur les portés, il la revoit... Paisible, douce et, Concentré sur sa mélodie, Dans la mélancolie de sa musique Qui dans le fond n'était q'une demande Une demande pour être aimé..
Il savait que son amour pour elle était éternel La retrouver devint son plus grand souhait, Alors il se disait, quand viendra la fin, Nous serons enfin uni, Je te dirai tout, je regrette toutes mes fautes Oh mon amour pardonne-moi !
Avec une lame, il coupa ses veines, La mort est en train de l'emporter Son sang coule mais il n’a pas mal, Il pense à son doux sourire J'arrive mon amour... fut son dernier soupir… Bientôt il seront ensemble et ça à jamais
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